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APPRECIATIONS PERSONNELLES...

7 Décembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

" Même la France paralysée, bloquée et dirigée par un abruti qui n’ose même plus parler à la télé, fait moins mal en ne perdant que 10%. "

Abruti ? C'est gentillet. Qui n'ose même plus parler à la télé ? C'est comme le préfet de haute loire enfermé à triple tour dans son bureau.

"En revanche, en France ça sera plus compliqué d’aller faire les courses sur les Champs Elysées, ou alors casqué. Mais que l’on se rassure, le Roi de France parlera à ses sujets la semaine prochaine, quand il aura fini sa partie de jeu de paume et que les incendies seront éteints à Paris.

Sur ce, je crois qu’il est de bon ton de conclure cette chronique par une citation d’Einstein qui disait : « Il n’existe que deux choses infinies, l’univers et la bêtise humaine… mais pour l’univers, je n’ai pas de certitude absolue »…

Bon week-end et à lundi."

Personnellement, dans le muppet show, je vous demanderais d'attribuer les personnages. Peggy la cochonne pour Brigitte ?

Au niveau international, les appréciations sont pires :

" Autrement on apprend que Bolton était au courant avant Trump que la CFO de Huawei allait être arrêtée. Je vous le dis, ce mec doit être mis hors d’état de nuire au plus vite. C’est un danger public qui donne l’impression que Charles Manson était un type sympa et qui donne envie d’apprécier Hitler. "

C'est bizarre, parce que ce n'est pas la première fois qu'on me dit que les types qui nous gouvernent donne envie d'apprécier Hitler. Il faut dire qu'Hitler avait été mis au pouvoir par des banquiers débiles et crétins. Je vois donc que le (très bas) niveau intellectuel des banquiers n'a pas changé depuis (et s'est même détérioré), et qu'on aurait du écouter les soviétiques qui voulaient pendre Schacht.

C'est d'ailleurs fou ce que les puissants deviennent sympas quand ils entendent le son du canon : "Convergence patronat-gouvernement sur une prime aux salariés, dit Le Maire".
Le même patronat qui veut l'immigration débridée.

"La chute d’un ordre de domination se reconnaît à la stupéfaction qui se lit sur les visages de ses desservants. Samedi, le spectacle n’était pas seulement dans la rue. Il était, et il dure toujours depuis, sur les faces ahuries de BFM, de CNews, de France 2, et d’à peu près tous les médias audiovisuels, frappées d’incompréhension radicale. Que la stupidité ait à voir avec la stupéfaction, c’est l’étymologie même qui le dit. Les voilà rendues au point d’indistinction, et leur spectacle commun se donne comme cette sorte particulière d’« information » : en continu. "

"Quand une domination approche de son point de renversement, ce sont toutes les institutions du régime, et notamment celles du gardiennage symbolique, qui se raidissent dans une incompréhension profonde de l’événement — l’ordre n’était-il pas le meilleur possible ? —, doublée d’un regain de hargne, mais aussi d’un commencement de panique quand la haine dont elles font l’objet éclate au grand jour et se découvre d’un coup à leurs yeux. Ceci d’autant plus que, comme il a été noté, la singularité de ce mouvement tient à ce qu’il porte désormais l’incendie là où il n’avait jamais été, et là où il doit être : chez les riches. Et sans doute bientôt, chez leurs collaborateurs. "

" On lit que la directrice de BFM est restée interloquée d’entendre scander « BFM enculés » sur les Champs, et que le président de la société des journalistes a découvert, dans le même état, que « cela ne vient pas de militants mais de gens du quotidien ». Les pouvoirs de ce genre, ceux de la tyrannie des possédants et de leurs laquais, finissent toujours ainsi, dans la sidération et l’hébétude : « ils nous détestent donc tant que ça ». La réponse est oui, et pour les meilleures raisons du monde. "

"Et voilà que le corps préfectoral se met à avoir des sueurs froides à son tour. C’est qu’ils ont de quoi se sentir un peu seulets dans leurs hôtels. Depuis que la préfecture du Puy-en-Velay a brûlé, on sait de quoi « les autres » sont capables — oui, maintenant, de tout. "

"Mais alors quoi ? L’armée ? L’adolescent désaxé qui est à l’Élysée en est très capable : n’utilise-t-il pas contre sa population des grenades qui sont des armes de guerre, et n’a-t-il pas fait placer des snipers avec fusils à lunettes au sommet de quelques bâtiments parisiens, image des plus impressionnantes, étonnamment offerte par Le Monde qui est peut-être en train de se demander lui aussi s’il n’est pas temps de lâcher son encombrant protégé dans un virage ? "

"Ce pouvoir est honni car il s’est méthodiquement rendu haïssable. Il paye une facture sans doute venue de très loin, mais dont il est le parachèvement le plus forcené, par conséquent l’endosseur le plus logique. Il n’a plus pour se cramponner que le choix de la répression sanglante, peut-être même de la dérive militaire. Il ne mérite plus que de tomber."

