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Bilan de la fermeture des centrales nucléaires...

22 Mars 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Allemandes...

panier-energetique.png

 

Même la si nucléocrate presse française est obligée de le reconnaitre, la sortie du nucléaire allemand n'a pas été compensée par les énergies fossiles, qui progressent seulement de 57 à 58 % du total, donc, c'est non-significatif, le nucléaire a baissé de 22.3 % du total à 17.6 %.
60 % de la différence a été fournie par les énergies renouvelables et 1/3 par la baisse des exportations, ce qui n'empêche d'ailleurs pas, le pays d'être excédentaire.

 

Les centrales thermiques en construction visent simplement à remplacer les anciennes, par de plus efficaces, les plus anciennes, serviront le plus souvent, à produire en pointe, pour vendre -cher- aux français, si gourmand d'électricité pour leur chauffage.

Ce sont d'ailleurs, ces centrales thermiques qui ont été relancés en plein hiver, et non les centrales nucléaires allemandes. Peu importe si la nouvelle a été démentie plus tard, on est dans une approche goebbels, plus c'est gros plus ça passe, et "c'était une erreur de traduction", ça et "l'erreur informatique", ça fait toujours claaaassse.

 

Dans le panier électrique européen, deux sources s'écroulent, c'est le nucléaire (- 8 %) et le fioul (- 6%), le charbon régresse légérement (- 2 %), le gaz progresse fortement ( + 7 %), mais moins que le vent (+ 8 %) et il faut noter le bon score du photovoltaïque ( + 5 %).

Globalement, le fossile reste quasi stable (- 1 %), le nucléaire s'effondre (- 8 %), et le renouvelable, même plombé par la maigre prestation de l'hydraulique, progresse de 8 %.

Ce qui, pour une "industrie" qui existait peu ou pratiquement pas en 2000, est kolossal.

 

Bien entendu, le logement allemand, plus économe de 30 % que le logement français est la preuve que la meilleure énergie est celle que l'on ne consomme pas.

 

La progression du renouvelable ressemble en cette deuxième décennie du siècle, à une inondation, dans les industries matures, l'éolien on shore et le photovoltaïque, qui semble entrer dans sa phase de maturité.

Là aussi, bientôt, le problème sera de trouver des débouchés, chose déjà visible avec la surproduction chinoise, et il est à noter qu'en Allemagne, la production PV a complétement écrasé les prix de milieux de journée.

 

Mais, même le gouvernement français, si nucléairocrate soit il, ne peut rester à l'écart du mouvement. Les hydroliennes et les éoliennes off-shore sont un trop gros bisness pour que les grands groupes restent à l'écart...

 

Et avec ça, le coût d'entretien, contrairement au nucléaire, sera minime, toutes proportions gardées.

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V
très bonne remarque de Xcinn, je me faisais la même...<br /> à force de communiquer sur les pourcentages, tout le monde oublie la progression des masses ...<br /> la production nucléaire est stable ... en All comme en France. l'augmentation de production est assurée par le gaz (russe ?) en All, par les imports en France (donc par le même gaz russe).<br /> je constate que la seule phrase intéressante "la bonne énergie est celle qu'on ne consomme pas", malheureusement, c'est du vent ... (y a ka brancher des éoliennes dessus ..)
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B
Patrick, que pensez-vous de ça ?<br /> <br /> "Assis sur un tas d’or (noir) : Les États-Unis sont-ils la nouvelle Arabie Saoudite ?<br /> <br /> Pas plus tard que fin 2013, les Etats-Unis pourraient être devenus le plus important producteur mondial d'énergie, estiment les économistes de Citi."<br /> <br /> http://www.atlantico.fr/decryptage/etats-unis-energies-fossiles-gaz-petrole-arabie-saoudite-316533.html
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X
Enfin globalement la part d'nrj consommée à quasi doublée en 11 ans. la charbon et le gaz doublent leur production, le nucléaire reste stable et les nrj renouvelables elles explosent pour leur part<br /> hors hydro lourd.<br /> <br /> Etonnant quand même ce doublement de la conso d'nrj en 11 ans sans réelle rupture majeure dans les technologies de consommation (parc informatique déjà bien développé en 2000) et sur une population<br /> en baisse.
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