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LA CHUTE

21 Août 2023 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier, #Politique

Des droits de mutations, cela assèche les finances locales,  de façon parfois, très sévère, comme à Paris.

Il faut s'attendre, Logiquement, à une autre augmentation de taxes foncières, les maires ne comprenant pas le concept de frugalité et se sentant obligés de dépenser à tout va, faute de quoi, ils pensent ne pas exister.

Bien qu'à Paris, la flambée de la taxe foncière soit importante en pourcentage, il ne faut pas oublier que la base était basse et que les taux pourraient subir un autre 52 %, sans tout à fait rattraper la moyenne des grandes villes (20.5 % contre 32.5 %).

Les frais de notaire, en fait, des taxes locales font des trous désormais dans des départements de plus en plus désargentés.

On vit que les départements les plus modestes, sont ceux qui souffrent le moins, voir, pas du tout...

Chaque semaine, l'appréciation de la situation empire, mais les parisiens sont les plus délirants. Eux capables de payer des bouses une fortune, râlent devant des taxes encore modestes.

Buzy Casaux, lui, y voit avec raison, une dérive mettant en cause la paix sociale. Effectivement, le grand leg de la révolution, contrairement à ce que dit un grand boeuf comme Jean Luc, c'est la création massive d'une classe de petits propriétaires, farouches gardiens de l'ordre social... Quand on avait l'idée d'y portait atteinte, le modèle 1777 à défaut du chassepot, partait tout seul au XIX° siècle.

Mais bon, les classes populaires, c'est pas franchement la préoccupation de Manu. En dessous des 50 millions, pour lui, personne n'existe.

A mettre en parallèle avec "Inflation : chute sans précédent des achats alimentaires des Français".

 

