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DESASTRE MACRINISTE...

19 Avril 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Ou Macronien, c'est la même chose, et pour cause. Ce sont exactement les mêmes politiques, l'une menée en Argentine, par Macri, l'autre en France, par Macron, aussi bêtes et méchantes l'une que l'autre et autant en échec l'une que l'autre.

Mais, en France, personne ne vous le dira. Cela serait une attaque en règle contre le pouvoir, couillemollisé à l'extrême.
Après l'incendie de NDDP, c'est le néant de la politique macronienne qui apparait. Il n'a rien à proposer, sinon de continuer dans le même sens, et "travailler plus". Les 12 millions de chômeurs seraient d'accord, si on leur accordait le droit d'être présent sur le marché de l'emploi. Seulement voilà, ils ne sont présents que sur un autre marché, celui du non emploi, et les 2 sont soigneusement cloisonné, par un Medef, qui adore licencier, mais jamais embaucher.

A l'inverse, on peut noter le succès de la politique de plus en plus autarcique menée en Russie. Comme jadis, le succès de la politique de Cristina Kirchner.

Moins on dépend de l'extérieur, mieux on se porte. Et plus on a de moyens d'agir sur les données économiques.
Ici, on n'a qu'un voeu, supprimer le RSA au GJ. Comme jadis, en 1948, les allocations familiales aux familles des mineurs en grève.

Pendant ce temps, toute la matrice apparait débordée. Si le gouvernement italien est présenté comme "irresponsable", le gouvernement allemand, lui, voit fondre sa croissance, comme Macron sa popularité. Pourtant, les 2 pays sont victimes de la politique de l'UE dans un contexte d'énergie contrainte, plus encore l'Italie, qui ne bénéficie pas de North Stream.

En réalité, les 2 se retrouveront en récession. Peut être l'Allemagne sera t'elle même plus touchée. Elle assiste de moins en moins sa population.

Il parait que les deux leaders italiens sont en plein déni ? Et l'Allemagne ? Et Macron ? Et Macri ? Toutes les formules éculées qui ne fonctionnent pas... ça va mieux avec l'austérité ? Ah bon ?

Cela ne veut pas dire qu'à gauche on ait un cerveau. Visiblement, c'est une denrée rare. Et méprisée, dans le cas de Chevénement. Distribuer les diplômes à la volée, ça fait plaisir sur le coup, mais avec un effet pervers : le diplôme ne vaut plus rien, et les relations de papa-maman, beaucoup.

Après, les larmes de crocodiles pour NDDP, de la part de milliardaires spécialistes de l'évasion fiscale et du lobbying, ça laisse un peu froid...

