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INVENTION DU ZERO %

12 Février 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie, #Economie

Cela me fait penser aux guignols de l'info, et l'annonce de la candidature Balladur : "Je suis can, je suis can, je suis can"... etc...

Les taux à zéro %, c'est une escroquerie, mais pas celle qu'on croit. Au lieu de faire cette politique, et même celle des taux négatifs, qui concerne une dette, la Banque centrale du Japon avait une toute autre alternative, celle de faire fonctionner -réellement- la planche à billet, laisser les taux être ce qu'ils devaient être, et rembourser, par création monétaire, une partie de la dette. Là, on empile une dette à zéro % (de fait, une monnaie), et on laisse une création monétaire débridée, se continuer.
Ce sont deux manières de faire différentes. Dans un cas, on euthanasie le banquier central, et le banquier en général, dans l'autre, on le sacralise.

Dès fois que l'investissement aurait pu être utile... Là, depuis 20 ans, le taux zéro se poursuit. Et le pouvoir se situe dans la banque.
Ce qu'on appelle "investissement", ce sont simplement des jeux de sous.

En Europe, on aurait besoin d'investissements, dans le renouvelable.

En 2017 le renouvelable a dépassé ses objectifs 2020 dans 11 pays. Mais je vous rassure tout de suite, pas en France.

En 2017 la consommation d'énergie a augmenté de 1 % en Europe, avec une situation panachée. Beaucoup régressent, et quelques uns progressent, dont l'Espagne. C'est là où c'est le plus risible. En effet, aucune sagesse n'a été tiré de la bulle immobilière. C'est la construction, toujours aussi inutile, qui tire la consommation.

Après cela, on peut voir la panique générale des globalistes-européistes. Soros lui-même voit la dislocation de l'UE tel celle de l'URSS... Il dit ça pour nous faire plaisir ???

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E
si ils sont pas contents ils boufferont du LDB40<br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2019/02/13/20002-20190213ARTFIG00267-fonctionnaires-l-executif-devoile-sa-reforme-dans-un-contexte-tendu.php<br /> <br /> Là aussi va y avoir un réservoir de gilets jaunes<br /> http://www.lefigaro.fr/societes/2019/02/13/20005-20190213ARTFIG00288-le-patronat-abat-ses-cartes-sur-l-assurance-chomage.php<br /> <br /> Ah la startup Nation, en fait on revient juste au temps des canuts quoi, elle est où la modernité<br /> http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/start-up/2019/02/14/32004-20190214ARTFIG00002-malt-leve-25-millions-d-euros-pour-surfer-sur-le-boom-du-travail-freelance-en-europe.php
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G
Deux ans ferme requis contre Christophe Dettinger : François Boulo réagit sur RT France<br /> <br /> Entretien du 13/2/2019 avec François Boulo, porte-parole des Gilets jaunes de Rouen. Il analyse la décision du procureur qui a requis le 13 février trois ans de prison, dont un an avec sursis, et mise à l’épreuve contre l’ancien boxeur Christophe Dettinger.<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=zksGoY_ZmMQ<br /> <br /> Le verdict vient de tomber<br /> Procès #Dettinger : le boxeur vient d’être condamné à une peine de 30 mois de prison dont 18 avec sursis par la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris. Sa détention est maintenue… Et à propos de Justice, où est Alexandre Benalla en ce moment ? ????#GilletsJaunes<br /> https://twitter.com/SJallamion/status/1095794143626960897
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B
Ca me fait penser à ce chirurgien qui ampute la bonne jambe et laisse le patient avec la mauvaise.<br /> Le pauvre juge a été mal informé. Il croyait juger ben Allah. Personne ne lui avait dit que c'était Dettinger. Normal qu'il se trompe.<br /> ou alors Ben Allah est vraiment Akbar.
N
Attention, mon précédent commentaire concernant l'explosion du QG des forces Françaises à Raqqa est peut être une fake new. A voir.