 

En même temps, j'ai la satisfaction personnelle d'avoir été une des termites qui ont rongé le système. Sans doute pas beaucoup, je n'exagère pas mon rôle. Mais à mon niveau.

Et je suis aussi furieux. Il fallait renverser la table il y a 18 mois. Pas se faire manipuler une énième fois pour un adolescent désaxé, amateur de vieille, et qui visiblement, souffrait de troubles de personnalité.

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R
Patrick, vous nous avez éclairé et m^me si vous avez prêché à des convaincus vous nous avez soutenu le moral, ainsi lorsque le jour J fut là, on le savait et l'on put oeuvrer même de façon modeste. Et l'on continuera encore: réinformer lors d'un repas à faible assemblée, échanger dans les familles, orienter ses petites actions et mieux orienter son futur. Des gouttes d'eau mais ça n'est pas rien, loin de là. .
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C
""" Et je suis aussi furieux. Il fallait renverser la table il y a 18 mois ""<br /> <br /> héhé ca me rappelle un truc ca....<br /> <br /> salutaire de le dire.<br /> <br /> le pb, les gens, quand y font le forcing, obtiennent toujours ce qu'il veulent, si on fait le point actuellement, ceux dans la rue, sont plus coupable que ceux qui ont proposé ou appliqué, car ils ont laissé faire.... <br /> <br /> et ca en dit looooooooooong sur la mentalité.<br /> <br /> voir mon long post sur le sujet : cretinerie-bruxelloise<br /> je donne l’explication.
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D
"En même temps, j'ai la satisfaction personnelle d'avoir été une des termites qui ont rongé le système. Sans doute pas beaucoup, je n'exagère pas mon rôle. Mais à mon niveau."<br /> <br /> Et j'aurai eu le plaisir de vous lire régulièrement.<br /> <br /> Pour la petite histoire, j'ai été assez stupéfait d'entendre cette semaine une collègue gilet jaune s'apitoyer sur le sort du pauvre petit Macron qui lui faisait pitié, "le voyant littéralement flotter dans ses costumes" (ça par contre, j'ai trouvé cette remarque des plus intéressantes car c'est un signe que sa folie le consume intérieurement, et si elle pouvait le consumer tout entier, cela ne serait pas plus mal), et aussi, cela m'a interloqué, se demandant "ce que faisaient ses conseillers", "ce que faisait Brigitte". J'ai du lui apprendre que le Canard Enchaîné nous avait déjà appris il y a plusieurs mois que Brigitte lui avait passé son savon en hurlant tellement fort que tout l'Elysée avait entendu (mais visiblement, il n'a pas trop percuté le message). <br /> <br /> Quant aux conseillers, je lui ai fait remarquer qu'il avait construit toute sa carrière comme conseiller des puissants, qu'il en avait été remercié en étant porté à la présidence, qu'on ne pouvait pas construire une telle carrière autrement qu'en se contentant de régurgiter comme un perroquet tout ce qu'il avait appris par coeur, en bannissant impérativement toute forme de réflexion personnelle (le risque étant de se mettre en porte-à-faux).<br /> <br /> Ce qui l'a amenée à se demander comment il était possible qu'en démocratie, des gens comme Macron, comme Thérésa May qu'elle voit de plus en plus voûtée (encore une que le pouvoir consume), comme Obama qu'elle a vu vieillir prématurément, comment ils pouvaient tous rechercher le pouvoir pour le pouvoir alors que dans d'autres pays, dans des dictatures, "cela se comprend".<br /> <br /> Ou pas ? Parce que dans une dictature, le fait d'affirmer son pouvoir sans s'en cacher va de pair avec l'exercice de la responsabilité absolue dudit pouvoir (et croire qu'un dictateur règne en maître absolu contre tout son pays est une pure fiction). Alors qu'en démocratie, la fiction, ce serait plutôt de croire que les électeurs se choisissent comme dirigeants des gens qui le feraient pas pur altruisme. Et aussi, que ces personnes sont choisies de manière totalement spontanée, qu'il n'existe aucunement des structures de pouvoir au sein desquelles les candidats seraient cooptés avant d'être présentés au peuple ?
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