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Conflit de l'état profond et de l'état officiel : le nucléaire...

17 Novembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Le nucléaire français est l'illustration de l'existence de l'état profond et de ses déchirements quand par moments, sous la pression des événements, il rentre en conflit avec l'état officiel.

Car il est évident que le nucléaire n'est pas le choix du peuple français, mais le choix d'une petite clique, qui ne veut rien lâcher.

Quand une alternance se profile et devient probable, alors la négociation entre écologistes et PS devient un vrai sujet, où la politique avec un grand P revient sur le devant de la scène.
Si je n'ai guère de considération pour les écologistes, ils ont rendus là un immense service au pays, qui dépasse largement le nucléaire.

Ils ont remis le débat et fendu le "consensus" entre "partis de gouvernement".
Si le Nabot de l'Elysée, tempête et fume, contre ce programme, c'est qu'il considére qu'il a déjà perdu ?

 

Quel est donc l'état du nucléaire ? L'état profond nucléairocrate nie les faits :

- le nucléaire est en coma dépassé. S'il y a quelques centrales construites, elles ne remplaçeront jamais les centrales qui vont s'arrêter,

- les centrales nucléaires françaises sont vieilles désormais, de plus en plus dangereuses, et certaines ne sont pas amendables, l'arrêt de 24 centrales d'ici 2025 est simplement du bon sens, une nécessité,

- le MOX est une impasse. Areva n'arrivait pas à en produire assez, et maintenant, hors EDF elle n'a plus de clients, et le nombre de centrales qui peut l'utiliser est réduit. En outre, il est fort peu probable qu'AREVA puisse en produire plus, c'est compliqué,

- Le maintien du nucléaire implique aussi un gonflement des factures d'électricité, important, il n'est pas certain que la transition soit plus coûteuse. Elle l'est légérement, pour l'instant, mais avec la baisse des coûts, elle serait sans doute plus économique que le maintien.

 

Les hommes politiques sont à la fois tout puissant, et impuissant par choix. Le fait que le front de l'unanimité craque sur le nucléaire, et la montée au front de l'état profond nucléaire, à découvert, montre l'importance de la crise.

D'ailleurs, il n'y a pas que pour le nucléaire que les lobbys de l'état profond se montre en pleine lumière.
Ils sont obligés de se dévoiler sous la forme de cabinet d'union national, en Grèce, en Italie, comme en Grande Bretagne.

Goldman Sachs a pris le pouvoir, et désormais, personne ne peut l'ignorer. Ils bénéficient d'un état de grâce qui devrait être très court, quand on verra que sous la carapace du technicien, il y a l'apparatchik pur jus, qui agissait sous couvert des hommes politiques.

 

Tous ces lobbys représentant les différentes composantes de l'état profond, montent désormais en ligne.

Comme en 1914, la charge à la baïonnette donnera le même effet.

Comme l'inénarrable Raffarin disant qu'il fallait "communiquer" alors qu'il n'avait rien à dire, il faut dresser le constat.

 

Le problème de la classe politique, c'est uniquement son larbinisme, envers tous les puissants et son arrogance envers le peuple.

Dans l'histoire, ça c'est toujours fini de la même manière.

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B
<br /> Jeudi 17 avril 2011 :<br /> <br /> Wall Street finit en nette baisse, dépassée par la crise en zone euro.<br /> <br /> La Bourse de New York a fini sur une nette baisse jeudi, dépassée par l'aggravation de la crise en zone euro, où certains Etats peinent de plus en plus à se financer sur les marchés : le Dow Jones<br /> a perdu 1,13% et le Nasdaq 1,96%.<br /> <br /> Les nouvelles inscriptions au chômage y ont baissé pour la troisième semaine de suite aux Etats-Unis, tombant à leur plus bas niveau depuis avril. Sur le front immobilier, les mises en chantier de<br /> logements ont reculé (-0,3%) en octobre, mais moins qu'attendu par les économistes, et les permis de construire ont rebondi de 10,9%,.<br /> <br /> En revanche, l'activité manufacturière de la région de Philadelphie (Nord-Est des Etats-Unis) a ralenti, l'indice la mesurant reculant plus que prévu.<br /> <br /> "Il y a trois mois, on parlait de retour de la récession. Cela a changé très rapidement, avec une succession d'indicateurs économiques pas excellents, mais assez bons", a estimé Ed Cowart, d'Eagle<br /> Asset Management.<br /> <br /> Mais "le marché américain est retenu en otage par la situation en Europe", a-t-il ajouté, relevant notamment une émission de dette en Espagne "vraiment mauvaise".<br /> <br /> L'Espagne a dû accepter un taux record, à près de 7 %, pour emprunter 3,563 milliards d'euros à dix ans, alors qu'elle espérait lever jusqu'à 4 milliards. La France a aussi dû promettre des<br /> rendements en hausse pour une émission de dette.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/afp_00400193-wall-street-finit-en-nette-baisse-depassee-par-la-crise-en-zone-euro-250779.php<br /> <br /> <br />
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P
<br /> ia recherche nucléaire en France a pris une mauvaise direction avec le mox,faux prendre celle du thorium avec les hautes températures<br /> c'est la solution que prend la Chine mais bien surplus de plutonium pour nos chères militaires<br /> de toute façon c'est indispensable vu les réserve de pétrole et gaz,40 ans c'est rien.<br /> <br /> <br />
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