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Et maintenant la suite.

17 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Bien sûr nous sommes rassurés et heureux comme des canes d'entendre que tout redémarre et que tout va bien.
Dans l'optimisme ambiant, on peut simplement être soupçonneux quand à la chute de la quantité de la monnaie et du crédit.
Pour Ambrose Evans Protchard, l'arrivée est simple :
"
Il prévoit que la Réserve fédérale ainsi que d’autres banques centrales seront contraintes l’année prochaine de recourir à la monétarisation pure et simple de la dette publique, quoi qu’elles en disent aujourd’hui. "
Ou l'abrogation de fait de la loi de 1973 pour la France et du fatras de conneries constitués par les délires que constituent traités de Maastricht, Lisbonne et constitution européenne, mais aussi des croyances dogmatiques qui les justifient.

Crédits et masses monétaires se contractent, parce qu'en fin de compte, les prêts dépendent des salaires.
L'âge d'or des banques était du à la bonne santé économique de la période 1945-1975.
Ils ont pu prêter à la population, pour les prêts personnels, pour l'immobilier, parce que les conditions économiques étaient optimales pour les salariés.
La récession de la condition salariale, entraine, avec un décalé de 25 ans, bien sûr, la récession de la condition bancaire.
D'une manière générale, le gâteau diminuant, la part des plus riches va diminuer d'autant, et les tentatives de réduction de la part des 90 % de la population est mal venue.
Ellle devient politiquement de plus en plus risquée.

"
Pour la première fois dans la période d’après-guerre, on a une déflation du crédit, des salaires et des loyers. A notre avis, il s’agit d’un mélange toxique."
Quand aux hommes politiques, pensez à leur sincérité quand ils taillent dans la sécurité sociale, années après années, et le slogan de la dette que l'on ne peut "laisser aux enfants et petits enfants", n'est que le prétexte à une gigantesque reculade de vos droits sociaux et économiques, les seuls qui valent en démocratie.
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L
M'enfin ça commence a reprendre. les hirondelles sont partie mais les pigeon boursier sont de retour. Beaucoup moins qu'avant. Perso j'attends que tous les pigeons récuperent leur billes dés que les prix auront monté. Enfin ca risque de changer de direction. M'enfin c'est pas gagné.
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B
et si tout cet argent donné-prêté aux banques ne servait en fin de compte qu'à faire remonter la bourse, afin de leur permettre de se refaire une santé sur le dos des couillons qui suivent la tendance avec un métro de retard?<br /> <br /> Serais-je vraiement dans la fiction en disant ça?
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B
et si tout cet argent donné-prêté aux banques ne servait en fin de compte qu'à faire remoner la bourse, afin de leur permettre de se refaire une santé sur le dos des couillons qui suivent la tendance avec un métro de retard?<br /> <br /> Serais-je vraiement dans la fiction en disant ça?
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P
<br /> Franchement ? non. Seul problème, c'est que l'appat a pas trop l'air de fonctionnner, et dans ce cas, ce ne serait qu'un ravalement de façade.<br /> <br /> <br />