Contre un resserrement du crédit immobilier, et c'est vrai que c'est totalement fondamental.

Explications et rappels. Longtemps, le crédit immobilier n'existait pas, pour une bonne raison, ça n'intéressait pas les banques. Trop longs, absorbants trop de capitaux, rentabilité trop faible. L'immobilier reposait finalement sur des politiques publiques et sur l'épargne préalable. Rien de plus.

Mais quand le libéralisme économique a massacré l'outil productif à la tronçonneuse, ça a été une roue de secours pour empêcher l'effondrement économique. Grâce à des prêts abondants, on a pu réinjecter des milliards dans la machinerie, et ces milliards, se comptent en milliers.

300 milliards de prêts immobiliers en 2000, 1300 aujourd'hui, c'est une vision courte de dire qu'on a crée 1000 milliards de dettes neuves, c'est beaucoup plus que cela. En effet, ce sont les fameux problèmes de baignoires du certificat d'études de jadis. Une baignoire qui, à la fois, se remplit, mais aussi se vide.

Les 300 milliards de 2000 n'existe plus, ils ont été remboursé, et, en 23 ans, on peut estimer le volume des prêts accordés à 4000 milliards. Ces 4 000 milliards ont été injectés dans l'économie fictive française, sans pouvoir la guérir de la politique stupide menée depuis par Chirac, un bel énergumène, totalement incompétent (il croyait que TOUTES les balances commerciales pouvait être positives), et poursuivie par d'autres. En fait, tous les autres.

Maintenant le jouet est cassé, et il semble impossible de le remonter. La machine économique périt. La déflation de l'immobilier, par la désolvabilisation, la hausse des taux d'intérêts, l'inflation des produits alimentaires, la non indexation des salaires ou indexation nettement insuffisante pour pallier la dite inflation, tout concours à un krach immobilier sévère. Rajoutons y ce qui était dit en 2005 est toujours vrai, le vieillissement démographique tue le marché immobilier, arrivé à une surextension visible, la croissance démographique se tasse d'années en années, et le mythe de la montée des prix éternelle a du plomb dans l'aile.

De fait, le "sauveteur", du marché immobilier, a été, depuis 2008, une baisse des taux d'environ 5 % à 1%. Aujourd'hui, la marche arrière est enclenchée, et les banques ne sont pas frileuses, elles ont simplement chopé le sida.

D'ailleurs, comme "l'Europe", c'est la "paix" et la "prospérité", les Zeuropéens aux chômage pourront se prélasser dans leur maison tombant en ruines, admirant le jardin, où poussent leurs légumes, et surveillant leurs canards se baignant dans la piscine.

Pour preuve ? Les prix de l'immobilier dans la diagonale du vide...