Petraeus : l'état islamique n'est pas le plus grand danger...
13 Mars 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
En effet, pour lui, le plus grand danger, ce sont les chiites et l'Iran, donc.
On admire donc le sens de la mesure alors que la propagande n'arrête pas de nous indiquer le danger mortel que représente Daech.
Finalement, allons un chouia plus loin, si ce n'est pas le plus grand danger, pourquoi le bombarder ?
Un autre "plus grand danger", finalement, ce sont les "thèses conspirationnistes". Pour Paul Craig Roberts, " Une « théorie du complot » ne signifie plus un événement expliqué par une conspiration. Maintenant il signifie plutôt toute explication, ou même tout fait, en décalage avec l’explication du gouvernement et celle de ses souteneurs médiatiques ".
Si vous ne feignez pas de croire la propagande, vous serez dûment tancés. (Moi même et mes lecteurs feront parti des sanctionnés).
Le fait que la version officielle du gouvernement soit réputée aussi sincère que celle d'un arracheur de dents, n'entre pas en ligne de compte.
On veut donc recréer un délit d'opinion. On n'aura là, plus rien à envier à l'URSS, et on aura fait le chemin inverse. De la liberté, vers l'oppression la plus totale. Alors que l'URSS avait évolué de l'oppression vers un relâchement de la répression.
Mais l'URSS avait quand même été, jusqu'aux années 1970, sur une pente de succès économiques. Les difficultés ne sont venues qu'après. Et la dislocation de l'URSS un résultat de ces difficultés.
Or, l'occident est sur le plan économique, en échec complet, et inverse l'ordre des priorités. Une dictature ne peut se maintenir que si elle a des succès économiques. Une démocratie aussi, d'ailleurs.
Mais aussi, comme dirait E. Todd, les caractéristiques anthropologiques différentes des peuples auraient tôt fait de régler le problème de ce genre de lois, auxquelles on pense fortement, même en France. (Est ce que je suis en train de tomber dans une théorie du complot ?).
Cela prouve aussi, si besoin était, que nos élites sont vraiment des ânes.
Ne savent ils pas qu'ils bouchent aussi, par la même occasion, une soupape de sécurité ?
Mais, comme le dit Sannat, les causes n'entraînent pas forcément les effets voulus :
- la bourse est à 5000 pions, mais la sarabande des licenciements en est la cause,
- les taux sont à zéro, quasiment, mais rien ne bouge, l'immobilier s'enfonce, les placements, si on peut parler désormais de placements, puisqu'ils ne rapportent rien, sont gros d'inquiétudes, les assurances-vie, notamment, peuvent elles continuer longtemps à verser 2 %, en décomptant 1.5 % de frais de gestion, pour un rendement à 10 ans de 0.5 % ?
-le prix du pétrole baisse, ainsi que l'euro, proche de la parité avec le dollar, et sans doute en dessous bientôt, mais rien ne repart. A l'image de ce que disait un auteur sur Hitler, les soldats morts ne se remettent pas vite, contrairement à ce qu'il disait et les usines fermées le resteront, elle ne se remettront pas davantage à produire...
- le Baltic Dry Index indique que les armateurs n'arrivent même pas à payer le mazout avec le prix du fret...
Devant un ratage économique aussi complet, des lois de "ferme-ta-gueule", succédant au "cause-toujours", risquent plus de mettre le feu aux poudres, que d'arriver à l'effet escompté.
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