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A
L'histoire est toujours la même:<br /> <br /> Un gouvernement interventionniste endette le pays, détruit sa monnaie et son économie. Puis finalement, quand le peuple comprend l'impasse de cette politique, il se choisit un gouvernement plus "libéral". Et là, on entend tout le monde hurler que la politique ultra-libéral détruit le pays, en oubliant complaisamment que c'est les gouvernements précédents qui ont enfoncé le pays dans le piège de la dette.<br /> Ce qui n'empêche pas Macron, Macri et Cie d'être des crapules (des vautours?).
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A
Tout d'abord, permettez moi de dire que un libéral classique (comme on les appellent aujourd'hui), un disciple de Von Mises et de l'école autrichienne défend une monnaie solide (le bimétalisme) ou la concurrence des monnaies. Il y a donc une forte opposition entre cette vision et l'existence d'une banque centrale, le système de réserve fractionnaire et le concept d'argent-dette. C'est important parce que sans ce système d'argent-dette, la dette n'aurait pu s'envoler vers de tels sommets.<br /> <br /> Dès lors, je suis tout a fait d'accord sur le fait que ce système est une escroquerie.<br /> <br /> Le débat porte sur le fait qu'il est à la mode d'attribuer tous les maux à la politique économique "ultra"-"néo"-"libérale". Or quand les dépenses de l'Etat représentent 60% du PIB en temps de paix, quand les accusateurs se targue de l'importance de l'intervention de l'Etat dans l'économie (keynésiens, socialistes), il est d'une totale mauvaise fois d'accuser le libéralisme. Le libéralisme prônant le "laissez-faire" et un Etat aux compétences limités.<br /> <br /> Quant à la dette, elle n'est rien d'autre qu'un impôt différé. Elle est donc le fait de politiciens qui promettent le beurre et l'argent du beurre. <br /> Et au-delà de ça, sa croissance exponentielle est une nécessité au fonctionnement du système de l'argent-dette. Le simple arrêt de sa croissance engendrerait un effondrement du système financier, monétaire et économique.
N
Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire!<br /> Le problème est pourtant simple et vous avez évoqué (sans le vouloir?) la question cruciale dans un commentaire plus bas (avec la part des dépenses publiques en pourcentage du PIB). Comment voulez-vous qu'un Etat occidental s'en sorte aujourd'hui quand, comme en France, de 15 à 20 % du budget de l'Etat sert à rembourser une dette qui a été organisée dès le début des années 70 pour endetter à vie ledit pays en l'obligeant à verser sans interruption une rente à des établissements financiers? C'est ingérable. Autrement dit, tant qu'on n'aura pas mis fin à cette énormité (un Etat empruntant cher auprès d'établissements privés qui eux-mêmes se financent pas cher auprès de la Banque centrale correspondante: et ça n'étonne pas grand monde, l'abêtissement des foules a été réussi je vois). Ne cherchez pas ailleurs les problèmes financiers actuels (sans ce mécanisme notre pays ne serait pas du tout endetté).
M
Oui, c'est tout à fait ça. Les gens prennent des vessies pour des lanternes. Ils ne voient pas plus loin que le bout de leur nez.
M
Et bien moi, je lui souhaite bien de la chance, au successeur d' Emmanuel Macron. Parce qu'avec tous les français "anti-président", il aura bien du courage. Tous les gens qui croient qu'un président, c'est un père Noël, et dieu sait s'il y en a. Si Marine Le Pen passe au pouvoir, je sens qu'on n'a pas fini de rigoler.
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C
Le "désastre" c'est de continuer à lire des auteurs pseudo gauchisants qui ne font que conspuer les politiques "ultra libérales" de Merkel (?), Macron (?) et leurs complices.<br /> <br /> Véritable maladie congénitale des gauchistes qui sont obsédés par l'"ultra libéralisme", et qui sont restés au stade anal.<br /> <br /> C'est pathétique.<br /> <br /> Macron est tellement "ultra libéral" que :<br /> <br /> Baisser les dépenses publiques ? Ah non pardon, elles ne CESSENT D'AUGMENTER avec le "déficit" qui va avec. Trop fort l"ultra libéralisme" !<br /> <br /> Baisser les impôts ? Ah non pardon, les impôts ne font qu'augmenter. Oh ben zut alors.<br /> <br /> Réduire le nombre de fonctionnaires ? Ah on me murmure dans l'oreille que leur nombre ne CESSE D'AUGMENTER et qu'ils coûtent un "pognon de dingue".