CONSENSUS
Sur la situation en Ukraine.
Hors les charlots, les bredins et les rigolos, on peut penser qu'il y a consensus sur la situation en Ukraine et en Russie.
- Premièrement, VVP, n'est pas un homme seul, en Russie, le gouvernement par un homme seul n'existe pas. C'est plutôt la direction collective qui l'emporte, même (et surtout) pendant la période stalinienne. Celui-ci répugnait à quitter Moscou, même aux pires heures de la bataille de Moscou, et c'est sans doute une des raisons pour laquelle il n'a pas quitté la capitale. L'image la plus parlante, c'est la troïka, les trois chevaux de la troïka représentant 3 factions plus que 3 personnes. La personnalisation, manie occidentale, n'existe pas.
Sans doute une des raisons pour laquelle, la politique russe a semblé pendant de long moment, être de l'eau tiède, jusqu'au basculement de la partie pro-occidentale -Medvedev- dans le bellicisme le plus total.
Il y avait sans doute consensus pour la guerre en Ukraine. Du moins, dans les cercles de pouvoir. En général, la politique étrangère russe a toujours été peu agressive, sauf s'il y avait de claires et importantes raisons de faire la guerre. Une fois écrasé les Khanats, seule la conquête de la Sibérie a été un clair expansionnisme. En même temps, les tribus étaient si faibles, que cela a été comme rentrer dans une motte de beurre, pendant une canicule aoûtienne.
- Deuxièmement, Le brunolemairsime ou bredinage assumé et claironné, pensait qu'une économie (avec la Biélorussie) totalisant 3.3 % de l'économie mondiale, contre 40 % pour l'OCDE, en gros USA et larbins immédiats et consentants, serait vite écrasée.
En effet, une guerre, en dehors de l'affrontement militaire, c'est aussi l'affrontement de deux économies, et deux systèmes de productions. Les économies occidentales ont été pipeautées à mort, frelatés et repeintes comme des prostituées nonagénaires. En gros, elles mentent largement.
Loyers démentiels, immobilier totalement surévalué, hypertrophie bancaire, dans le rôle d'hypertrophie de la prostate, frais de santé délirants, pour des résultats médiocres, délinquance générant un gros pib aussi, par l'intermédiaire des cotisations et indemnisations d'assurances, avocacratie, bref, le noyau dur du pib, en occident, est beaucoup plus réduit et représente entre 20 et 30 % du montant officiel. Il peut être considéré comme le montant réel..
De fait, les gouvernants ont crus que leurs chiffres bidonnés étaient les vrais. Là, le différentiel avec l'économie russe, est beaucoup plus réduit. De 1 à 13, il passe de 1 à 3.
De plus, le rouble a fortement était dévalué en 2014, mais cela a produit poussée de production, industrialisation et autonomie. Le rouble est sans doute largement sous évalué, sans doute de moitié. Le différentiel tombe de 1 à 1.5.
L'économie russe est encore largement industrielle et sale. En occident, le phénomène Nimby règne en maitre. Pas question d'avoir du sale ou du considéré comme pas beau à domicile. Ou pas loin.
La différence de différentielle entre les deux systèmes économiques, est donc très mesuré, mais les populations sont très différentes. Environ 150 millions pour la Russie, contre 700 pour les USA et larbins-serfs. Donc, par tête, l'économie russe est largement supérieure
- Troisièmement, la complexe militaro industriel russe, largement surveillé par le FSB, est largement moins corrompu et corrupteur que les CMI régnant en occident. Deripaska, notamment, a tout revendu à l'état, devant la montagne d'ennuis et le peu de rentabilité du secteur...
En un mot, les pays de l'OTAN payent cher, de la merde souvent, avec, bien entendu, des exceptions, mais dont la finalité n'est pas le déploiement dans une guerre de haute intensité, mais d'enrichir la caste oligarchique, et toujours assez bon pour tabasser des royaumes nègres, arabes ou niakoués, très largement inférieurs.
Bien entendu, tabasser, massacrer, griller les négros, zarbis ou niakoués est recommandé avec enthousiasme et délectations, mais il est interdit de prononcer ces mots.
- Quatrièmement, l'économie russe est désormais, largement à l'abri des sanctions, d'abord financière, en ayant crée son propre système de transactions, et la possibilité de le déconnecter de l'extérieur hostile, ensuite parce que ses produits sont souvent irremplaçables. Les réserves d'énergie n'auraient pas tenu longtemps en cas d'embargo russe sur celles-ci, car leur défaut créerait une crise économique monstrueuse. Désormais, les producteurs de pétrole préfèrent gérer le marché AVEC la Russie, notamment en réduisant la production de pétrole d'un million de barils/jour. Signe qu'avec la baisse des prix, on est entré dans une phase de dépression. Si la production avait été maintenue, les prix seraient au tapis...
- Cinquièmement, le véritable problème est celui de la vulnérabilité des économies. L'économie russe, à la fois industrielle et gavée de ressources naturelles, possédant un commerce extérieur massivement excédentaire est peu vulnérable.
Les économies occidentales, elles, le sont beaucoup :
- déficits commerciaux monstrueux, en anglosphére et en France,
- déficits énergétiques tout aussi monstrueux, en Europe, Chine, Allemagne, et même USA.
- mondialisation qui a étiré les voies de communications au point d'en claquer...
Bref, les opérations militaires suivent son cours, le piège à con, où les russes ont piégés les occidentaux fonctionne de mieux en mieux. Ils enfournent, en vue de destruction les armes de l'ouest collectif, leurs élites militaires, à une cadence qu'ils ne peuvent plus suivre, et sont content d'avoir piqué 300 milliards, sans importance véritable à la Russie, alors que finalement, ça ne représente rien, et qu'il faudra quand même les rendre à la Russie, lors de la déculottée finale;
Le seul problème des occidentaux (des dirigeants), c'est qu'ils ont tellement menti à leurs peuples dont une bonne partie est convaincue par la propagande, c'est qu'ils vont inévitablement passer pour des cons.