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OU EN EST L'IMMOBILIER ?

6 Mars 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier, #Politique

Les loyers baissent partout en France. Certains disant que c'est le moindre rendement qui alimente la dégradation. En réalité, il n'y a aucun rapport de l'un à l'autre.

C'est la mentalité d'héritier. Un logement doit rendre. Point. Qu'il faille semer du grain de temps en temps ne vient pas à l'idée. C'est un trait commun chez les acheteurs que j'avais remarqué déjà il y a plus de 10 ans ; on achète, les loyers remboursent l'emprunt, après, c'est tout bénéfice.

Seulement, ça ne se passe pas comme ça. Parce qu'après tout, les travaux sont déductibles des loyers, et donc, réduisent l'assiette fiscale, importante.

Comme à l'époque ou l'impôt sur les sociétés était à 50 %, tout investissement était subventionné à moitié par l'état. Et poussait à investir.

Là, le propriétaire ne fait pas le distinguo entre les revenus ordinaires, et les revenus fonciers. Et dans un couple, il est rare que les deux fassent le distinguo.

C'est une activité indépendante, qui a des rentrées et des sorties, souvent imprévues, et sans la régularité d'un salaire. Bien venu dans le monde réel. Le monde paysan aussi connaissait cette manière de faire. Souvent les rentrées étaient rares, annuelles, et les sorties, quotidiennes.

Tout cela, c'est très loin d'une population marquée par le salariat.

En plus, quand un million de personne accèdent à la propriété, il est clair aussi que c'est un million de locataires en moins. La partie la plus solvable n'est plus dans le circuit de la location. Et les locations sont nombreuses.

L'immigration ? Des gueux insolvables.

Pour ce qui est des ventes, après le million de biens vendus, il y a un million d'acheteurs en moins. Simple, clair et net. Les plus solvables aussi. En général, quand on vous annonce un "atterrissage en douceur", c'est le hard landing qui se produit.

D'autres projets, comme Europa-City ont été retoqués.

Un ange passe et une époque s'éteint. On m'informe dans mon oreillette que certains maires, voyant vides, biens abandonnés et non entretenus, multiplient les arrêtés de périls et multiplient les démolitions.

D'ailleurs, les attentes de logements sont diverses suivants les régions, mais sans doute, partout, aucun besoin de construire, mais un grand besoin d'abattre beaucoup de nanards...

D'ailleurs, la multiplication des plans "sociaux", indiquent que l'économie meurt par endroit. Dernier en date, la grande récré en redressement judiciaire, et les bouffons de journalistes économiques qui parlent de "réinventer". Insupportables. C'est le summum du rien dire. L'économie, c'est très physique. Il y a deux siècles, on a eu beaucoup d'imagination, en en imaginant une, affranchie des contraintes physiques.

L'énergie se raréfie, les salaires baissent, et les zones industrielles disparaissent.
Le gross paris devrait coûter plus d'une centaine de milliards, on va jusqu'à parler de 700 milliards...

Il parait que Wauquiez a dit que dans quelques années, cela irait mal. Mais, comme le dit Jancovici, il n'a aucune idée de ce qu'il va réellement arriver. Il ne voit arriver qu'une crise économique et politique classique. Si violente soit elle, elle n'est rien à côté d'une crise d'effondrement. le migrant africain ? Il sera mort en route, pour le survivant, s'il existe, il y aura une fosse commune à l'arrivée.

Le sans cervelle, lui, vous sortira ; "Taxes américaines sur l’acier et l’aluminium : le protectionnisme ne fera que des perdants." Le protectionnisme, jusqu'à nouvel ordre, n'a fait que des gagnants, et les gagnants du libéralisme, hors, 1 % de la population (en étant large), on les cherche encore.

L'époque, décidément, c'est celle des Will. E. Coyot, qui court dans le vide...