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B
Non, ça semble confirmé (https://strategika51.blog/2019/02/14/syrie-une-attaque-a-lexplosif-passee-sous-silence-a-bien-vise-le-qg-du-renseignement-militaire-francais-a-raqqa/) :<br /> Syrie : une attaque à l’explosif passée sous silence a bien visé le QG du renseignement militaire francais à Raqqa<br /> Malgré un blackout total sur l’information et la censure militaire, un membre dirigeant l’instance politico-administrative des kurdes de Syrie a confirmé hier une attaque à la bombe ayant pris pour cible, mardi 12 février 2019, le quartier général du renseignement militaire français ainsi qu’une antenne de la DGSE (Direction Générale de la Sécurité Extérieure) dans la ville de Raqqa en l’attribuant à Daech.<br /> Des informations contradictoires diffèrent sur le vecteur de cette attaque à l’explosif mais toutes soulignent l’extrême précision des renseignements sur la base française à la disposition des assaillants. <br /> Certaines sources locales évoquent une motocyclette piégée appartenant à un courrier qui aurait explosé près d’un dépôt d’armes et de munitions. <br /> L’explosion, entendue à des kilomètres à la ronde et ressentie jusqu’aux postes avancés US, a détruit l’ensemble du bâtiment occupé par les services francais. Des forces des FDS ont accouru sur les lieux pour secourir les blessés.<br /> Des forces US auraient sécurisé le périmètre de l’attaque et bloqué les accès à ce qui reste du complexe.<br /> Des témoins oculaires évoquent des dizaines de morts et de blessés, notamment parmi les gardes kurdes du QG français.<br /> Côté français c’est le silence total et il semble que Paris ait tiré des leçons supplémentaires sur la censure militaire-particulièrement lourde et sévère en France, dans un théâtre d’opérations de l’attaque particulièrement meurtrière ayant visé ses forces à Sévaré et à Tombouctou, au centre et au nord du Mali en 2018.<br /> Nous détenons des indications précises sur la nature et les modalités du lobbying acharné et des pressions menés par des services gouvernementaux et des sous-traitants privés pour réduire l’impact sinon bloquer en amont certaines informations auprès des grands médias et même sur des plates-formes de patages de vidéos pour adultes comme cela est arrivé récemment pour le compte d’un pays très proche de Paris ayant subi une attaque terroriste horrible en termes d’image. L’Agence France Press joue un certain rôle dans le tri et la rétention de certaines informations à la requête du gouvernement et sous le prétexte de menace à la sécurité nationale ou aux intérêts stratégiques des grands groupes industriels. <br /> Enfin, cette attaque intervenue au milieu d’une offensive des FDS soutenus par la coalition internationale visant ce que les médias qualifient la dernière poche de Daech au Nord-Est de la Syrie se veut une réponse à l’appui militaire français grandissant aux FDS et autres groupes armés dans la région. Des unités d’artillerie françaises sont déployées en Irak près des frontières syriennes du côté d’Al-Qaïm, d’où elles pilonnent les positions que les forces kurdes veulent prendre d’assaut.<br /> Outre l’artillerie, des Mirages 2000D français stationnées au Nord de la Jordanie et probablement en Irak, mènent des raids aériens dans la vallée de l’Euphrate et dans le désert de Deir Ezzor.<br /> Cependant, des informations fiables venant du terrain indiquent que l’offensive en cours contre ce prétendu résidu de Daech piétine et se heurte à des difficultés croissantes.<br /> Le départ ou plus exactement le redéploiement des forces US de Syrie en Irak représente un véritable casse-tête pour le gouvernement de Paris et l’ensemble des réseaux souterrains et mafieux de ce que l’on pourrait qualifier d’État profond français qui s’acharnent non seulement à saboter toute initiative de paix en Syrie mais à faire perdurer le conflit en créant de nouveaux clivages tout en continuant à soutenir la rébellion. Il devient évident que pour Paris, ce n’est plus une question de soutien inconditionnel à Israël ou celui, intéressé, au Qatar mais une tentative désespérée de ne pas perde la face et permettre à Bashar Al-Assad de narguer encore une fois l’État profond français.
N
Il reste vrai que Macron fait sa guerre en Syrie, illégalement, et que ça coûte "un pognon de dingue"
D
Même les Russes n'y échappent pas !<br /> «Ce que nous voyons, c’est le résultat du capitalisme sauvage, juge ce dernier. Tout a été privatisé et personne ne se soucie du bien commun. Cela coûte trop cher à Lenenergo de déblayer autour des lignes électriques. Ils réduisent les effectifs et confient la tâche à des sous-traitants véreux.»<br /> <br /> https://www.letemps.ch/monde/russie-calvaire-dune-region-privee-delectricite-40-jours
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A
Merci Dany. N'en déplaise à notre incorrigible corrézien anonyme, les trois lignes que vous citez résument tout ce qui part en c.... aujourd'hui. Plus les excellentes remarques de notre hôte Patrick dans son article "Ambiance générale" et on peut deviner ce qui nous attend. Pendant ce temps certains croient encore aux bienfait du capitalisme sauvage (ou si vous préférez au capitalisme sans contrainte ou sans vraies contraintes : pourquoi faire après tout, chacun sait que les actionnaires sont totalement et parfaitement altruistes).
A
1. "capitalisme sauvage" est un terme péjoratif qui vise à dénigrer l'économie de marché pour instaurer une économie planifiée. Economie planifiée dont le rendement est faible puisqu'il n'y a aucune incitation à la productivité et un décalage entre la production et la demande des consommateurs. Les seuls bénéficiaires de ce genre d'économie sont les dirigeants et leurs petits copains (nomenklatura).<br /> <br /> 2. Quand une société a le monopole de la distribution d'électricité, ce n'est pas une économie de marché.<br /> <br /> 3. Nous vivons actuellement dans une économie qualifiée par Ayn Rand de mixte. Ayn Rand a décrit un pays à économie mixte comme étant : « En voie de désintégration, une guerre civile de groupes de pression se pillant et se dévorant les uns les autres ». L'économie de marché a disparu depuis que les banques centrales fixent les taux d'intérêt.
S
Heritage Foundation a publié son dernier index des libertés économiques. La France fait du surplace, se classant à la 71e place mondiale et dans le peloton de queue des pays européens (35e sur 44).
