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Dubaï

27 Novembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

Dubaï ne doit pas faire de vagues, de peur de se noyer dans l'EAU. Ouah, j'ai craqué, je n'ai pas résisté au plaisir de faire le jeu de mots maux.
Contrairement à ce que m'a dit un internaute, ce n'est pas un cheik en bois, c'est un cheik barré.
La finance islamique n'a pas plus tenue qu'une autre.

Après cette déplorable phase d'humour en dessous de tout, passons aux choses sérieuses.

Il faut admirer le timing. Prendre le bouillon, la veille  de thanksgiving et de la fermeture du NYSE, c'est un heureux hasard, (hasard, c'est l'autre nom du président de la FED) et les bourses américaines et asiatiques ne comptent pas.
Les précédentes tactiques, les pannes informatiques, n'étaient pas suffisantes pour faire face à la crise.
Car un verrou vient de sauter. Si Dubaï, faisant partie des Emirats Arabes Unis, saute, tous peuvent sauter.
Bien sûr, ce n'est pas un émirat pétrolier, mais, de fait, peut être dans l'imaginaire, il profitait de la garantie implicite de Abu Dhabi. Mais il est clair qu'à la différence islandaise, la garantie ne sera pas générale.

Si donc, cet émirat peut faire faillite, totale ou partielle, ou simplement doit geler ses dettes, tous peuvent le faire et on des raisons bien supérieure de le faire à un état du golfe persique, synonyme de richesse.

DSK (D. Strauss -gengis- Kahn) a indiqué qu'une aide supplémentaire aux banques mettrait les démocraties à mal.
En fait le langage est codé, il entraînerait, de fait, un retour à la démocratie et la fin de l'oligarchie au pouvoir. (Et la démocratie n'est pas forcément synonyme de pacifisme, elle peut aussi signifier, terreur, exécutions, purges, tabulae rasa).
En un mot, on bascule.
Les années 1780 virent aussi le renflouement des faillites princières par Louis XVI, ce qui ne contribuât pas pour peu à sa chute.

Même l'islande (dont la possibilité de remboursements de dettes est nulle) est considérée comme "moins risqué" que Dubaï, c'est dire.
Ce qui est regardé finalement, à l'heure actuelle, c'est uniquement la date de la banqueroute, tout de suite, c'est Dubaï, Mexique, Islande, Ukraine et Pays baltes, c'est un peu plus tard (sans compter tous les pays OCDE).
A partir de maintenant, on est donc passé à une autre phase de la crise. Maintenant, ce sont les états qui sautent, chose, que, jusqu'à maintenant, on avait encore officiellement évité.
Et d'autres n'ont pas les ressources qu'ont le Golfe en général...

Désormais, on passe à une autre dimension de la crise, les craquements politiques entendus ça et là, vont sans doute empirer. Déflation salariale, augmentations des impôts, baisse de la croissance, tout va dans le sens révolutionnaire désormais.
Les politiques, déjà dans une situation de déphase-ment vis à vis de leurs peuples, déjà dans une situation où leurs compétences étaient mise en doute, vont passer au stade suivant, celui de l'hostilité grandissante.
Car sérieusement, on ne peut envisager une purge qui durerait plus d'une génération. 

