Nucléaire : le surinvestissement...
31 Juillet 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
L'une consiste à vouloir augmenter les productions, et l'autre à les réduire.
On ne peut avoir L'UN ET L'AUTRE.
C'est L'UN OU L'AUTRE.
Car il serait surréaliste de vouloir nous faire payer l'électricité plus cher, "pour investir", et dans quelques années, de vouloir nous la faire payer plus cher "parce que l'on a trop investi".
D'autant qu'il faut bien tracer le tableau : l'erreur a déjà été commise entre 1975 et 1980, et le parc de centrales existantes en France n'a été rentabilisé qu'en gaspillant l'électricité dans des conditions absurdes : le chauffage à effet-joule.
Autre absurdité à signaler, bien que souvent peu connue, des centrales électriques à gaz, nucléaire, à charbon, ne fonctionnent pas dans le monde.
Simplement faute de combustible.
Le surinvestissement dans les turbines à gaz aux USA est criant.
Les centrales nucléaires indiennes ne fonctionnent pas toutes. Raison pour laquelle l'Inde veut créer une filière thorium : pour ne plus dépendre de l'extérieur.
De plus, faut il le rappeler, le pic de l'uranium a été bien antérieur, de 20 ans au pic pétrolier.
"Entre 1956 et 2002, 75.000 tonnes d’uranium ont été produites en France, avec un maximum de 3.400 tonnes en 1989. En 1985 les réserves annoncées (au coût maximum) étaient de 112.000 tonnes. Seize ans plus tard, 25.000 tonnes ont été produites et les réserves étaient de 11.700 tonnes, avec une disparition de 75.000 tonnes dans la nature. Curieux et instructif sur la fiabilité des réserves annoncées par les différents pays. "
Pour le pétrole, c'est encore plus simple : la déplétion a atteint 2/3 des gisements, et pour le tiers restant, on ne sait rien.
Seuls de petits gisements, récents, n'ont pas atteint leur déclin.
Ghawar, par exemple, le roi saoudien des gisements, et en général, l'Arabie Saoudite a vu le nombre de puits en exploitation augmenter fortement, sans que la production ne suive réellement. C'est un signe de stress évident des gisements.
Pour l'uranium, le gaz, le pétrole, s'il existe des gisements encore non exploités, c'est que ce sont des gros problèmes techniques, on peut citer Kashagan en mer Caspienne, mais aussi les mines de Cigar Lake au Canada, ou de ranger en Australie. Les inondations dont elles sont victimes tournent au gag.
La ressource facile a été consommée et il faut se rendre à l'évidence : il faudra ECONOMISER, c'est à dire que les entreprises du secteur, n'auront plus aucune rentabilité...
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