Arabie Saoudite...
L'Arabie Saoudite confirme qu'elle affronte une crise économique, politique et sociale de premier plan, elle expulse 4 millions d'immigrés, certes sans grands droits, sauf celui de travailler, de se taire, et souvent d'être abusé, dans tous les sens du terme.
Salaires non payés, durée du travail sans limite, et bien sûr, viols, à la pelle.
Mais l'immigré en Arabie Saoudite a quand même un tort, lui si flexible et exploitable, alors que l'économie locale reposant totalement sur le pétrole, son degré intrinséque d'utilité n'est pas loin de zéro.
Et oui, la coexistence d'immigrés employés, avec un taux de chômage indigène très élevé est explosif.
Surtout que l'Arabie Saoudite est entrée dans la première phase de la crise pétrolière, celle de la chute des exportations, car elle consomme de plus en plus.
Lâchée par ses protecteurs américains et en divergence avec eux, les saoudiens se rapprochent, encore plus d'Israël, et de la France, où visiblement, la classe dirigeante est à vendre, en bloc et en détail.
Elle est donc achetée, en bloc et en détail, par des achats d'armements, mais aussi, sans doute, par de plus triviales enveloppes.
La France, brillant rien du tout de ses maîtres israéliens et saoudiens vient de faire capoter les négociations avec l'Iran, sur le nucléaire, se détachant des maîtres américains, pour d'autres,
plus petits et arrogants, mais plus agressifs, et qui ne cherchent qu'à en découdre.
Sur ce point là, ils seront sans doute servis, au delà de leurs espérances. Car, dans les 4 millions d'expulsés saoudiens, il faut compter 400 000 yéménites, renvoyés dans un pays troublé, en
pleine crise économique, politique et sociale, et qui lui, a largement franchi le mur du déclin pétrolier, pas seulement relatif.
Il y a gros à parier que 400 000 personnes, ce sera 400 000 huiles sur le feu d'une guerre civile encore à bas régime, mais qui ne demande qu'à flamber, juste de l'autre côté d'une frontière incertaine et contestée...
D'autant qu'au Yemen, la possession d'armes bat certainement celle des USA, et celles-ci y dépassent le nombre d'habitants...
Hué sur les champs Elysées, et à Oyonnax, Normal 1° comme les autres condamnés cherchent des compensations dans les "réussites", extérieures.
Mais finalement, les ronflements de tambours, l'union sacrée décrétée autour, toujours, du gouvernant, ça a ses limites.
Faut il rappeler, vraiment, le caractère glacial des réjouissances qui eûrent lieu lors de la célébration de la paix de 1783 ?
D'ailleurs, la crise pétrolière continue de dérouler ses anneaux. Le vol direct Singapour-Ny, aura cessé d'exister à la fin du mois, les compagnies s'apercevant que les longues lignes directes sont trop chères en carburant. Celui-ci constitue 40 % de frais, et sur longue distance, 40 % de la consommation, sert... à transporter le carburant...
Il y a d'ailleurs, fort à parier que les autres lignes directes, seront supprimées en leur temps. Après tout, un jo'burg-Atlanta peut très bien se poser à Dakar ?
Fabius, lui, se fait affubler du surnom de "Bandar Fabius", pour son rôle dans l'échec des pouparlers avec l'Iran.
Bandar Ben Sultan, lui même en son temps surnommé "Bandar Bush", étant la source de ce surnom.
C'est le même homme qui manipule, téléguide l'islamisme, aux 4 coins du monde, et spécialement au Moyen Orient, où c'est lui qui a réuni 50 000 à 100 000 hommes, pour agresser la Syrie.
Bien entendu, il y a eu, pour la France, un prix à payer, notamment avec la fin de l'exportation de 400 000 à 500 000 véhicules en Iran, pour faire plaisir à nos maîtres.
Quand aux bonnets rouges, portiques et radars qui flambent en France, ils ne sont que des symboles.
Et la réponse des gouvernants, axés sur le racisme et le respect de la fonction, ridicules.
"Le mur, murant Paris, rend Paris murmurant". Faut il rappeler ce mot de 1789 ???
On nous a dit que Normal 1° était intelligent ? Voir très intelligent ? En tout cas, il le dissimule bien...
Le prix du carburant est aussi un détonateur, ici.