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B
"Rien que pour la ville de Paris , la crise de l'immobilier représente 500 millions d'euros en moins dans les caisses, dont 346 pour les seuls frais de notaire."<br /> <br /> Ce point mérite d'être remis dans son contexte pour comprendre l'ampleur du problème parisien.<br /> <br /> Les frais de notaire ou DMTO ont représenté 1,65 milliards d'Euros en 2022, pour un total de dépenses (fonctionnement + investissement) d'un peu plus de 10 milliards. Ce qui fait que les DMTO représentent environ 15 % de ces dépenses. <br /> https://www.paris.fr/pages/les-donnees-cles-pour-comprendre-le-budget-2022-19952<br /> <br /> Les 346 millions de recettes en moins représentent une baisse de 21 % des DMTO par rapport à 2022.<br /> <br /> Par ailleurs, la hausse de la taxe foncière est censée apporter des recettes supplémentaires de 830,5 millions d’Euros en 2023 : https://www.paris.fr/pages/budget-2023-les-principaux-investissements-au-service-des-parisiens-22698<br /> <br /> Cette hausse est quasiment égale à la différence entre recettes et dépenses de fonctionnement, ce que l’on appelle l’épargne brute,dont le montant prévu pour 2023 est de 876 millions d’Euros.<br /> <br /> Autrement dit, en 2023, la Ville de Paris a besoin de la hausse de la taxe foncière, qui remplace le mécanisme des loyers capitalisés utilisé de 2016 à 2022, pour dégager la quasi-totalité de cette épargne brute. Et cette épargne brute est train de se faire absorber à vue d'oeil par la chute des recettes immobilières : déjà 500 millions d'Euros en moins, soit une baisse de plus de 50% de l'épargne brute prévue.<br /> <br /> Cette baisse des recettes immobilières a déjà consommé la hausse prévue cette année par la Ville de l'épargne brute par rapport à l'année dernière (474,8 millions d'Euros).<br /> <br /> Sachant que l'épargne brute sert à investir et à rembourser ses dettes, cette baisse significative menace d'entraîner une baisse des dépenses d'investissement et une autre de la capacité de désendettement :<br /> https://www.exfilo.fr/lepargne-brute-indicateur-de-la-sante-financiere-des-collectivites/<br /> <br /> Pour compenser ces baisses, la Ville devra à nouveau augmenter significativement ses recettes, à commencer par la taxe foncière, dès l'année prochaine, ou abandonner certains projets. Cette seconde option semble fortement improbable avec la perspective des JO en 2024. <br /> <br /> Enfin, une collectivité n'a pas le droit d'avoir une épargne brute négative. Or pour absorber l'épargne brute de 876 millions d'Euros, il faudrait que les DMTO baissent de 610 millions (calculés en appliquant le ratio de 346 sur 500 millions), soit une baisse de 37 %.<br /> <br /> Si la situation continue de se dégrader d'ici la fin de l'année (honnêtement, je ne vois pas de signe d'amélioration du contexte économique), la Ville de Paris risque de se retrouver dans une situation inédite.
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T
mea culpa sur mon précédent commentaire : je ne tenais compte que de la valeur des biens, et pas du nombre de transaction... Donc effectivement, même si les prix n'ont pas encore beaucoup diminué, la baisse des recettes est déjà importante. Mais pareillement, les dernières années ont été record en terme de nombre de transactions....<br /> <br /> En tout cas, ce qui est sûr, c'est que tout ce qui sera taxable sera taxé, qu'il est seulement important de maintenir un minimum la structure de la pyramide (médecins, flics, justice....), mais que toutes les catégories sociales qui n'ont pas d'importance dans le maintien du pouvoir oligarchique en seront réduites à la portion congrue. A voir les résultats sur le long terme... Pour l'instant, on a l'impression qu'on a repris le rôle de l'URSS, qui a quand même tenu un paquet d'années...
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T
Depuis quelques semaines, les articles pointant la baisse des recettes sur les droits de mutation, mais il ne faut pas oublier que pendant la décennie précédente, les sommes engrangées par cette fiscalité n'ont cessées d'augmenter. Si l'immobilier fait réellement -20 -30 %, à ce moment là, on pourra comprendre un trou dans le budget des collectivités, mais ce qui est très inquiétant, c'est que malgré l'explosion des recettes ces dernières années, elles n'ont pas été fichues d'équilibrer leur budget.<br /> <br /> Ici à la Tronche (Isère); on fait venir des tractopelles pour supprimer l'enrobé des cours de récréation, et je vois une dizaine de palette de pavé autobloquant made in germany qui attendent en face.... On coupe des arbres sein sur une placette, puis on en replante des neufs. On démonte les jeux d'un square pour enfant, pour en remonter d'autres 20 m plus loin. <br /> <br /> Faire et défaire (et communiquer), c'est le passe temps de nos médiocres élus locaux.... N'importe quel particulier qui gèrerait le budget comme les commune serait mis sous tutelle.... L'homme, cette saloperie comme dirait everywherenobody....
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D
Salut Patrick<br /> Bien malin celui qui arrive à expliquer la baisse de la natalité. La France a une natalité pourrie depuis Waterloo...<br /> Pourquoi donc italien allemand et portugais ne font plus de gosses, mystère.<br /> Vous dites souvent que les villes sont des mourroirs, ceci est vrai<br /> L'explosion de l'athéisme explique aussi, la pilule, le travail des femmes, l'état providence aussi. La technique a nuie aussi au couple. On a désormais deux hommes à la maison...<br /> Quand on voit la natalité des amisch, ça fait envie (de rencontrer leurs femmes...)<br /> Bref j'explique parfois en famille que le monde moderne est mortifère puisque peu fertile en enfants mais beaucoup en objet. Tout le monde s'en fout royalement.<br /> Ce qui doit arriver arrive.
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L
Faire des gamins dans une société ou il y a 2 divorcés pour 3 mariages, cela donne à réfléchir.<br /> Si à cela tu rajoute l'individualisme, la jouissances sans emcombre et l'avenir incertain. Tu peux comprendre pourquoi il y a moins de naissance en occident.
R
Dudul <br /> Denalite ??<br /> Va Voir du côté du code civil napoléonien et des lois sur l'héritage .<br /> <br /> Tu n'est pas autorisé à choisir parmi ta descendance celui que tu juge digne de devenir ton héritier capable de poursuivre ton projet ou l'oeuvre de ta vie .<br /> Tu ne peux pas déshérités tes enfants ou petits enfants ou profit du seul et unique petit enfant ou petit neveux que tu juge digne et ou meritant .<br /> <br /> Ne cherche pas plus loin la cause de l'enfant unique et de la dénatalité .