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D
Nous sommes d'accord, il n'y a plus d'économie de marché et "capitalisme sauvage" est devenu un pléonasme.
E
L'art et la manière de se faire pister par la CIA via In-Q-Tel<br /> <br /> https://www.linformaticien.com/actualites/ia/comment-la-cia-utilise-lintelligence-artificielle.aspx<br /> <br /> "...<br /> Comment la CIA utilise l’intelligence artificielle<br /> <br /> La CIA n’a pas attendu la signature par Donald Trump d’un décret pour pousser les administrations fédérales à adopter des solutions d’IA. L’Agence de renseignements en utilise dans plusieurs applications.<br /> <br /> Nos confrères de tech émergence en ont repéré quatre, initiées par quatre sociétés où l'Agence a investi :<br /> <br /> Découvrir des menaces et contrecarrer les attaques planifiées, avec Palantir.<br /> Neutraliser les cyberattaques par courrier électronique, avec Cylance.<br /> Zones topographiques par satellite, avec Orbital Insights.<br /> Identifier et prédire les troubles sociaux dans une région, avec Stabilitas.<br /> ....<br /> L’exemple de Stabilitas<br /> <br /> Stabilitas propose un logiciel du même nom qui, selon elle, peut aider les organisations à prévoir les troubles sociaux dans une région. Elle utilise une analyse des sentiments et une analyse prédictive. Stabilitas regroupe les articles de presse publiés en ligne, les bulletins météo, les médias sociaux et les bases de données privées pour identifier et afficher les régions sur la carte présentant des événements à haut risque susceptibles de créer un environnement dangereux. <br /> ....
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C
A "logique".<br /> <br /> Vous vous perdez dans des arguties.<br /> <br /> Déjà, mettons les choses à plat. Un taux à 0 (voire même négatif dans le cas de la BNS) ce n'est pas "bas".... C'est jamais vu, c'est même absurde.<br /> <br /> Ensuite, vous mélangez les théories classiques et la réalité.<br /> <br /> Baisser les taux, oui c'est fait pour que l'épargne cherche du rendement et donc s'investisse. C'est ce qui est écrit dans le manuel...<br /> <br /> Mais dans le Réel, au Japon, USA, Europe... ce n'est absolument pas l'explication.<br /> <br /> Les taux 0 n'ont qu'une seule fonction : sauver les banques et sauver les états (les 2 étant liés, on peut même dire que ce sont les 2 faces d'une même pièce, d'où l'erreur de vouloir sans arrêt les opposer).<br /> <br /> Le mécanisme est le suivant (et là je parle du Réel, pas des livres).<br /> -les banques et les états ont déconné : prêts gigantesques pour financer de l'immobilier (mais pas que.... tout est lié) à des valos absurdes. Dans le cas du Japon c'est le fameux "tokyo qui vaut plus que la californie", fin des années 80). Aux USA... les subprime... En Espagne, des prêts pour construire des immeubles vides, etc.<br /> <br /> -les dettes augmentent trop, en volume. La croissance ne suit plus. Rendement décroissant. Les emprunteurs peuvent de moins en moins rembourser.<br /> <br /> -le système est en overflow. Dès lors, le seul moyen de maintenir en vie le système, est de baisser les taux à 0. Il faut sauver les emprunteurs, et les banques. Si les premiers sautent, les valos s'effondrent, et les bilans des banques implosent. Premier temps.<br /> <br /> -Second temps : les banques centrales viennent en aide DIRECTE des banques : ce sont les programmes type LTRO : "je prête 1000 myards sur X mois... à 0.... mais attention avec de solides garanties, non mais alors".<br /> le gag était que les LTRO se suivaient... Quand il fallait rembourser le 1... le 2 débutait...<br /> Les garanties c'est absurde, c'est pour épater la galerie... c'est le papier que les banques achètent... avec l'argent gratuit des banques centrales ! Système circulaire.<br /> Quand on sait que la BCE par exemple acceptait le papier espagnol, italien en "garantie"... on se marre.<br /> <br /> -troisième temps : la deuxième face du système, les "états" rentrent dans la danse : ils émettent du papier de merde... acheté immédiatement par les banques commerciales... avec le pognon gratuit des BC. <br /> Au passage, elles se font une marge de folie (plus les taux baissent, plus les valo montent). Elles ont pu ainsi fourguer toute la merde étatique, à des prix très élevés.... la BCE étant derrière).<br /> <br /> C'est de la cavalerie, mais les gens n'y voient que du feu, et ne comprennent toujours rien.<br /> <br /> -quatrième temps : ça ne suffit toujours pas, car les banques commerciales sont frileuses (elles savent !)... Et donc la banque centrale doit intervenir DIRECTEMENT : ici, ce sont les fameux programmes du type "QE".<br /> J'ai pris l'exemple de la BCE, mais toutes les BC ont fait la même chose.<br /> <br /> Et là encore, personne ne prend la mesure de la démence à l'oeuvre : chaque mois la BCE achètait pour 60 milliards d'euros.... de papier. Y compris de sociétés... privées ! (les copains). Ou semi publiques (les copains encore). Actions, obligations... Et au prix fort. C'était la fête.<br /> <br /> Bref : il est absurde de continuer à avoir des lectures "classiques", "livresques" de tout ce bordello. Ce faisant, vous vous perdez, tout se brouille, et vous finissez pas tourner en rond.<br /> <br /> Rien n'est "normal" depuis 20 ans. Continuer à sortir les théories universitaires sur l'efficacité, les modalités et les objectifs d'une "politique monétaire accommodante", de taux bas, confine au grotesque quand on liste froidement ce qui se passe depuis 20 ans.