40 ans de lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes
40 ans de lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes Depuis 40 ans, des habitants et habitantes aux environs de Notre-Dame-des-Landes (a 20 km au nord de Nantes, 44) luttent contre le projet de construction d'un deuxième aéroport international à Nantes.
Loin d'être un simple problème de riverain, ce projet soulève de nombreuses questions : l'urbanisation de la région, la place de l'agriculture, le mythe de la croissance, la définition de la démocratie... Après 10 ans de lutte ponctuée de luttes victorieuses et de crises pétrolières, le projet est mis dans un carton. Mais en 2000, Jospin invoque la nécessité d’un troisième aéroport d’envergure internationale en France. Jean-Marc Ayrault (maire PS de Nantes) profite de l’occasion pour ressortir ce projet, arguant de l’engorgement de l’actuel aéroport Nantes-Atlantique et de perspectives de développement, de croissance et d'attractivité économique... Associations de paysan-ne-s et d'habitant-e-s se mobilisent à nouveau, mais il faut attendre début 2009, avec les premiers travaux de forage, pour que la résistance contre l’aéroport prend une nouvelle dimension et se renforce.
Aujourd’hui, la ZAD (initialement Zone d’Aménagement Différé, devenue Zone à Détruire) compte une dizaine de lieux occupés. La lutte arrive à un point charnière avec la signature, en janvier dernier, de l'accord de construction et d'exploitation avec Vinci, leader mondial de l'aménagement du territoire. L'offensive de propagande tout azimut se renforce pour justifier un projet dont les décideurs sentent bien qu'il est sur la brèche.
Contre l'aéroport, cultivons les terres ! A l'heure des semis et du réveil des chênes, une poignée de personnes s'installe sur les terres de Notre Dames des Landes, pour prendre part à la lutte contre l'aéroport et à démarrer une production agricole sur les terrains en friche, destinés par les politiciens aménageurs de tous poils à la compagnie Vinci, bétonneur sans frontières...
Ce collectif voit dans la bêche et le chou-fleur bien davantage de progrès que dans un aérogare, une autoroute ou une piste d'atterrissage. Bien décidé à en découdre avec l'artificialisation de cet espace agricole préservé, l'objectif de cette installation est la production de denrées alimentaires pour le territoire impacté par ce projet mortifère. Il vise à mettre en culture quelques hectares de terres agricoles aujourd'hui non exploitées. L'occupation de ces terrains débutera officiellement le 7 mai, à la suite d'une manifestation-occupation, dont l'objectif est de défricher collectivement ces terrains dans la joie et la bonne humeur d'une action directe collective! (Plus d'informations sur la manif-occupation du 7 mai:
http://www.reclaimthefields.org/content/manif-occupation-7-mai-2011-notre-dame-des-landes Ces individu-e-s, avec ou sans expérience agricole, souhaitent mettre en place une exploitation collective de terres et redistribuer le fruit de ces productions aux habitant-e-s en lutte contre l'aéroport. Les premiers semis ont été réalisés, des prospections ont permis de repérer les terres, des contacts ont été pris avec les paysan-e-s voisin-e-s... l'organisation de cette installation prend corps petit à petit... Ce projet reste tributaire d'un soutien large de la profession agricole et de l'ensemble des personnes concernées par ce projet d'artificialisation et soucieuses de la préservation des terres agricoles. C'est pourquoi un appel est lancé au soutien de ce projet. Nous recherchons du matériel agricole : petit tracteur et outillage mécanique, matériel manuel, serre tunnel, hangar, bois de charpente, cuve à eau, matériel d'irrigation, soutien financier...
contact : desoignonspasdubeton@reclaimthefields.org Adresse postale : Des oignons pas du béton Les Planchettes 44130 Notre Dames des Landes. cf l'appel en pièce-jointe à relayer autour de vous Appel des paysan(ne)s qui s'installent sur la ZAD, et que le collectif de lutte contre l'aéroport de Notre Dame Des Landes soutient.
Voilà, je publie un article qu'on m'a fait passer, et bien entendu, je fais part de mon avis.
En cette période où le peak pétrolier est avéré, tout le monde le reconnait, on veut lancer un nouvel aéroport, chez moi, un héliport, alors que le carburant va manquer.
Pour le nucléaire actuel, le problème est le même. La cartouchière est vide. Ou bientôt vide.
Ce qui est frappant, c'est l'aveuglement des élites, son incapacité à opérer un changement conceptuel, à aller, tant soit peu, contre une pente, la pente de ce qui a été fait jusque là, la pente de la croissance, du toujours plus, alors que le plafond décrit par Braudel vient de se reconstituer sur nos têtes.
Le premier ministre vient de reconnaitre le peak pétrolier. Et on n'en tire aucune conséquence ?
L'aéroport Notre dame des landes était peut être vraisemblable en 1970. Sous Jospin, en 2000, on pouvait peut être encore trouver cela "une bonne idée".
Aujourd'hui, pour défendre des aéroports, des héliports, ou même la simple idée du caractère positif d'une immigration, il n'y a qu'un moyen : souffrir de troubles psychiatriques de 5° Dan.
Sans pétrole, combien nourrir de personnes sur terre ? Pas lourd. 1 ou 2 milliards, pas 9. Encore, comme au XVIII° siècle, en cultivant la totalité de l'espace disponible jusqu'au moindre recoin.
Le massif central, et la Haute Loire, où j'habite, était en 1800, "le toit chauve de la France". Aujourd'hui, c'est boisé à 50 %.
Encore, les bois sont ils défrichables. Et les montagnes abandonnées aujourd'hui étaient elles cultivées jusqu'au sommet.
Le monde change, et les élites elles, sont strictement égales à elles-mêmes. On ne va pas quand même, penser à plus de 6 mois
???