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L'état des USA...

26 Octobre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

A l'intérieur, comme à l'extérieur, c'est la crise. L'empire se délite, et le fait qu'il refuse, comme Hitler, le recul, rend celui-ci plus catastrophique. Il touche même les larbins de 1945, Allemagne et Japon.
Ne doutons pas, que dans la surenchère, ils vont aller beaucoup plus loin que ce qu'ils voulaient aller initialement.
Pour ce qui est de l'amérique latine, un pôle adverse est né.
C'est le Brésil, avec un allié privilégié pour celui-ci : la France, transfert de technologie militaire oblige. Pour ce qui est des autres pays, on dit qu'on surestime le machiavélisme et sous estime l'immaturité Yankee.
Mais il ne faut guère oublier, non plus que dans le désordre ambiant, ou bordel, que constitue le gouvernement US, il y a plus d'une source d'inspiration.
Si certains peuvent être réaliste, comme dans toute diplomatie, les groupies nés de la CIA et des Budgets annexes, suivent leur propre politique.
Sans doute, dans certains cas, la diplomatie officielle n'a rien fait, mais les gens sur place pensaient avoir le soutien du gouvernement US, comme Hitler pensait avoir le soutien du gouvernement britannique et de certains groupes. En fait, il l'eut très longtemps.
Comme Saddam Hussein eut très longtemps le soutien US.

Staline était beaucoup plus habile. Il punissait tous les déviationnismes, ce qui lui permettait de garder la haute main.
En Lettonie, lors de l'annexion, un grand propriétaire terrien eut l'idée de transformer ses terres en Kolkhoze, puis de s'en faire nommer directeur par ses anciens métayers.
Il fut condamné et déporté pour "déviationnisme gauchiste".
Quand on multiplie les officines, il est nécessaire d'avoir la main lourde pour en garder le contrôle.
Là, le pouvoir US subventionne beaucoup d'organismes officieux. Mais chacun n'en fait qu'à sa tête, "pour le bien de l'amérique", sachant que leurs budgets sont sacralisés.

A l'intérieur, aussi, il y a une très nette tendance à la militarisation de la société.
Les groupes de voyous ayant des uniformes sont loin du policier connaissant son quartier et ses ouailles comme sa poche. Ici, on entre, on défonce, on enfonce, quelquefois à tort.
On proclame l'état d'urgence pour 1000 morts d'une grippe. La prochaine étape logique serait d'interdire les armes à feu et les automobiles qui tuent énormément aussi.

Cet incident, aux USA, est significatif : une erreur, et les paramilitaires prennent d'assaut la maison d'un maire, ligoté 4 heures, mise au pillage. Mais, "c'est dans l'ordre des choses" selon le shériff.

Comme ils n'opèrent pas différemment ailleurs, on peut imaginer qu'on prend un canon pour écraser une mouche.
L'agressivité des forces de l'ordre envers des populations qu'ils sont censés protéger, accroit le gouffre.
Les émeutiers de banlieues, émeutiers ethniques souvent, sont commodes. Grâce à eux, on peut prendre toute une série de lois qui s'appliqueront partout et vis à vis de tous ceux qui l'ouvrent, de l'extrême gauche à l'extrême droite comprise...

Guerres qui n'en finit plus à l'extérieur, économie en déconfiture, monnaie torche-cul, le gouvernement pense désormais que l'ennemi, c'est son peuple. L'immigration sert de Lumpen prolétariat (c'est toujours utile), mais ce qui est frappant de Westmoreland à Mac Chrystal, c'est l'usure de l'appareil militaire :
1968, 550 000 hommes déployés, 200 000 demandés (officiellement) en renfort, 2 millions, officieusement, pour un pays de 18 millions d'habitants.
2009, 68 000 hommes déployés, 40 000 demandés... pour un pays de 30 millions d'habitants, l'Afghanistan...

"
Dans tout État en faillite, la plus grande menace pour la population vient du gouvernement et de la police. C'est indubitablement la situation actuelle aux États-Unis. Les citoyens n'ont pas d'ennemi plus grand que leur propre gouvernement. Washington est contrôlé par des groupes d'intérêt qui s'enrichissent aux dépens du peuple. "

