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Beppe Grillo : vive le capitalisme...

2 Mars 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Beppe Grillo promeut le vrai capitalisme, avec son corollaire, la faillite et le risque.

 

" "Nous sommes écrasés - non pas par l'euro mais par notre endettement. Quand les intérêts atteignent 100 milliards d'euros par an, on est mort. Il n'y a pas d'alternative" à une renégociation de la dette, a affirmé M. Grillo.
Il a comparé les obligations émises par les Etats avec des actions d'entreprises: "quand j'achète une action d'une société, et qu'elle fait faillite, c'est pas de chance. J'ai pris un risque - et j'ai perdu", a-t-il ajouté. "

 

Les créanciers, eux, préfèrent la mise à mort des citoyens. Les seuls clowns sont ceux qui critiquent Grillo, et le traitent de débutant en économie.
Il a, au contraire, très bien compris le système, et le retour au fondamental.

 

Après tout, les créanciers ont eu le juste retour de leur risque, l'intérêt. ça sert à ça, de payer pour un risque.

 

On jette désormais le masque, à Moscou Bruxelles, on parle d'enterrer une démocratie que l'on n'arrive plus à contourner par le vieux jeu classique de la fausse alternance politique, et l'on voit en France, que la différence en matière de politique économique entre F. Hollande et N. Sarkozy, est proprement inexistante.

 

Hollande cherche juste à exister par le mariage gay.

 

"Plus de la moitié des Italiens ont voté pour une forme ou une autre de populisme, c’est un refus puéril de reconnaître la réalité  " Le refus puéril est celui du refus de la banqueroute.

 

 

Gagner du temps ? Pourquoi faire ? Empirer la crise économique et politique, en passant par les 4 volontés des MEDEF  soviets locaux ???

 

Quand à nous, grâce aux islamistes maliens, on ne risque pas de voir nos propres soldats nous tirer dessus... Ils sont suffisamment occupés ailleurs, et à force de coupes budgétaires, n'auront pas de quoi combattre...

