LAISSEZ FAIRE LE MARCHE ? RIONS...
17 Septembre 2018 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Il parait que pour le nucléaire, il faut laisser "fonctionner le marché". En réalité, si on avait laissé fonctionner ce dit marché, il y aurait zéro centrales nucléaires dans le monde.
C'est phénoménal, le nombre de gens qui se sont gavés d'argent public, et qui après disent ; "arrêtons tout". J'avais vu ça, chez des industriels qui avaient miraculeusement oublié les subventions étatiques de 1939, les commandes de l'armée jusqu'en 1940 et celles de l'armée allemande jusqu'en 1944. En plus, celles-ci étant payée avec les frais d'occupations, ils n'étaient guère regardant sur les montants...
"Les énergies intermittentes, ce n’est pas la loi du marché." La même question se pose pour le nucléaire, qui n'est capable de fonctionner de manière rentable, qu'en ayant le débouché assuré de la consommation de base. Ce n'est pas non plus, la loi du marché, un débouché assuré.
"Le lobby anti-nucléaire se cache les yeux". En réalité, il n'y a pas de lobby nucléaire. Un lobby regroupe des intérêts économiques. Etre anti-nucléaire ne repose sur aucun intérêt économique quantifiable.
"Étude biaisée et médiatisation de complaisance". Un énergie qui plafonne et régresse, même en terme relatif, n'a pas sa place. Cela veut dire que l'investissement n'y est pas assuré, car pas rentable, sans une garantie étatique.
"La recherche renforcera le nucléaire". Mais bien sûr, et la marmotte met la tablette de chocolat dans le papier d'alu. Cela reste, pour le moment, une rengaine vieille de 60 ans. Mais tel soeur Anne, on ne voit rien venir.
Le paumé, de nos jours, c'est celui qui ne sait pas une règle évidente : "à l'avenir, climat ou pas climat, nous allons avoir dans les pays "riches" une "décélération" simplement due à la difficulté croissante à s'approvisionner en combustibles fossiles (qui représentent l'essentiel de l'approvisionnement). "
Le paumé, c'est le mec qui ne sait même pas dans quel monde il vit...
En réalité, il existe des chances que le scénario soit beaucoup plus rapide que prévu. Une crise politique, tel l'effondrement de l'URSS, conduit à des ajustements économiques rapides et drastiques, notamment chez les 40 % de branleurs (et qui savent qu'ils sont des branleurs), chez les 20 % qui sont des branleurs, mais l'ignorent (ou veulent l'ignorer) et croient faire des choses utiles, tout en faisant la morale à ceux "qui ne veulent pas travailler". On peut en citer un, devenu premier magistrat, alors que son expérience professionnelle est égale à zéro.
Hausse de la taxe foncière, fruit de la fin de la taxe d'habitation. Les élus très locaux, au niveau dépenses sont peut être pire que les élus nationaux...
Dans l'enfer pavé de bonnes intentions, il est clair que les paveurs sont nombreux et acharnés. Mais pas question de changer de mentalité.
L'avis de MLP est d'ailleurs clair. Le RN, même si sa direction est contestable (au moins médiatiquement), a un électorat cristallisé et qui s'en fout. Les autres partis ont des électorats de... Personnes très limitées intellectuellement parlant... Incapable de voir, regarder, sentir...
Quand à la chute, comme le pont Morandi, elle peut être très rapide... Sans doute Gênes existera dans mille ans. Mais le chaos n'aura jamais été surmonté.
La seule chose qui est sûr, c'est qu'un effondrement est certain, un empire, un pont, ou une infrastructure, c'est la même chose. l'incertitude n'est que dans la date de sa fin.
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