La nation peut vivre en paix, de longs moments. Mais le consubstantiel de l'empire, c'est la guerre, partout et en tous lieux.
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A
<br /> @Patrick<br /> <br /> Pardonnez ma vulgarité mais peut-on tenir pour acquis qu'en ce moment aux USA ça commence à puer du cul sévère ?<br /> <br /> <br />
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P
<br /> je pense que l'appréciation reste polie pour qualifier la poubelle qu'est devenue ce pays.<br /> <br /> <br />
S
<br /> Ben si BA,<br /> C’est CONTRE TOUTE ATTENTE pour eux car tellement ils sont habitués à mener la plèbe à la baguette médiatique.<br /> Et ce CONTRE TOUTE ATTENTE veut aussi dire que les grands gourous des médias (voir Séguéla comparer le web à l’égout) sont en train de se frotter les yeux car ça leur paraît impossible que le<br /> peuple commence à se réveiller.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Mardi 27 octobre, nous avons appris que l'indice de confiance du consommateur américain s'est effondré.<br /> <br /> Ben oui.<br /> <br /> Tu m'étonnes !<br /> <br /> Mais ce qui est très intéressant, c'est la propagande médiatique.<br /> <br /> Comment faire croire aux peuples que la récession est finie ?<br /> <br /> Réponse : il faut annoncer que l'indice de confiance du consommateur américain s'est effondré CONTRE TOUTE ATTENTE.<br /> <br /> C'est ça, l'expression la plus importante de la propagande médiatique : CONTRE TOUTE ATTENTE.<br /> <br /> Cette expression sous-entend que, normalement, l'indice de confiance du consommateur américain aurait dû être en hausse puisque la récession est finie.<br /> <br /> Mais non ! L'indice est en baisse CONTRE TOUTE ATTENTE ! C'est bizarre, hein ?<br /> <br /> La récession est finie, on vous dit et on vous répète que la récession est finie, la propagande vous répète que la récession est finie, et CONTRE TOUTE ATTENTE l'indice de confiance du consommateur<br /> américain s'effondre !<br /> <br /> C'est bizarre, hein ?<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La confiance du consommateur américain s'est dégradée contre toute attente en octobre, montre l'indice du Conference Board, en raison des inquiétudes croissantes concernant l'état du marché de<br /> l'emploi aux Etats-Unis.<br /> <br /> L'indice est ressorti à 47,7, après 53,4 (révisé de 53,1) en septembre et alors que les économistes interrogés par Reuters l'attendaient en moyenne stable à 53,1.<br /> <br /> Il s'agit de son niveau le plus bas depuis juillet où il était ressorti à 47,4.<br /> <br /> La composante évaluant l'appréciation de la situation actuelle est tombée à 20,7 contre 23,0 (révisé de 22,7) le mois précédent, son niveau le plus bas depuis 26 ans.<br /> La composante sur la situation à venir est également en net repli à 65,7, contre 73,7 (révisé de 73,3) en septembre.<br /> <br /> Les Américains jugeant difficile de trouver un emploi sont 49,6 % contre 47,0 % le mois précédent, montre aussi l'enquête du Conference Board.<br /> <br /> Ceux qui estiment que trouver un emploi est facile sont à 3,4 %, contre 3,6 % le mois précédent.<br /> <br /> Les marchés boursiers américains sont passés en territoire négatif dans la foulée de la publication de la statistique, tandis que les emprunts d'Etat américains ont accentué leurs gains. L'euro a<br /> par ailleurs cédé du terrain face au dollar.<br /> <br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=abf00f74937adee68b54cf486cf46724<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Oui, d'accord, mais nous ne devons pas regarder seulement la paille dans l'oeil des Américains.<br /> <br /> Nous devons regarder aussi la poutre dans notre oeil.<br /> <br /> Vendredi, l’Assemblée Nationale a voté un amendement instaurant une taxe additionnelle de 10 % sur les bénéfices des banques en 2010.<br /> <br /> 44 députés ont voté pour cet amendement, 40 députés ont voté contre.<br /> <br /> L’avocate des banques, Madame la Marquise Christine Lagarde, a aussitôt hurlé qu’il ne fallait surtout pas taxer les bénéfices des banques !<br /> <br /> L’avocate des banques a expliqué : « Ajouter dix points de plus à l’impôt sur les sociétés au titre de l’année 2010 pour le résultat 2009, c’est faire payer les banques pour le passé, c’est faire<br /> payer les banques en imaginant que les banques françaises ont commis des fautes. Or, elles n’ont pas commis de faute ».<br /> <br /> Mais c’était trop tard. L’amendement avait été adopté.<br /> <br /> En plus, le règlement de l’Assemblée Nationale est très strict : « Aucune rectification de vote n’est admise après la clôture du scrutin. »<br /> <br /> (Règlement de l’Assemblée Nationale, article 68, alinéa 4)<br /> <br /> http://www.assemblee-nationale.fr/connaissance/reglement.asp#P706_77544<br /> <br /> Qu’a fait Sarkozy ?<br /> <br /> Sarkozy a violé le règlement de l’Assemblée Nationale : il a demandé au gouvernement de refaire voter l’Assemblée Nationale !<br /> <br /> C’est la mode, en ce moment !<br /> <br /> Quand un vote ne plaît pas aux ploutocrates, les ploutocrates exigent un second vote !<br /> <br /> Donc le gouvernement a exigé que l’Assemblée Nationale revote une seconde fois !<br /> <br /> Lisez cet article hallucinant :<br /> <br /> « L'Assemblée nationale a annulé lundi soir, par un nouveau vote exigé par le gouvernement, la taxe additionnelle sur les banques, adoptée de justesse vendredi grâce notamment au député UMP<br /> Jean-François Lamour, qui a ensuite affirmé s'être "trompé" dans son vote.<br /> <br /> Cette taxe a été annulée par 81 voix contre 51. Seul un député UMP, Lucien Degauchy, a voté contre tandis que deux autres, Etienne Pinte et le président de la commission des Affaires sociales,<br /> Pierre Méhaignerie, se sont abstenus.<br /> <br /> La ministre de l'Economie Christine Lagarde a une nouvelle fois justifié cette seconde délibération en arguant d'une "erreur matérielle d'ailleurs reconnue", sous les protestations des députés de<br /> gauche. »<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=2c9e2cca84b41e535c66e730fe9a678b<br /> <br /> <br />
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