<br /> <br /> Les BC obscurcissent délibérément le Réel, afin d'enfumer les gens. Et nombreux sont les analystes qui continuent de confondre causes et effets... Et qui achèvent d'opacifier le brouillard.<br /> <br /> Il y aurait beaucoup à dire sur les "effets" réels, concrets de toutes ces actions. Car là aussi, les gens pensent que ce ne sont que des jeux d'écriture comptables... Le Système promeut cette idée.<br /> <br /> Et c'est tellement efficace, qu'on continue à nous bourrer le mou sur le mode : "au lieu de filer du fric aux banques, ouin ouin, il vaudrait mieux le donner aux gens, ce serait plus efficace".<br /> <br /> Ils ne comprennent même pas que... c'est ce bordel de "banques".. QUI LES MAINTIENT EN VIE !<br /> <br /> Démonstration :<br /> -la société ZOB s'est endettée au-delà du raisonnable, pour financer des projets idiots (imaginez Areva qui achète du sable pour plusieurs milliards d'euros pensant que c'était une ressource précieuse...)<br /> <br /> -elle ne peut pas rembourser. Elle a 50 000 employés, tous bien payés, bien planqués (imaginez EDF)<br /> <br /> -"normalement" : cette société devrait déposer son bilan... Tout le personnel à la rue. Chômage. Game over. <br /> <br /> -la BCE grâce au QE, va racheter tout le papier de ZOB... <br /> <br /> -ZOB est sauvée... Les banques continuent de lui prêter du fric (puisque la BCE est derrière). Et ses 50 000 employés peuvent continuer à faire grève, à faire des manifs, et à demander la mort... des banquiers...<br /> <br /> Ironique, non?<br /> <br /> Même chose avec les états.... Italie, Espagne, Grèce, France... devraient virer des MILLIONS DE FONCTIONNAIRES, parasites, qui ne font rien. Mais qui sont "payés".<br /> <br /> La BCE et les banques leur viennent alors à l'aide... elles achètent la dette de ces états... Bilan... ces millions de parasites-consommateurs-électeurs peuvent continuer à acheter des voitures (allemandes), à bouffer, et à payer... des impôts, etc. Et à voter Macron, Merkel, Monti, Rajoy etc.<br /> <br /> NOUS VIVONS TOUS PAR ET GRACE AUX BANQUES (centrales et commerciales).<br /> <br /> L'état c'est la banque, et la banque c'est l'état.<br /> <br /> Le Système parvient à se maintenir. C'est prodigieux. Et ça va durer encore très longtemps.
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J
"anonymous1914/02/2019 15:22<br /> <br /> Un dernier détail que Christophe n'a pas mentionné.<br /> <br /> <br /> Tout cet argent nouvellement créer chasse la même quantité d'actif. Donc le prix des actifs augmente beaucoup plus vite que les salaires et les retraites.<br /> <br /> C'est donc un énorme transfert de richesse des "sans-actifs" vers les détenteurs d'actifs."<br /> <br /> n'est ce pas ce que Marx désigne par l'expression "travail mort" et travail vivant" , ce travail mort ui dépasse en le travail vivant au point de zombifier l"économie .?
L
Je voulais juste rajouter une chose. En fait le problème dans un jeux cela consiste en premier d'en connaitre les règles. Ensuite tu fait comme tu veut ! tu triche, tu est malin, ou tu ne triche pas parce que c'est un jeux. Puis ensuite si tu triche est que tu as un gros flingue l'autre soit il sort le flingue soit il arrête de jouer. C'est comme faire crédit a un salarié et faire un crédit a l'état, C'est qui qui as le flingue. Le problème c'est lorsque le shériff et pour les bandits. Ou que les deux se sont mis d'accord pour un objectif commun. Commun entre eux, pas commun dans le sens, bien commun ;))
L
l'important c'est déjà de comprendre le mécanisme. Lorsque la banque centrale donne des intérêts elle les donnent a tous ceux qui le soir vont transférer leur avoirs sur son compte. Une grande entreprise peut par exemple mettre toute sa trésorerie a la banque centrale et se faire payer des intérêts. Ou prêter sa trésorerie sur le marché pour des durées variables. Et cela reportait pas a l'époque.<br /> Imagine le pays ZOB, la france, qui investi les actifs des retraités par exemple. Et qui se prends une tôle sur le marché. Tu as deux solutions, soit tu dit Zob aux retraités, si c'est un fond de pension privé, mais si c'est un fond d'état ou garanti par l'état. Tu fait comment. Pareil pour une entreprise stratégique. Tu fout tout le monde dehors ?<br /> Bien sur que non. Il faut bien trouver des solutions et il on trouvé le QE. <br /> <br /> Mais si on en est là c'est bien parce que quelques chose a foiré ou qu'il y a eu arnaque.<br /> Le problème est que la financiarisation de l'économie cela permet de faire beaucoup d'arnaque et que les politiques y sont pour beaucoup. Mais l'arnaque elle n'est pas fait pour les gros mais pour les petits.<br /> <br /> Mon dernier post ne visait qu'a faire comprendre les gros mécanismes. Mais si tu lis bien. Je parle du coeur du problème qui est celui de la valorisation. Et c'est cette valorisation qui permet les arnaques.<br /> <br /> Mais a l'heure actuel le taux 0% sert aux états et entreprises qui se sont fait avoir de pouvoir se refaire a moindre cout. Cela ne va pas plus loin. <br /> <br /> Les politiciens ont laissé faire les banquiers et encore d'habitude il ont merdé. L'état n'est pas la banque il s'en sert mais il peut aussi peut se faire avoir. Et nos politiciens se sont fait avoir, mais dire qu'il ne le savait pas, là j'ai du mal a y croire.<br /> <br /> Les problèmes ont toujours les mêmes causes, une forte inflation de l'immobilier, des actif financiers et autres jouet. Et se sont les banquiers qui en sont souvent a l'origine. <br /> Maintenant c'est l'immobilier, hier les technos, avant hier les obligations ext ...<br /> <br /> L'objectif c'est d'évité de se faire rincer. Et pour cela il faut comprendre les mécanismes.