La crise est loin d'être finie, et depuis 1987, les crises se rapprochent et s'amplifient sans qu'on ait réellement le temps de souffler désormais.
De plus, pour qu'il y ait purge longue, il faudrait attendre une consolidation. On voit que celle espérée ne vient guère.
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B
<br /> La crise de Dubaï va entraîner la chute des dominos les plus proches.<br /> <br /> Le secteur financier de toute la région du Golfe va basculer.<br /> <br /> Cette réaction en chaîne est expliquée dans cet article :<br /> <br /> <br /> Le secteur financier du Golfe, déjà affecté par les défauts de paiement de deux groupes saoudiens et de firmes d'investissement du Koweït, s'oriente vers plus de difficultés avec la dette de Dubaï,<br /> estiment samedi des analystes.<br /> <br /> "La crise du secteur financier du Golfe, plus particulièrement des banques, va s'approfondir. A mon avis, leur exposition sera énorme et les conséquences très négatives", a déclaré à l'AFP<br /> l'économiste koweïtien Hajjaj Bukhdur.<br /> <br /> Selon lui, l'impact sera lourd pour les banques des Emirats arabes unis, mais d'autres institutions financières du Golfe seront également touchées.<br /> <br /> M. Hajjaj Bukhdur a estimé que l'exposition des banques du Golfe se chiffrera en "milliards de dollars", soulignant qu'elles vont devoir provisionner.<br /> <br /> Dubaï a pris le monde par surprise en demandant mercredi un moratoire de six mois sur la dette du fleuron de son économie, Dubai World. La dette du conglomérat est estimée à 59 milliards de<br /> dollars, sur 80 milliards de dollars de dette publique de l'émirat.<br /> <br /> Nakheel, filiale immobilière de Dubai World, a une dette de 3,5 milliards de dollars qui arrive à maturation le 14 décembre 2009.<br /> <br /> Les banques du Golfe avaient été contraintes de se provisionner après les défauts de paiement de firmes d'investissement du Koweït, incapables de régler des montants de quelque 10 milliards de<br /> dollars.<br /> <br /> Elles étaient déjà exposées à des défauts de paiement de 22 milliards de dollars des groupes d'affaires saoudiens Saad et Al-Gossaibi.<br /> <br /> Après l'annonce de Dubaï, le Gulf International Bank, basée à Bahreïn, a décidé de reporter une émission d'obligations de 4 milliards de dollars.<br /> <br /> L'agence de notation Moody's a indiqué qu'elle réexaminait la position de 17 banques et 5 sociétés d'investissement des Emirats arabes unis.<br /> <br /> Pour sa part, Standard and Poor's a placé quatre banques de Dubaï en révision négative de leur notation en raison de leur exposition à Dubai World et Nakheel ainsi qu'à d'autres sociétés publiques<br /> de l'émirat.<br /> <br /> L'économiste saoudien Abdelwahab Abou-Dahesh a dit croire que les banques de son pays ne seraient pas directement affectées par la décision de Dubaï, même si certaines d'entre elles ont acheté des<br /> obligations du gouvernement de l'émirat.<br /> <br /> "Je pense que les bénéfices de nombreuses banques de la région seront affectés. Certaines vont finir l'année 2009 dans le rouge en raison des provisions qu'elles seront obligées de prendre", a-t-il<br /> indiqué à l'AFP.<br /> <br /> "C'est un problème sévère qui va probablement faire trembler le système financier du Golfe dans son ensemble. Je m'attends à ce que les Bourses du Golfe plongent comme en septembre de l'année<br /> dernière" à la suite de la faillite de la banque d'affaires Lehman Brothers, a-t-il ajouté.<br /> <br /> Selon Standard and Poor's, le gouvernement de Dubaï et ses compagnies doivent régler environ 50 milliards de dettes sur les trois années à venir.<br /> <br /> Selon M. Bukhdur, l'impact de la dette de Dubaï sera ressenti plus par les banques du Golfe en 2010. "L'impact sera plus fort en 2010, et je pense qu'après les banques des Emirats, celles d'Arabie<br /> saoudite seront les plus affectées, avant celles du Qatar et du Koweït", a-t-il dit.<br /> <br /> Pour Monica Malik, économiste de la banque d'affaires EFG-Hermes, la dette de Dubaï va ternir la confiance des investisseurs dans l'ensemble du Golfe.<br /> <br /> "La perte de confiance en Dubaï sera marquée et il ne faudra pas la sous estimer. Elle touchera une zone plus étendue", a-t-elle dit en référence à l'ensemble de la région.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=e6b6a86827aca278a69dbfeb426790b0<br /> <br /> <br />
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B
