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Ceux qui auraient mieux fait de se taire...

4 Octobre 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

Langue de bois, quand tu nous tiens, il ne faut pas la lâcher.
30 ex-directeurs de centrales nucléaires "donnent " de la voix.

Pour mémoire, ce sont ceux qui ont laissé la situation tellement pourrir dans les centrales, qu'il y faudra 100 à 200 millions d'euros la bête, pour un total avoué de 10 à 25 milliards, et sans doute les 25 milliards seront ils pulvérisés.

On n'arrive pas à un tel chiffre, et à une telle situation, sans que quelque part, on ait été complaisant, et que le discours ambiant "on fait tout pour la sécurité", n'était qu'un discours.

Ils ont bien toléré cet état de fait ? Ils n'ont pas démissionné ?

Au fait, vous auriez pas vu quelques écolos infiltrés dans les centrales ???
On ne sait jamais, dés fois qu'on en aurait oublié...


Proglio se sent responsable, dit il de ses salariés et des actionnaires, mais nulle part, il ne cite la population...

De plus, il adopte une position complétement imbécile. Puisque la population et la consommation ont toujours progressé, elles progresseront encore...

Personne ne peut lui envoyer un livre d'histoire ?

 

Quand à la référence à la centrale US, elle ne prouve qu'une chose : USA et Europe sont totalement imbriqués dans un empire Américaniste-occidentaliste, dans un état fusionnel.

En conséquence, l'effondrement les touchera tous deux.

 

1917 touchera toute la planéte, et si l'Iran semble plus touché aujourd'hui, c'est justement parce qu'elle est intégrée...

Bien entendu, silence radio sur l'état de délabrement de l'Arabie Saoudite.

 

Pour la Syrie, il devient évident que bien des gens aussi auraient mieux fait de se taire.

Pour le CNAS (Center for A New American Security), les 5 options qu'ils envisagent sont les suivantes :


- mort de Bachar el-Assad suivie d’une période d’instabilité ;
- transmission du pouvoir à l’opposition (par intervention étrangère ou coup d’État militaire) ;
- prise de pouvoir par l’opposition ;
- maintien au pouvoir d’el-Assad ;
- guerre confessionnelle, et la meilleure pour les USA, c'est... Le maintien d'un Assad affaibli.

Vu l'influence du CNAS sur le Pentagone et le président, il y a fort à parier que la messe est dite, alors que visiblement, les obus tombés en Turquie prouvent que la ligne de front se rapproche de la frontière.

A la remarque aussi, que pour un Assad affaibli, c'est passablement raté aussi. Au contraire, le fils de son père est devenu, semble t'il un chef de guerre.

Mais d'une manière générale, il semblerait aussi qu'une confrontation Otan/Syrie ne soit pas à l'ordre du jour, au vu d'une balance de force qui ne semble pas assez déséquilibré en défaveur de la Syrie, et serait même en mesure de montrer le visage réel de faiblesse, et de délabrement de l'OTAN et des USA réunis.

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