A
PS: Jérôme, quelqu'un qui cherche à comprendre n'est jamais un con. <br /> Un con, c'est quelqu'un qui ne veut pas progresser, pas évoluer.
A
Un dernier détail que Christophe n'a pas mentionné.<br /> <br /> Tout cet argent nouvellement créer chasse la même quantité d'actif. Donc le prix des actifs augmente beaucoup plus vite que les salaires et les retraites.<br /> C'est donc un énorme transfert de richesse des "sans-actifs" vers les détenteurs d'actifs.
A
Je ne vous suis pas complètement. Vous dites "Les taux 0 n'ont qu'une seule fonction : sauver les banques et sauver les états" (au sens d'Etats avec une majuscule). Oui pour la première partie de l'affirmation (plus exactement "certaines banques" celles que les intéressés ont appelé eux-mêmes non sans toupet "too big to fall", fallait oser: voilà des entreprises privées qui s'estiment au dessus des règles qui les ont conduites où elles sont). Pas du tout sur la deuxième. Les taux 0 ont pour but donc de sauver les banques ou même plus clairement le système financier en permettant aux banques de continuer l'arnaque consistant à prêter aux Etats avec intérêt. On en arrive à ce truc paradoxal que les banquiers qui ont promu le système actuel pour empêcher les Etats de s'autofinancer par leur banque centrale à taux 0 et les obliger, en payant des intérêts substantiels, à "mieux gérer" (oubliant fort à propos de rappeler que le financement d'un Etat c'est aussi l'investissement qui nécessite le plus souvent d'emprunter), ces banquiers donc se sont retrouvés dans une situation similaire (emprunter à taux 0) mais en pouvant prêter à leur tour avec intérêt. D'aucuns diront qu'il faut tout privatiser. Bref au lieu de trouver un juste milieu on navigue d'un extrême à l'autre. Tout ça pour dire que si le système aujourd'hui est au bord de l'implosion c'est bien parce qu'on a laissé faire les banques (qui ont joué au poker systématiquement, pourquoi s'en priver il n'y avait pour ainsi dire plus de règlementation) et obligé les Etats donc les contribuables à s'endetter à vie. Tout le reste c'est du surplus (américain). Le taux 0 ne sauve pas les Etats, tout au plus il permet de continuer ainsi. Le jour où de vrais dirigeants interviendront comme en Islande, on pourra nettoyer les écuries d'Augias. Si l'Etat veut, demain il nettoie le système et condamne les banques (ça passe par des nationalisations, oh quelle horreur aujourd'hui inacceptable! C'est pourtant la seule solution qui converge d'ailleurs vers ce que vous dites car dans ce cas, réellement, l'Etat c'est les banques et inversement).
J
Super intéressant votre présentation.<br /> Je suis un jeune con qui ne comprend pas grand chose à l'économie donc merci bcp<br /> <br /> Jespere bien vous relire
G
Terrifiant, Laurent Alexandre, un chirurgien-urologue, fondateur de "doctissimo" et transhumaniste, dans ses délires<br /> <br /> DÉMONSTRATION DE MÉPRIS DE CLASSE À DESTINATION DES GRANDES ÉCOLES Quand les élites affirment que « les gilets jaunes sont des êtres substituables » Laurent Alexandre, fondateur de Doctissimo, transhumaniste convaincu, chroniqueur dans Le Monde, L’Express et influent soutien politique du gouvernement depuis l’élection d’Emmanuel Macron. Lors d’une conférence destinée aux étudiants VIP de Polytechnique, ce dernier affirme carrément que LES GILETS JAUNES, qu’il appelle « LES INUTILES », sont des êtres intellectuellement inférieurs, incapables de comprendre les enjeux du monde actuel tandis qu’heureusement, les élèves des grandes écoles, « LES DIEUX », sont là pour diriger les masses et les guider vers la raison. Le type est manifestement taré. Cela est d’autant plus inquiétant qu’il dispose d’une influence certaine dans les sphères politique, éducative et médiatique… Malheureusement, ce n’est pas un cas isolé. De tels discours reflètent la déconnexion totale des « élites », leur mépris de classe et leur paternalisme maladifs.<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?time_continue=24&v=kyLysKUMyyU
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B
Signe des temps, le groupe Air-France-KLM veut faire remonter la part de la clientèle haut de gamme dans ses avions, afin de maintenir ses marges.<br /> https://www.lepoint.fr/economie/le-guide-de-survie-des-compagnies-aeriennes-francaises-13-02-2019-2293111_28.php<br /> <br /> Ce qui se dessine ainsi, c'est que quelques compagnies capteraient la clientèle aisée leur permettant de maintenir leur marge. Les autres compagnies récolteraient la clientèle "éco" et à terme devraient faire faillite les unes après les autres.