<br /> <br /> Réduire les APL de 4 euros par... mois ? Ouh la la,là oui tu le sens mon gros piston "ultra libéral" dans le fondement ?<br /> <br /> Réduire la dette, selon les canons du libéralisme à papa ? Tiens ! C'est étrange les dettes publiques NE CESSENT D'AUGMENTER.Upercut d'ultra libéralisme dans la gueule à s'en faire péter les dents...<br /> <br /> Etc. etc. J'arrête ici, on ne tire pas sur une ambulance qui ne fait pas "pon pin" mais qui fait "sidamental sidamental".<br /> <br /> Bref. Macron, Macri et tous leurs complices... n'ont qu'un seul point commun : ce sont des crapules. Pas des "ultra libéraux".<br /> <br /> L'Argentine ? La Suisse d'Amérique latine d'avant Guerre... est devenue un SHIT HOLE. <br /> <br /> Pourquoi ?<br /> <br /> Tiers mondisation, corruption des élites et débilité profonde des masses. Rien de plus.<br /> <br /> L'"ultra libéralisme" qui n'a jamais existé à part dans l'esprit malade des gauchistes, n'y est pour rien.<br /> <br /> Chez nous kiff kiff.<br /> <br /> Mais comme nous partons de plus haut, et que nous sommes protégés par la BCE... CA PREND DAVANTAGE DE TEMPS.<br /> <br /> Mais le processus est exactement identique.<br /> <br /> A une différence près : l'Amérique latine ne subit pas l'invasion migratoire... Alors que nous, si. Et que c'est un très puissant accélérateur de tiers mondisation.
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Y
Vous racontez vraiment n'importe quoi de façon continue. <br /> <br /> Les politiques libérales sont des politiques qui visent à laisser faire le marché et à minimiser l'action de l'état point. Parce que pour le libéralisme le marché s'autorégule. Les individus étant rationnels et n'agissant que dans leurs propres intérêts par la force de la loi de l'offre et de la demande ainsi que de la lutte pour leur intérêt bien compris, le marché trouvera toujours nécessairement la meilleure allocation des ressources. C'est cette idée idiote qui est au fondement du libéralisme. <br /> <br /> Les politiques keynésiennes consistent au contraire à réguler le marché par des politiques contracycliques, mais surtout par la régulation du commerce et des flux de capitaux. Parce que Keynes ne croit pas du tout à la rationalité des acteurs ni que la somme des intérêts individuels ne fasse l'intérêt général. Keynes n'est pas contre le marché, il ne croyait pas qu'il fut autorégulé. Les économies d'après-guerre étaient justement keynésiennes dans l'esprit parce qu'elles taxaient le commerce et qu'elles régulaient les flux financiers. Mais c'est surtout la leçon de 1929 qui avait poussé les pays à pratiquer cela plus que les thèses de Keynes en elles-mêmes. Les dettes qui s'accumulent aujourd'hui ont pour origine la dérégulation générale des années 70 ainsi que la privatisation de l'instrument monétaire dans la plupart des grands pays de la planète. Laissez donc Keynes loin de ça et regardait donc objectivement quels sont les théoriciens qui servent de soupes intellectuelles aux politiques français et autres depuis quarante ans. Raymond Barre qui fut premier ministre sous Giscard a introduit l'école autrichienne et les néolibéraux en France par exemple. C'est ce clown qui a voulu faire de la France une nation libérale. La plupart des dirigeants français ont ensuite suivi ses idées mêmes les socialistes qui ont préféré le libéralisme après 1983. Keynes a bon dos dans tout ça. <br /> <br /> Le keynésianisme cela ne consiste pas à accumuler des relances sans se soucier du commerce extérieur comme le font les USA à l'heure actuelle. Je vous invite à lire le texte de Keynes sur l'autosuffisance pour voir de quoi il s'agit. Keynes n'était pas pour le tout état, mais pour une économie mixte. Il était surtout persuadé que les économistes devaient être modestes et accompagner les hommes politiques en leur proposant des solutions possibles, sans pour autant qu'ils aient la science infuse. Il est bien loin de l'image que vous lui dressez mon pauvre . J'ai surtout l'impression que vous ne l'avez jamais lu. <br /> <br /> "Quant aux buts et aux motivations de Keynes à pondre ces théories bidons, il faut les chercher dans son appartenance à la Fabian Society.<br /> "Leur objectif était finalement de mettre en place un gouvernement mondial, qui serait contrôlé par la communauté bancaire internationale, sous le voile du socialisme.""<br /> <br /> Mais vous racontez vraiment n'importe quoi . Keynes est l'un des premiers auteurs à avoir critiqué le socialisme, il a même parfaitement décrit dans son voyage dans l'URSS naissante qu'il s'agissait d'une religion d'État. Il décrivait lui même le socialisme comme une théorie erronée. Ce qui est normal puisque la base du marxisme se fonde sur les âneries libérales de David Ricardo. Le keynésianisme n'a rien avoir avec le socialisme . Il faut vraiment ne connaître ni le marxisme ni Keynes pour dire le contraire.