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D
Bill Bonner, pas franchement un gauchiste, en rajoute une louche:<br /> http://la-chronique-agora.com/taxes-douanieres-trump/
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S
"Taxes américaines sur l’acier et l’aluminium". Et là, paf le chien, les représailles européennes sur les Harley-Davidson, le bourbon et les Levi’s. On sent bien l'attaque qui tue ou, par opposition, la forte soumission de l'UE aux US. Je serais Bruno Le Maire, je paraderais en disant que puisque on a fourgué à vil prix Usinor, Sacilor et tout ce qui utilisait leurs produits, depuis les chantiers de Saint Nazaire jusqu'à Alstom, on s'en fout. Et ce serait double pommade à Macron puisqu'il mettrait en exergue que celui-ci a bien fait de participer au dépeçage d'Alstom quand il était chez Hollande parce que, comme ça, on se mettait à l'abri de Trump. Joke...
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P
absolument pas. Il est vent debout contre cette mesure inique.
B
L'idée de la taxe sur le bourbon pourrait venir de Jean-Claude Junker ? ;-)
D
Que penser de cet autre papier?<br /> Le 5 mars 2002, le Président G.W. Bush imposait des taxes à l’importation de l’acier de 30%. La communauté internationale et l’Union Européenne en particulier avaient alors vivement protesté et menacé l’Amérique de rétorsion.<br /> La bourse avait très mal digéré l’annonce : une baisse de 30% du S&P 500, une chute du dollar et un afflux de capitaux sur le marché obligataire qui avait alors réduit les taux à 10 ans de moitié !En Décembre 2003, poussé par Wall Street,  les Etats-Unis faisaient marche arrière toute.
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A
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cum_hoc_ergo_propter_hoc
A
Equlibrer sa balance commerciale en introduisant une taxe globale et unique sur les importations afin de se protéger de pays ayant une politique mercantiliste pourrait se justifier. En théorie, cet équilibre devrait être le fruit des taux de change mais ceux-ci peuvent être influencés par d'autres paramètres.<br /> <br /> Par contre, introduire des taxes douanières à la carte dans certains secteurs, ne fait que favoriser ces secteurs non-compétitifs au détriment des consommateurs (par une hausse des prix) et des secteurs compétitifs (par des mesures de rétorsions diminuant leurs exportations).<br /> <br /> Quant au libéralisme, comprendre le "laissez faire", il a toujours été la bête noire des grandes compagnies. Elles préfèrent largement les subventions, les marchés captifs, les monopoles et les cartels, à la concurrence. Ce n'est pas le libéralisme qui a donné des milliers de milliards aux banques en 2008-2009, c'est le socialisme (socialisation des pertes).
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R
Comme tout le monde j'ai cru que courir après le fric me permettrait de sortir du fossé où je suis né. <br /> <br /> Pendant 20 ans j'y ai cru . Jusqu'à ce que je me rende compte que le système est parfaitement conçu pour vous piquer votre pognon avant même de l'avoir gagné !!!<br /> Résultat vous devez trimer comme un esclave pour payer des dettes. Un loyer, un credit EST une dette. <br /> <br /> Depuis 22 ans ans je suis dans le systeme rmi-rsa. <br /> Croyez le ou non , mon confort de vie a rarement été superieur dans les 20 années précédentes. <br /> <br /> Je ne parle pas de niveau mais de confort de vie. 90 à 95 % de vos dépenses de salarié n'est qu'un piege à cons !<br /> <br /> Galinette ! Quand tu veux faire tomber quelque chose , pousse le du coté où ça penche !!!
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F
Effectivement toutes les périodes ou le pouvoir d'achat du populo a grimpé c'est dans des<br /> périodes ou on ferme les frontières. ce qui se meure c'est la société bourgeoise qui a pris le<br /> dessus grâce aux machines en se débarassant des travailleurs. ce qu'on voit avec les avancées<br /> de l'IA durera ce que dureront les moyens énergétiques. c'est les dernières cartouches de<br /> la socíété bourgeoise.
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