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N
Hors sujet mais ...<br /> <br /> Une explosion a secoué le mardi 12 février vers 19 h, heure locale, la cellule de renseignement et d’espionnage des forces françaises, située dans un lieu qui était avant la guerre une usine sucrière, à Raqqa, en Syrie.(source http://www.jacques-tourtaux.com/blog/syrie)<br /> <br /> Aucune allusion dans aucun journal Français. Les Français pourraient apprendre que Macron faits sa guerre en Syrie, Rafales a l'appui, et que ça coûte "un pognon de dingue" aux contribuables.
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A
Jean-Marc Jancovici et Philippe Bihouix : Croissance et Effondrement<br /> <br /> https://www.youtube.com/watch?v=NQkjhugvekI
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S
Ah, ah, merci de m'avoir devancé.... A regarder absolument! Enfin, écouter surtout.
L
Pour le japon les taux d'intérêts sont bas depuis 1997 c'est a dire depuis que leur marché immobilier c'est cassé la gueule. La aussi il ont fait l'inverse des occidentaux, qui eux baisse les taux pour maintenir la hausse immobilière. <br /> L' intérêt des taux bas et qu'il ne rémunère pas l'épargne. L'épargne doit donc être investi sous une forme ou une autre. A l'intérieur du pays ou a l'étranger. Lorsqu'un pays est déjà bien endetté il est difficile de l'endetter encore plus. Le cout du crédit doit donc être le plus bas possible. <br /> Il y a un avantage lorsque l'efficacité économique est là. Taux bas pour les citoyens du pays et prêt des bénéfices aux autres pays qui eux fournissent des taux haut. Et une certaine stabilité monétaire. Le japon comme l' angleterre sont deux des pays qui on sut maintenir leur parité OR depuis 1980, même il cela a bien varier entre temps. <br /> Un taux d'intérêt bas n'est pas spécialement la sacralisation des banques, puisque leurs revenu en dépendent. Cela les obligent juste a faire encore plus de crédit pour maintenir leur marge bénéficiaire. <br /> Ce qu'il faut regarder c'est le différentiel entre le taux de la banque centrale et celui du marché bancaire. Si la différence est en baisse la banque perd sinon elle gagne. Là ou la banque va se refaire c'est sur les taux a la consommation qui eux restent très élevés, sur les agios (découvert) exct ...<br /> <br /> Le taux bas a pour but de forcer a investir, a dépenser et a s'endetter. Ils rinces les rentiers. Et on doit s'attendre a de l'inflation, mais se n'est pas toujours le cas, surtout lorsque la baisse des taux et consécutive a une bulle immobilière, un surendettement. <br /> <br /> Le vrai problème monétaire et économique c'est l'augmentation de l'épargne, la thésaurisation. La part de croissance qui est stocké sous forme monétaire, épargne, placements pour lequel il faut trouver des débouchés, une rentabilité. Lorsque cette épargne est trop importante et trop rémunéré, elle ne circule plus, seul une petite partie des intérêts circulent. L'autre partie continue elle a augmenter l'épargne et donc l'intérêt suivant. <br /> <br /> La contradiction du capitalisme est que d'un coté on sacralise le capital, l'épargne, mais que de l'autre cette épargne ne sert plus a consommer la production capitaliste, puisqu'elle reste en stock. C'est le problème de l'obèse qui stock plus qu'il ne fourni d'effort. Il capitalise du gras, chacun sa manière d'interprété le capital ;)).<br /> <br /> Que doit faire un état pour remettre se capital en action. La chose la plus simple dans un premier temps est de créer de l'inflation, déflation monétaire, afin de forcer le rentier a dépenser de peur de voir son capital ne plus rien valoir. Et c'est a se moment précis que l'enchainement des choses devient dangereux. Le capital qui était investi se déplace vers un autre support et la quantité de capital a investir diminue. Là on créer de l'endettement a la fois pour ceux qui transforme leur épargne en biens réelle, est qui doivent s'endetter pour mais aussi pour ceux qui se servaient de cette réserve de capital qui n'est plus disponible. C'est dernier doivent eux aussi s'endetter autre part pour continuer leurs activités. Et c'est a se moment que les banques centrales interviennent pour créer la capital demandé. <br /> <br /> En fait il y a quatre ondes économique, la première le stock de capital disponible et la seconde étant la consommation et la troisième le stock de rémunération et le quatrième la confiance dans la monnaie. Il y en a bien une autre la valorisation des biens. Mais c'est beaucoup plus subtile et compliqué.C'est même le coeur du moteur et il est composé d'un grand nombres d'ondes sous-jacente. Mais il peut être résumé de la manière suivante. Plus la valeur augmente plus le stock de capital pour l'échanger doit être élevé. Il n'y a pas de création de richesse il n'y a qu'augmentation de sa valorisation dans le temps. La masse monétaire suis la valorisation.<br /> <br /> Si les prix restaient fixe. Il ne faudrait plus de capital que pour financer et consommer les nouveaux biens crées. Et la masse monétaire augmenterait en fonction de la création des nouveaux biens. Si la valeur des biens augmentent. La masse monétaire doit augmenter de (nb biens * taux d'augmentation) + (nouveau biens). Se qui fait beaucoup. <br /> <br /> Se qui explique que les possesseurs de biens s'enrichissent tandis que les possesseurs de rentes s'appauvrissent. Et tout varie dans le temps. <br /> <br /> Ensuite se n'est qu'une histoire de stratégie et de moyen.