A
Ce qui est étonnant, c'est que le libéralisme a le pouvoir de refuser que l'état contrôle les frontières, mais il n'a pas le pouvoir d'empêcher l'interventionnisme de l'Etat.<br /> <br /> Ce qui est étonnant, c'est que l'Etat doit intervenir quand tout va bien pour que tout aille bien. Qu'il doit intervenir quand ça va mal parce que ça va mal. Et enfin, il doit intervenir encore plus si malgré ses intervention les choses ne vont pas mieux.
A
le problème c est pas la depense publique le problème c'est les enc....qui nous bouffent l'economie et nous vendent aux étrangers. ces enc.... qui par leurs incompétences réelles ou feintes organisent l'alterance pour une même politique.... LE LIBERALISME COMME LE SOCIALISME CA EXISTE PAS : L ECONOMIE EST POLITIQUE !! <br /> Y a aucun problème avec la dépense publique !<br /> point barre
A
J'oubliais. Aujourd'hui, il faut sourcer pour ne pas se faire traiter d'idiot.<br /> <br /> Les sociétés d'après guerre étaient infiniment moins endettées et réellement efficaces justement parce que les états et les politiques interventionnistes keynésiennes n'avaient pas encore eu le temps de détruire l'économie productive.<br /> <br /> Part des dépenses publiques en pourcentage du PIB<br /> En 1947: 40.8%<br /> En 1960: 34.6%<br /> En 1974: 39.3%<br /> En 2015: 57.0%<br /> <br /> Sources : Christine André et Robert Delorme, « Le Budget de l’État », in Cahiers français no 261 (mai-juin 1993) pour les données historiques, OCDE à partir de 1960, INSEE Première depuis 2005.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/economie/le-scan-eco/dessous-chiffres/2017/03/06/29006-20170306ARTFIG00258-la-france-championne-europeenne-des-depenses-publiques.php
A
Les sociétés d'après guerre étaient infiniment moins endettées et réellement efficaces justement parce que les états n'avaient pas encore pondu des montagnes de réglementations et que les keynésiennes ne pouvaient pas imprimer autant de monnaie qu'ils le voulaient parce que celle-ci était lié à l'or.<br /> <br /> Quant aux buts et aux motivations de Keynes à pondre ces théories bidons, il faut les chercher dans son appartenance à la Fabian Society.<br /> "Leur objectif était finalement de mettre en place un gouvernement mondial, qui serait contrôlé par la communauté bancaire internationale, sous le voile du socialisme."<br /> <br /> - D'où la justification de l'interventionnisme qui n'est rien d'autre que le micromanagement de l'économie par l'Etat (socialiste).<br /> - D'où la justification d'un endettement sans cesse croissant pour "relancer la demande" qui profite surtout au cartel bancaire.
Y
L'Argentine est un pays ultralibéral, tout comme Macron l'est. La principale caractéristique du libéralisme ce n'est pas de vouloir faire baisser les impôts ou les dettes mais de garantir la liberté total du marché. C'est la liberté de circulation des capitaux des marchandises et des hommes qui caractérise une société libérale. Ainsi que l'obsession de la non intervention macro-économique. <br /> <br /> Et c'est très exactement pour ça que le libéralisme entraine la hausse des dettes et des impôts parce qu'il faut bien que l'économie continue à tourner même si les salariés sont aux aboies, que le chômage explose et que le la dette extérieures explose. C'est parce que le libéralisme refuse que l'état contrôle les frontières que ce dernier se voit obliger d'intervenir pour sauvegarder ce qui fonctionne encore. Les dettes dans les pays développés explosent depuis 1974 c'est à dire depuis que l'on a justement commencé à tout déréguler selon les doctrines libérales. Les sociétés keynésiennes et méchamment étatique d'après guerre étaient infiniment moins endettées justement parce que les états intervenaient là il étaient réellement efficace.