Natixis, la Syrie, l'Euro, et le commerce extérieur.
20 Décembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
On nous décrit, Natixis notamment, des évolutions comme "irréversibles". Le clown en charge de la BCE
nous dit que l'Euro est sans marche arrière, et Natixis, que la désindustrialisation française, sans appel.
Il est donc certain que nous allons trouver, ad vitam aeternam, des gens pour boucher le trou de notre commerce extérieur, par pure bonté d'âme.
Sur ce plan là, la bonne maxime pour Natixis, c'est "in vino veritas", ou plutôt, c'est le délire complet.
Tous les déséquilibres devront se résorber. A long terme, ils ne sont pas tenables. On peut essayer de rejouer le disque, mais ce n'est même plus une option.
Regardons les USA. Les légéres variations à la hausse de la consommation, ne sont obtenus qu'avec des rabais monstrueux.
Le système essaie de se sauver, en attendant. Mais, en attendant quoi ??? Rien.
Un article paru sur "De Defensa", dit que l'UE est en train de mourir aux frontières de la Syrie. Syrie qui avait signé des accords de libre- échange avec ses voisins, turcs, libanais, jordaniens, et qui vient de les dénoncer, et d'appliquer des droits de douanes énormes, et des tracasseries à n'en plus finir.
"Ces derniers mois, des banquiers se sont retrouvés officiellement à la tête de certains gouvernements tels que l’Italie, l’Espagne et la Grèce. Cela peut s’expliquer par la règle suivante : lorsqu’une éminence grise affiche au grand jour son pouvoir, c’est qu’elle l’a perdu. "
En effet, il est beaucoup plus confortable de plaider sa cause quand on est éminence grise qu'au pouvoir. On peut passer pour le "technicien" impartial, alors qu'on ne tire que la couverture à soi.
On a confondu, avec l'UE, la cause et l'effet. Ce n'est pas l'économie qui crée la paix. Comme je l'ai déjà dit, les ennemis complémentaires sont la règle dans l'histoire.
Ils se mis sur la gueule pendant des générations, tout en faisant ensemble un commerce d'enfer...
C'est l'épuisement démographique, né de la guerre et de la transition, qui ont pacifié le continent européen.
Là, on va s'apercevoir que l'économie, si elle néglige les intérêts de 99 % de la population, peut très bien ramener à la guerre.
" Le principe d’une économie pacificatrice est tombé avec la situation en Syrie. L’Union Européenne semble sur le point d’officialiser cette mort… "
En réalité, l'économie, n'a été mise au service du plus grand nombre, que progressivement, après 1920 et après 1945, pour une seule chose : la peur de l'URSS.
Il fallait convaincre les masses de ne pas céder aux sirènes communistes, en prouvant "qu'on était bien mieux qu'eux", et la fin du bloc de l'est a privé les élites de l'ouest de l'instinct de survie.
D'ailleurs, le CECA, la CEE, et l'UE n'ont pas changé grand chose des rapports franco-allemand au niveau économique. En 1869, déjà, les deux pays avaient les meilleurs relations commerciales, et les guerres successives n'y avaient rien changé, pas plus que la paix depuis 1945...
D'ailleurs, il est à noter aussi que l'URSS avait réussi une intégration économique maximale, dans une zone rouble incontournable.
Le seul problème, c'est que toutes les monnaies fiduciaires disparaissent un jour.
Aujourd'hui, le pékin, veau selon certain a frappé. Il ne veut plus des assurances vies. Il vient toujours un moment, où les agents économiques ne réagissent plus "comme ils devraient","logiquement " le faire (c'est à dire, comme il le faisait avant et qu'on s'attendait à le voir continuer...).
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