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L
Soral est un Grand Couillon (lui se voit plutôt grand couillu ce qui est le problème de tous les gosses malheureux) mais un grand couillon indispensable, et il m’est difficile de ne pas trouver ce<br /> type attachant.<br /> Je me suis donc fait une raison avec lui… Je trie.<br /> <br /> (J’arrête les commentaires pour aujourd’hui, je suis au boulot et j’ai encore de l’ouvrage A+).<br /> <br /> @ Helios<br /> <br /> Il n’est pas question de bons et de méchant mais de savoir qui possède quoi et dans quelles proportions. Que les italiens soient globalement propriétaires de la dette ne nous renseigne pas sur la<br /> qualité exacte de ces propriétaires.<br /> <br /> Il n’y a qu’une seule dette légitime, celle qui couvre l’épargne provenant des fruits du travail. Cette dette seule doit être sanctuarisée, ce qui serait très possible à faire car d’une part elle<br /> peut être connue de manière très précise, et d’autre part, si l’on raisonne au niveau global, elle ne représente qu’une part infime de l’ensemble des transactions financières (0.4 pour cent au<br /> niveau mondial avançait François Chesnais dans « les dettes illégitimes », raisons d’agir en 2011).<br /> <br /> Donc, envoyer se faire voir les créanciers illégitimes (pour moi ils le sont), banques ou fonds d’investissement -italiens ou non on s’en tape- qui se sont rendus maîtres de cette dette dans les<br /> règles mondialisées de l’art, c'est-à-dire sans fonds propres et par pur effet de levier, ne devrait pas poser de problème technique.<br /> <br /> L’annulation de la dette qui ruinerait les « pov’petits zépargnant », en Italie comme ailleurs n’est qu’une figure de propagande, comme le reste.<br /> <br /> Cela poserait par contre un gros problème politique en termes de renversement de rapports de force, ici nous sommes bien d’accord.<br /> <br /> En France, il est vrai que le problème se complique –merci Monsieur Sarkozy, mais cela ne changera pas avec Flamby- par le fait que les principaux détenteurs de la dette sont désormais des fonds<br /> anglo-saxons.<br /> Nous n’avons donc même plus la marge de manœuvre de nos amis ritals, lesquels viennent quand même de nous donner une sacrée leçon de burnage !
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R
J'abonde pour Marion Sigault qui produit un travail rigoureux offrant peu de prises à la critique. D'ailleurs Soral lui-même a quelquefois des traits de génie (probablement empruntés mais<br /> qu'importe) dans ses interprétations historiques. Ce qui le rend difficile à suivre (pas au sens de comprendre) c'est l'aspect émotionnel de son personnage.<br /> En ce qui concerne les travaux d'historiens disponibles en vidéo, je ne saurais que trop recommander l'excellent Guillemin. C'est un marxiste avoué mais je ne connais pas plus rigoureux. D'ailleurs<br /> E&R ont relayé ses émissions il y a quelque temps. C'est d'ailleurs bizarre que Soral, d'origine savoyarde, n'aie entendu parler de Guillemin que récemment. J'ai le souvenir de lui avoir envoyé<br /> un mail à ce sujet en 2010.<br /> <br /> Sinon, c'est vrai, on a jamais pris Patrick en défaut jusqu'à présent. J'ai des fois tiqué sur quelques uns de ses billets mais après vérification (je vérifie toujours quand j'ai un doute), il<br /> avait toujours raison, le Patou.
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H
Je pense que le problème de la dette est plus compliqué qu'un simple face à face entre les méchants créanciers et le bon peuple. Surtout pour l'Italie où les créanciers sont surtout....italiens. Et<br /> pas qu'un petit nombre de très riches, mais des dizaines de millions de gens. Autrement dit si vous ètes Italien et quei vous avez un peu d'argent de coté il y a de grandes chances pour que ce soit<br /> des dettes italiennes que vous détenez.
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L
Je ne l'avais pas pris pour moi, d'autant plus que, pour ce qui est du net, je préfère "nettement" les pros d'Hérodote aux amateurs de Desouche.<br /> Idem pour E&R, à une réserve près ; je trouve que Marion Sigaut fait avec modestie du bon boulot, tout en observant la méthode d'une véritable historienne (elle est d'ailleurs historienne de<br /> formation, étant titulaire d'un diplôme de troisième cycle).<br /> Il n'y a pas "réécriture" de l'histoire de sa part, mais volonté de la considérer dans une autre perspective et de donner d'autres clés de lecture pour ce qui concerne la période<br /> pré-révolutionnaire.<br /> Les polémiques qu'elle soulève vont d'ailleurs bien au-delà des fadaises courantes sur les "complots" de toute obédience (franc-maçons, protestants,juifs et j'en passe...). Concernant la fin de la<br /> monarchie, l'alliance objective de tous ces gens était une tendance lourde qui se passait bien de complot.<br /> Quand à moi, je ne suis pas historien, loin s'en faut, même si j'ai énormément "bouffé" de la chose, et avec passion.<br /> Trop littéraire, trop d'imagination (délire paludique), manque de rigueur etc. Je suis plutôt un raconteur d'histoires sur l'histoire, ce qui me conduit parfois à raconter des conneries.<br /> Patrick Reymond, ici, mérite seul le titre.<br /> A+