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S
Ah ah ah, hors-sujet, mais je sens qu'on va se marrer: Soral revient du Vénézuéla. On va en apprendre des vertes et des pas mures. Des coucourdes bien sûr.
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A
Je ne le vois pas tout à fait comme ça. Essayons de faire appel au bon sens. Dans la méthode 1, la banque centrale ne file pas en théorie du pognon gratuit (0 %) aux banques commerciales. Elle "donne" du pognon gratuit en échange de garanties qui sont souvent, dans les pays occidentaux, des créances pourries (irrécupérables). Autrement dit, la banque centrale permet aux banques commerciales de perdurer dans un système en complète perdition (c'est une question de temps, à mon avis très court, avant que le château de carte ne s'écroule). C'est une création monétaire dès lors que les garanties apportées en échange sont illusoires.<br /> La méthode 2 est à voir sous l'angle ancien des rapports de hiérarchie entre l'Etat et la banque centrale. Aux temps anciens où l'Etat était souverain, il pouvait emprunter à taux 0 auprès de la banque centrale, chose naturelle, qui ne choquait personne jusqu'à ce que les ultralibéraux viennent raconter n'importe quoi. Il n'y avait pas création monétaire mais simplement une sorte de mobilisation de créances d'Etat lui permettant de dépenser à l'avance un argent qu'il récupérait ensuite (grâce aux impôts et autres taxes) et remboursait à la banque centrale (ce pouvait être un emprunt perpétuel, mais ce n'était pas le but) avec certes un risque d'inflation). Evidemment, vous entendez dans ce cas hurler les ultralibéraux car il n'y a que les marchés qui peuvent gérer tout ça (je me souviens de quelqu'un disant (ici ou ailleurs je ne sais plus) que si l'Etat français, comme c'est son droit absolu, refusait aujourd'hui de rembourser des dettes ou refusait plus habilement de payer des intérêts pour ses emprunts, de façon rétroactive, ce qui reviendrait presque au même, il ne pourrait plus emprunter auprès des marchés, comme si c'était une nécessité absolue. Mais il y a quand même un problème, majeur, et peut-être créé à cet effet, la mondialisation a entraîné une perte de puissance agricole et industrielle dans les pays occidentaux telle que ces pays ne peuvent plus approcher un semblant d'autosuffisance et donc se passer d'emprunter (sous-entendu auprès des marchés, en devises étrangère) pour importer. Cela, couplé avec d'autres éléments (comme les unions supranationales) fait que en résumé, pour le moment, on l'a où vous savez et donc l'Etat français va continuer un certain temps (jusqu'à ce qu'il y ait de très gros problèmes internes) à allouer une partie non négligeable de son budget (entre 15 et 20 % actuellement je crois) à rembourser des établissements financiers et autres spéculateurs du fait de son obligation d'emprunter sur les marchés depuis plus de 45 ans, toutes sommes qui auraient été bien utiles pour faire perdurer nos systèmes de protection sociale etc.
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A
enfin un qu'à compris qu'on peut reprocher beaucoup de chose aux migrants...mais pas qu'ils ruinent la sécu...LA FAILLITE DE LA FRANCE C'EST NOUS - EN FAIT EUX - TOUT SEUL COMME DES GRANDS...
