NIOUZES D'UKRAINE : SITUATION DE L'ARRIERE...
Le 19 février 2024, sur LA CHUTE - LA CHRONIQUE DE L'EFFONDREMENT

Comme tout le monde l'aura compris d'entrée, je ne vais pas vous parler de la situation catastrophique du font pour l'armée ukrainienne, ou devoir contredire la doxa officielle, avec les vagues humaines russes, et leurs milliers de morts, et leurs centaines de chars détruits.
Personne ne leur a signalé qu'on n'était plus en 1945, que les choses avaient évolué, et que le drone remplaçait avantageusement le fantassin pour repérer l'ennemi et le pilonner à mort ? Ils sont trop intoxiqués par leur mode de pensée.

Bref, les troupes ukrainiennes s'enfuient largement, y compris Azov.

Passons aux choses sérieuses. Le front économique européen.

On nous dit qu'il y a de la croissance, alors que des esprits chagrins vous diraient que le non recul européen a été sauvé par la prise en compte de la prostitution et du trafic de drogue. Visiblement, la prise en compte de la prostitution n'est pas général.

Etudions donc la croissance, et son soubassement, la consommation énergétique.

- Le gaz, sa consommation s'écroule. - 28 %. Toutes catégories confondues de consommation, avec un record, la consommation pour la production d'électricité : - 41 %. Pour le particulier friand de chauffage, il ne comprend qu'une chose l'effet prix. Celui-ci a été très marqué. Bien entendu, les pourcentages varient, suivant la période de référence, mais une chose est sure : elle est nettement à la baisse, même si ce n'est que de 20 %. Pas plus tard qu'hier, une retraitée se plaignait du froid, elle n'avait "que" 23° chez elle... Il y a encore du chemin...

- Electricité, là aussi, la baisse de consommation est marquée, à - 12 %, ce qui explique, d'ailleurs, la hausse du prix de l'électricité. Nos gouvernants, parfaitement faux-culs, savent très bien que plus elle baissera, plus il faudra augmenter les tarifs... Equilibre financier d'EDF et délire nucléaire de l'EPR oblige.

Contrairement à ce que dit DME (le type au Stetson), une pompe à chaleur réduit bien notablement la consommation (en KWh), mais pas en hiver rude, et bien sûr, à condition de ne pas chauffer à 23°, mais ne fait guère reculer la note en euros. Donc, bof au niveau particulier, et mitigé au niveau global (accroissement des pointes en hiver, quand on bascule sur la résistance électrique). Mais bon, si votre chaudière fioul lâche, il n'y a guère le choix. En même temps, le bon moment pour changer de chauffage, c'est surtout quand le votre périt. Les données de marchés ne sont pas linéaires. On fait toujours le facile d'abord, avant de rentrer dans le dur.

De plus, il faut avoir la main d'oeuvre, difficile à comprendre le travail manuel pour un imbécile de cadre-ministre parisien et macroniste.

- Baisse plus légère au niveau des produits pétroliers, en un an, seulement - 2.4 %. Là, la voiture électrique, c'est le trait du crayon. Le plus marrant, c'est de penser que la dite sera remplacé quand il n'y aura plus de goudron (un produit pétrolier), par des 4 X 4 roulant au jus de topinambour.

L'agriculture, d'ailleurs, devrait être une priorité d'approvisionnement, en attendant de diviser les exploitations agricoles parce qu'elles consomment peu -3 % du total-. Pour ce qui est du comique de situation doublé du charlot, voir ceux qui nous parlent de notre propre production - 1 % de notre consommation-. Le carburéacteur, c'est de la confiture aux cochons. Mais cela perdurera, il faut voir le caca nerveux du cadre parisien privé par la grève de la SNCF, de son accès à la montagne, et au ski. Pour lui, le voyage, est un droit acquis non négociable. Les autres "usagers" (ils le sont beaucoup), doivent aller se brosser, priorité aux TGV pour les Alpes.

Pour sauver le PIB, je suggère que non seulement soient prises en comptes les copulations tarifées, mais aussi, celles gratuites, et plus on s'envoyerait en l'air, plus celui-ci serait sauvé. En effet, ne pas le prendre en compte, c'est discriminatoire, et de plus, qu'est ce qui ne s'est pas négocié sur l'oreiller ???

Personne n'est dupe, quand le PIB plonge, le gouvernement peut bien raconter n'importe quoi, nommer à Matignon n'importe quel Hurluberlu, le parti présidentiel, c'est désormais le challenger.

Pour le "mieux", il faut en parler, c'est essentiellement l'éolien et le solaire qui se déchainent et produisent plus que l'hydroélectricité. C'est un fait si on réuni les 2, ce sera bientôt le fait pour le seul éolien, pour le solaire, on attendra encore un peu.

Le déploiement du solaire thermique en France patine toujours, le développement est lent, il est méconnu et il ne procure "que" des économies. JF Copé avait dit "on est pas en URSS", quand il avait été proposé de le rendre obligatoire sur le neuf. Pourtant, il serait plus efficace que moult mesures à la con pour faire des économies. Déjà, à l'époque j'avais dit que ce genre de mesures serait une catastrophe pour les énergéticiens, parce que ce système d'économie, même s'il ne réduit pas les consommations à zéro, les fait notablement baisser.

"Côté thermique, un chauffe-eau solaire individuel peut couvrir entre 50 et 80 % de vos besoins en eau chaude sanitaire, tandis qu'un système solaire combiné peut couvrir environ 40 % de vos besoins de chauffage". On peut imaginer donc, l'impact d'un déploiement généralisé, à la chinoise. (En centaines de millions d'exemplaires), et dans certains pays, Grèce, Israël, c'est généralisé... Je crois qu'on est seulement à 1.3 TWh pour le solaire thermique... Ridicule... Et on espère un net développement, à 10 TWh.

Le parc fossile est lui, en nette chute. On se gargarise de la fermeture des centrales au charbon, alors qu'elles ne sont plus que de l'hyperpointe. Pour le gaz, la récession aussi est en route.

Le biogaz de la méthanisation plait aux agriculteurs, qui change de la merde en Neuros. Les incidents qui arrivent, sont ceux liés à des débuts et défauts d'apprentissage. La biomasse (bois), durera ce que dureront les forêts, c'est à dire pas grand chose.
Le bio carburant lui, restera marginal. 91 millions de tonnes au niveau mondial, en France cela permettrait de faire rouler une petite fraction du parc existant. 12 millions d'hectolitres produits pour notre pays, c'est encore, très, très léger et représente environ 2 millions de tonnes... Rien quoi et beaucoup de monde qui le voudrait...

Moralité, tout est dans les économies, même si l'investissement peut se faire sur la production, ça n'aura jamais la même efficacité.

Globalement,la nette baisse de la consommation énergétique dénote une nette baisse du pib, moins un peu d'amélioration de l'efficacité. Comme personne ne comprend rien aux problèmes énergétiques, seules deux choses feront réagir, les prix et les pénuries.

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