IMMOBILIER : LE RETOURNEMENT DE TENDANCES...

"Même avec toutes ces actions, les familles ont tendance à retourner ensemble dans un plus petit nombre total de résidences. Cela se produira en partie parce que les citoyens ne voudront pas être accablés par encore plus de dettes s'ils peuvent l'éviter. De plus, les citoyens plus âgés ne voudront pas emménager dans les établissements offrant des soins aux personnes âgées car ils savent que les restrictions COVID peuvent limiter les personnes avec ces personnes peuvent avoir des contacts. Ils préféreront de loin emménager avec un parent, si quelqu'un accepte en échange d'un paiement mensuel convenable.

[6] Au fur et à mesure que les familles élargies ensemble emménagent, le nombre total de logements requis aura tendance à baisser. Les prix des logements ont tendance à baisser, en particulier dans les zones où les citoyens ne veulent plus vivre. Les gouvernements encouragent les banques et autres créanciers hypothécaires à détourner le regard lorsque les prix baissent, mais à mesure que les maisons seront vendues, cela deviendra de plus en plus difficile à faire. Dans de nombreux cas, lorsque les maisons sont vendues, les prix de vente tomberont en dessous du solde de la dette en cours. Les gouvernements adoptants des lois interdisant aux institutions financières d’essayer d’obtenir le manque à gagner auprès des citoyens, du moins jusqu’à la fin de la crise."

Le "Besoin structurel", de plus de logements, se brise ici sur deux écueils. Le manque de ressources minérales et le manque de ressources financières. Donc, logiquement, les ménages se regroupent, parce que, comme il a été constaté aux cours d'enquêtes sur la pauvreté dans les années 1970-1980, le paramètre solitude-cohabitation, relativise ou aggrave certaines choses. 2 pauvres regroupés mutualisent les dépenses contraintes, et peuvent se révéler moins pauvres, 3 pauvres regroupés peuvent retrouver des marges de manoeuvres. le rôle des retraités, même avec de faibles pensions, peut se révéler crucial. Pour une génération, ce peut être un amortisseur puissant, et l'on ne chauffe pas plus et souvent moins, un logement avec 5 personnes qu'avec 2.5. Pour les fluides, il peut y avoir une consommation supplémentaire, mais restreinte. Et, de toutes façons, les abonnements ne se cumulent pas.

Dans le cadre du développement du chômage, il peut être judicieux de s'occuper de ses propres vieux, comme constaté en Grèce. Au moins, sa pension est "sûr".

Dans le cas américain, l'insécurité dans les grandes villes démocrates a aussi une certaine tendance à les vider. Au profit de zones plus calmes. Et puis la tendance à l'extension en surface des logements permet mécaniquement d'y faire vivre plus de monde. A terme, c'est explosif, surtout aux USA, ou la surface moyenne avait bondi à partir de 1970, de 100 M2 le pavillon, à 300... Le mouflet peut finir son adolescence et attendre sa retraite dans le garage ou le sous sol.

D'une manière générale, il est clair que le retour à une moindre ouverture de l'économie, et une tendance de plus en plus marquée à l'autarcie aura des conséquences très lourdes sur l'immobilier et sur le "Ici, ça ne baisse jamais", des parisiens (et autres...).

Comments

[MJ]

300000 pour ça : "dans lequel les WC se trouvent dans... la douche et où la douche se trouve... au milieu du salon, en face du canapé"
et d'après la photo, la douche à une porte vitrée transparente.
j'imagine la scène qd on a des invités et que l'un d'eux veut aller aux WC.
et il y aurait des cons pour acheter ça !!!!

[Particuledumonde]

A Paris, un appartement de 7 mètres carrés vendu 300.000 euros | CNEWS
https://www.cnews.fr/france/2020-09-28/paris-un-appartement-de-7-metres-carres-vendu-300000-euros-1002852?amp

[Particuledumonde]

Ahah il y en a encore qui cherchent à vendre cher leur bidule immobilier :

A Paris, un appartement de 7 mètres carrés vendu 300.000 euros | CNEWS
https://www.cnews.fr/france/2020-09-28/paris-un-appartement-de-7-metres-carres-vendu-300000-euros-1002852?amp