les sites olympiques...
4 Août 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique
... Se cachent pour mourir...
Donc, le Monde fait dans le Patrickreymond, sans respecter le copyright.
Pour ce qui est des bétonneurs, c'était l'idéal. L'installation jetable et jamais réutilisée.
Ils en redemandent. Avec insistance. Mais ceci en réalité s'est généralisé à toute la société. Combien de fois voit on toujours les mêmes rues en travaux, au gré des changements de municipalités ?
Et, en fin de compte, avec l'investissement massue : "c'est pour faire beau", ou "c'était pas beau". Avec, bien sûr, l'impasse sur le coût.
Retour sur investissement : zéro.
Pour ce qui est du reste, notamment Grenoble, la ville traine les JO de 68 comme un boulet depuis. D'ailleurs la majorité des installations "utiles", sont simplement, les logements que ça a fait pousser de terre, à une époque où ils étaient demandés.
Mais comme ils ont été bâtis à l'époque des poubelles énergétiques. Et puis après, il faut les entretenir, et leur donner une vocation. Vocation qui se révèle, en réalité, déficitaire, toujours, et pas qu'un peu, et les budgets d'entretiens finissent de tuer les finances locales, qu'elles soient étatiques, ou pas.
Donc, pour aller au bout de la logique, on sauvegarde quelques installations, et on lourde les autres. Pour faire quelques économies sur des dépenses en inflations. Surtout que le pouvoir central a une furieuse tendance, à laisser complétement tomber les locaux, quand la lumière s'éteint.
LA différence, avec les JO de l'antiquité, dont on peut admirer les ruines, c'est que ces JO étaient toujours au même endroit, et ont duré très longtemps, plus d'un millénaire, et le nombre d'épreuves n'était pas en inflation constante. Et seul le premier était récompensé.
Aujourd'hui, c'est devenu un objet délice des bétonneurs locaux, ou pas. Et l'inflation des épreuves, aussi. Avec des athlètes emmerdants exigeants, qui veulent toujours le mieux pour leurs exploits. Rien n'est trop beau pour ces secondes de podium.
Bien entendu, la raréfaction des ressources fossiles fait que le coût de ces installations est en inflation constante. Et le retour sur investissement, inexistant le plus souvent.
En réalité, un clou chasse l'autre. Toutes les villes accueillants les jeux sont déjà très connues et surchargées de touristes. SI les spectateurs viennent, les autres, ne viennent plus. Effet d'éviction. Londres, ou Pékin, ne sont ils pas sempiternellement embouteillés ???
Pourquoi, donc, cet engouement ? D'abord, par le panem et le circenses, ensuite chaque fédération sportive veut la consécration des jeux, ensuite, on bétonne.
Résultats, quand on bétonne plus, ou qu'on bétonne simplement un peu moins, comme en Chine, ça risque de détonner.
Produire du charbon et de l'acier, c'est bien, mais ça sert à quoi ? En gros, le plus gros consommateur d'acier, c'est le bâtiment. On a beau avoir des centaines de millions de chinois, ça manque pour occuper tous les bâtiments construits, et surtout, coûteusement construits, et en plus, construits n'importe où.
D'ailleurs, visiblement, l'industrie chinoise se porte on ne peut plus mal... Et encore, on ne parle que de ces paramètres complétement débiles, qui ne veulent rien dire. Même eux, on n'arrive plus à leur faire avouer sous la torture, la moindre croissance...
les seules productions acier et charbon, indique une crise profonde en Chine. La raison en est la défaillance des débouchés, et le syndrome qui a atteint l'occident au début des années 1970, se montre ici à l'oeuvre. A une puissance 10. Et encore, la production est ici, souvent stockée...
1200 Millions de tonnes de capacités, 800 de production,
C'est le syndrome JO, où il faut bâtir pour bâtir, et après ???
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