LUTTE DE POUVOIR ET NEO-LIBERALISME...
7 Novembre 2019 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités, #Economie, #Politique
Aux dernières nouvelles sur la "politique", d'immigration, ou plutôt l'absence de politique, on comprend vite une chose. Nos gouvernants sont complétement paumés.
les élites ne méritent pas le nom d'élites, mais celui de connards patentés, imbus de leurs personnes, et imperméables à toute réalité.
A l'image des dirigeants soviétiques, ce n'est pas la faute de leur idéologie si elle ne fonctionne pas, c'est la faute de la réalité, qui doit se conformer à ce qu'ils en attendent.
Bien entendu, aucune chance que cela se produise.
Romaric Godin nous prédit fusion du néo-fascisme et du néo-libéralisme. En somme, une dictature des riches. C'est évidemment ignorer totalement la donne populaire qui fut celle du fascisme et du nazisme, et de la réduction, des riches, à rien du tout, à de simples exécutants, utiles certes, mais changeables et éliminables.
En plus, les années 1930 n'étaient pas celles d'aujourd'hui. La donne énergétique, en pleine déconfiture change un peu (en réalité, énormément), le tableau. Tout bonnement, le régime économique s'effondrera, la monnaie se liquéfie, et deviendra vite sans valeur.
On a vu les troubles du Chili, arriver inopinément. Enfin, inopinément pour ceux qui pensaient qu'ils étaient impossibles. En réalité, la période Pinochet a été un étouffoir, mais le feu a couvé longtemps sous la braise, contrarié par l'essor de la production de cuivre et de son prix. Quand elle plafonne, et que le prix se réduit, que la population a augmenté et rendu cet essor, finalement, sans objet (un sur-place, quoi), on est devant les fondamentaux.
La dictature militaire de Pinochet montre les limites. Et surtout, renvoi à la définition antique du tyran. "Le bienfaiteur et protecteur du peuple". Contre leurs élites, aristocraties, oligarques. Cela nous renvoi aussi à des personnages colorés de l'histoire, genre Ivan le terrible. Ou tous les césars, grands exterminateurs de sénateurs. En général, les prétoriens de toutes époques, sont des gens d'origine très modestes, même si leurs petits enfants ne le sont plus.
Les importants semblent penser qu'ils seront toujours du côté du manche. C'est une immense erreur. Il y a évidemment, dans l'histoire, une tendance à la reconstitution générale des importants psychopathes. Mais avec son pendant : des souverains qui les exterminent, parce qu'ils pensent qu'ils peuvent aspirer à prendre leur place, ou simplement, parce qu'ils les ont pris de haut. Sarkozy, par exemple, n'aimait pas certains milliardaires. D'ici peu, il y aura passage du stade de la haine, à celui de l'écrasement.
D'ailleurs, ça sera si facile... Un homme seul, même milliardaire n'est qu'un homme seul.
Monde : la production automobile, base de l'économie mondiale, se sent mal, très mal. Si l'immobilier aussi tangue, que reste t'il ? La start up nation ??? En réalité, la plupart des "start up", méritent mal leur nom, mais sont des "start down".
Europe : la rivalité germano-franque ressurgit. Pour le moment feutrée ? Pour combien de temps ??? Grâce à cette monumentale connerie qu'est l'UE, on verra ressurgir le spectre de la guerre ? Et les polonais qui recommencent leurs bêtises, à vouloir exciter russes et allemands, en pariant sur l'allié lointain, les USA ? Ils n'ont rien appris de l'histoire ??? Ils veulent se faire repartager ??? Ils y ont pris goût ces branquignols ???
Staline qui était un homme avisé, a toujours eu pour souci de se faire passer pour "modéré", de ne jamais endosser la responsabilité des terreurs, et de prendre le rôle de celui qui l'arrêtait. Grande leçon à méditer pour notre président friand de LBD.
Le soulèvement du Chili montre qu'un jour, la peur disparait. Cela était quasiment le cas en URSS de 1940, et si Hitler avait utilisé la haine du régime, au lieu de massacrer sans limites, sans doute, celui-ci n'aurait pas tenu. On voit la limite de la force. Dans ce cas précis, la politique de sauvage entraine la fusion de l'URSS avec l'idée nationale russe, et a donné 50 ans de vie au régime.
Autre idée forte, aucune dictature n'est perdurable, si elle n'apporte la prospérité.
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