A
", il ne pourrait plus emprunter auprès des marchés, comme si c'était une nécessité absolue."<br /> - Ce n'est pas une nécessité absolue pour l'Etat d'emprunter auprès des marchés. Il lui suffit de mettre fin au déficit budgétaire.<br /> <br /> "du fait de son obligation d'emprunter sur les marchés"<br /> - Quand l'Etat a un déficit budgétaire et qu'il n'emprunte pas sur les marchés, la seule solution, c'est d'une manière ou une autre la planche à billet. Planche à billet qui n'est rien d'autre qu'un impôt sur les agents économiques les plus éloignés de la source: les salariés et les retraités.<br /> <br /> "ces pays ne peuvent plus approcher un semblant d'autosuffisance et donc se passer d'emprunter pour importer."<br /> - Rien n'empêche un pays d'avoir une balance commerciale équilibré. A part le refus de sa population d'accorder son train de vie à ses revenus.<br /> Et même si une population "décide" de vivre à crédit, c'est elle qui emprunte sur les marché en devise étrangère pas l'Etat. (par l'intermédiaire des banques)<br /> <br /> " l'Etat français va continuer un certain temps à rembourser des établissements financiers"<br /> - l'Etat français ne rembourse rien du tout. Il ne paye même pas les intérêts. Il emprunte de plus en plus.
C
"La hausse de 5,9% TTC, censée entrer en vigueur le 1er mars, attendra la fin de la «chauffe hivernale», a prévenu l'exécutif mardi." (fin de l'hiver).<br /> <br /> Sympa ! Le mougeon au lieu d'être tondu "printemps"... sera tondu "hiver" !<br /> <br /> Merci qui les Gilettes ?<br /> <br /> Merci Jacquie et Michel !<br /> <br /> Ah non zut, je me suis trompé de trou, enfin de slogan.
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F
si soros confirme que l'UE c'est l'URSS alors ....
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C
"Ce sont deux manières de faire différentes. Dans un cas, on euthanasie le banquier central, et le banquier en général, dans l'autre, on le sacralise."<br /> <br /> Pas tout à fait d'accord. <br /> <br /> Le "0%" permet de durer plus longtemps.<br /> <br /> Ca fait donc 20 ans que le Japon est à "0 %" (déjà cette durée devrait nous interpeller, j'avais déjà pris cet exemple dans un précédent commentaire pour illustrer le fait qu'il va faudrait être très, très patient... on sous-estime la résilience du système.<br /> <br /> Reprenons l'opposition que vous décrivez :<br /> <br /> METHODE 1<br /> -baisse à 0... La banque centrale file du pognon gratuit (0 %) aux banques commerciales... qui sont chargées d'acheter de la dette émise par le Trésor (japonais), mais aussi "filer du blé pour financer des projets à la con". (la BCE fait rigoureusement la même chose). Ce sont les fameux "ponts qui mènent nulle part" qui ont été construits en grand nombre au Japon.<br /> Mais c'est aussi la banque centrale qui achète (elle-même) des dettes, des actifs, destas de de saloperies (sans oublier le copinage...)<br /> Cela se voit dans le bilan des banques centrales : ce sont les fameux QE.<br /> <br /> Rappel pour les jeunes : la BCE par exemple ACHETE CHAQUE MOIS pour 60 MYARDS de conneries en Europe (des obligations de sociétés... privées mais oui, semi privées, des actions etc...).<br /> <br /> ZH a un très bon chart : toutes les 6 grandes banques centrales continuent de faire cela... Sauf la FED.<br /> https://www.zerohedge.com/s3/files/inline-images/Central-Bank-Balance-Sheets-020619%20%281%29.png?itok=WCl_LIJx<br /> <br /> METHODE 2 " faire fonctionner -réellement- la planche à billet"<br /> La banque centrale imprime du pognon, et s'arrange... pour le distribuer directement... aux gens (hausses de salaire, trucs gratuits etc.). C'est bien ce que vous voulez dire ?<br /> <br /> Bilan, inflation (officielle cette fois)... les taux d'intérêts montent... La banque centrale imprime davantage pour "rembourser les intérêts".... Cercle vieux... Ca se finit (TOUJOURS) en Zimbabwe y'a bon bwana.<br /> <br /> Etes vous d'accord avec ma description des 2 méthodes ?<br /> <br /> Rationnellement, et toujours du point de vue du système : la méthode 1 permet de... durer plus longtemps que la méthode 2 !<br /> <br /> Le résultat est grosso modo le même (c'est à dire pas d'amélioration, ou de guérison de la maladie, et à terme l'arrêt cardiaque).... mais avec la méthode 1 on fait durer bien plus longtemps le système... or c'est l'unique "victoire" que le Système cherche.<br /> <br /> Ergo : pourquoi voulez-vous que l'on passe à la méthode 2 ? !!!<br /> <br /> Le pouvoir s'est toujours "situé dans la banque" !<br /> <br /> Pour le coup, je ne comprends pas cet accès de naïveté de votre part. Ou alors je n'ai pas bien compris le propos de votre billet.
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A
Vous avez travaillé dans le domaine de la comptabilité, je crois.<br /> <br /> Une banque, même centrale, a un bilan. Les billets de banque sont au passif et la dette de l'Etat (mais pas uniquement) est à l'actif.<br /> La Banque centrale ne peux pas rembourser la dette de l'Etat, elle peux juste la racheter, la monétiser.<br /> <br /> Pour rembourser la dette de l'Etat avec la planche à billet, il faut que ce soit l'Etat qui fasse tourner la planche à billet. Billets qui viennent alors remplacer les emprunts d'Etat. En fait, dans ce cas on remplace un emprunt limité dans le temps et avec intérêt par un emprunt perpétuel sans intérêt.
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