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R
http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Barricade18March1871.jpg
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R
Et PS, l'histoire sur E&R etc, ce n'était pas pour toi évidemment mais pour le voisin du dessus. l'histoire, en général c'est dans les livres et il faut en bouffer un bon paquet pour commencer<br /> modestement à cerner les choses. Et puis en pratique, il y a autant d'histoires que d'historiens, y compris les amateurs, ce qui fait un paquet au bout du compte.
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R
Voltaire c'est pas trop mon truc en fait. Je précisais "pour ceux qui ont fait leurs humanités" ce qui nous renvoie à une période préhistorique.<br /> Ce Voltaire qui joint la république et la nation (toutes deux sans majuscules sur les plaques parisiennes) est une création à posteriori. Son premier nom était si je ne m'abuse le Boulevard du<br /> Prince Eugène, ce qui est nettement moins sexy. La Troisième, bonne fille, eut à coeur de satisfaire sa clientèle en rebaptisant cette infamie du nom du Grand Homme. Je te trouve en excellente<br /> forme et je ne t'ai pas oublié, j'ai quelque chose sous le coude qui n'est pas encore prêt à mon sens mais que tu auras bientôt.
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L
L'histoire ne s'apprend pas plus sur les écrits de Voltaire (son "Jeanne D'arc" était à peine du niveau d'un chansonnier lourdingue)et le problème des gens qui collaient trop à leur époque, comme<br /> il l'était,est qu'ils ont du mal à coller à la nôtre.<br /> Il reste bien sûr l'image, le symbole du libre penseur, et qui se sentait libre de chier tout son saoûl dans des bottes plus libres que les siennes (celles de Rousseau par exemple). Là-dessus j'ai<br /> le regret de dire que tu as raison.<br /> Et puis, par dessus tout, il reste les boulevards, où tout le monde peut encore déambuler et se référer à l'histoire. La mienne ou la grande (en consultant l'article de wiki, je me suis aperçu que<br /> c'est sur ce boulevard qu'avait été abattu Delescluze au terme de la Commune. Et puis il y a le métro Charonne...).<br /> Il vaut mieux avoir un boulevard Voltaire qu'un Boulevard Yannick Noah, c'est sûr.
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R
Etre Voltairien, dans l'esprit commun de celui qui avait fait ses humanités, c'était avant tout être libre penseur. C'est d'ailleurs pourquoi ce blaze est souvent associé à Rousseau.<br /> Mais comme sur les sites d'extrême on-ne-sait-quoi mais extrême on a découvert avant-hier que c'était un salaud de franc-mac, un félon, un traître à la cause, on réécrit une nouvelle histoire qui<br /> ne vaut guère mieux que la précédente.<br /> Ce qui est sur, c'est que c'est un personnage clé de son époque et que, comme beaucoup de gens intelligents, on peut difficilement le cerner et le résumer.<br /> <br /> Voilà, l'histoire ne s'apprend pas sur Fdesouche ou E&R.
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L
Mais ça tout le monde le sait, Duflan.<br /> <br /> Tout le monde sait aussi –enfin j’espère- que toutes ces artères ont été créées par Haussmann pour donner plus de champ aux canons après la grande peur de juin 1848. Le calcul s’est d’ailleurs<br /> révélé juste sous la commune ; à un détail près, les communards aussi avaient des canons.<br /> Donc il se peut que ce soit pour une autre raison qu’ils ont appelé leur site comme ça.<br /> <br /> Si mes souvenirs sont bons, du temps où je le descendais à pince le dimanche pour me rendre à la foire du trône (en plein Paris à l’époque, ah ! Le bon vieux temps du nain à deux têtes et de la<br /> plus grosse femme du monde), le Boulevard Voltaire joint la République à la Nation.<br /> Cela, Difficile de le contester !<br /> <br /> Voltaire fut aussi le premier agitateur épistolaire de l’histoire, et nombre de ses missives se retrouvèrent placardés sur les murs et commentées à la criée. A défaut de goûter le fond –cela n’est<br /> résolument pas mon cas, car en plus, Dugenou, il disait des vilaines choses sur le Bon Dieu- il reste donc possible au moins de se réclamer de la forme.
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P
Bizarre d'appeler "Voltaire" un site qui se veut "alternatif"...<br /> Ils ne savent sans doute pas que Voltaire était l'Enculeur N°1 du populo... "La Source" de la Saloperie des "Possédants" ?
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L
A propos de coupes budgétaires...<br /> <br /> http://www.bvoltaire.fr/magalipernin/le-cauchemar-europeen-la-suite,12775
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L
A propos de coupes budgétaires...<br /> <br /> http://www.bvoltaire.fr/magalipernin/le-cauchemar-europeen-la-suite,12775
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