<br /> La banque allemande HSH Nordbank pourrait devoir porter ses provisions pour risques à 5 milliards d'euros.<br /> <br /> La banque régionale allemande HSH Nordbank, numéro un mondial du financement maritime, pourrait se voir contrainte de porter jusqu'à 5 milliards d'euros ses provisions pour risques, notamment en<br /> raison de la crise du fret, rapporte l'édition à paraître lundi 30 novembre du magazine Spiegel.<br /> <br /> Son patron, Dirk Jens Nonnenmacher, avait récemment annoncé s'attendre à une perte d'un milliard d'euros en 2009, ainsi qu'à une "perte significative" en 2010.<br /> <br /> Selon le magazine allemand Spiegel, HSH Nordbank, qui a consenti des crédits de l'ordre de 30 milliards d'euros au cours des dernières années pour financer la construction de navires, a dû faire<br /> passer ses provisions pour risques de 300 millions d'euros au premier trimestre à 1,8 milliard d'euros au troisième trimestre.<br /> <br /> Et elle pourrait avoir à les augmenter encore à entre 3,4 et 5,1 milliards d'euros au quatrième trimestre en raison de la crise, selon Spiegel qui se réfère à de récents entretiens entre la banque<br /> et des responsables de la ville de Hambourg, un des ses principaux actionnaires.<br /> <br /> Spiegel souligne qu'il ne s'agit que d'un exemple de la crise qui frappe de plein fouet les banques et fonds privés qui ont investi dans la construction maritime, et notamment celle de<br /> porte-conteneurs, dont l'Allemagne detient le tiers de la flotte mondiale.<br /> <br /> Un groupe de travail, mis en place par la ville de Hambourg, lourdement endettée, cherche à mettre sur pied un plan de sauvetage pour l'industrie maritime, qui serait rapidement soumis au<br /> gouvernement fédéral, selon Spiegel.<br /> <br /> Mais, souligne le magazine, Berlin pourrait refuser d'aider le secteur car les armateurs allemands ont longtemps profité d'avantages fiscaux importants tout en embauchant des équipages<br /> non-allemands, moins chers, sur leurs navires.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/finance/afp_00205563-hsh-nordbank-pourrait-devoir-porter-ses-provisions-pour-risques-a-5-milliards-d-euros.htm<br /> <br /> <br />
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B
<br /> On commence à en savoir un peu plus sur le scandale de Dubaï.<br /> <br /> La Banque des règlements internationaux évalue à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis.<br /> <br /> 1- Les banques britanniques sont exposées de 51 milliards de dollars.<br /> <br /> 2- A elle-seule, la banque sino-britannique HSBC est exposée de 11,3 milliards de dollars.<br /> <br /> 3- La banque BNP Paribas est exposée de 1,1 milliard d’euros.<br /> <br /> Quels seront les prochains pays en défaut de paiement ?<br /> <br /> Les prochains défauts de paiement pourraient venir des pays d’Europe de l’Est, mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande.<br /> <br /> Lisez cet article :<br /> <br /> ” La Banque des règlements internationaux évalue pour sa part à 93 milliards de dollars l’exposition des banques européennes aux Emirats arabes unis, dont 51 milliards de dollars pour les<br /> établissements britanniques.<br /> <br /> En tête figurent la banque sino-britannique HSBC, avec des engagements de 11,3 milliards de dollars, puis Standard Chartered, et Barclays.<br /> <br /> Quant à la banque française BNP Paribas, ses prêts dans les Emirats arabes unis atteignaient environ 1,1 milliard d’euros fin 2008.<br /> <br /> Mais le problème n’est pas tant celui du niveau d’exposition au risque émirati que le fait de se rendre compte que les banques ont, encore, des créances potentiellement “pourries”. Bref, que le<br /> ménage dans la finance mondiale n’est pas fini.<br /> <br /> Certains investisseurs estiment que Dubaï est peut-être “le signe avant-coureur de problèmes de dette d’autres pays”, alerte Thomas Della Casa, responsable de la recherche chez Man Investment, un<br /> hedge fund suisse.<br /> <br /> Les investisseurs regardent tout particulièrement la situation des pays d’Europe de l’Est mais aussi de la Grèce, de l’Italie, de l’Espagne, ou de l’Irlande. Leur niveau d’endettement rapporté au<br /> produit intérieur brut, est, selon M. Della Casa, “à la limite du supportable”. Car la reprise économique ne sera pas suffisante pour permettre à ces Etats de se renflouer naturellement. La<br /> croissance à venir sera molle.<br /> <br /> Aux Etats-Unis, la banque centrale (Fed) a d’ailleurs confirmé, le 24 novembre, que le rétablissement serait lent. En témoigne la révision à la baisse de la croissance américaine pour le troisième<br /> trimestre, à 2,8 % en rythme annuel, contre 3,5 % précédemment.<br /> <br /> “Tout le monde pense que l’on est sauvé, mais il y aura sur les marchés des reality check ( tests-vérité) au cours des prochains trimestres”, prévient M. Della Casa.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/economie/article/2009/11/28/la-crise-de-dubai-a-affole-les-marches_1273472_3234.html<br /> <br /> <br />
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Z
<br /> Depuis une semaine, les bourses connaissent des mouvement erratiques et, en ce moment, le Dow Jones chute de 1,48 %….Les valeurs financières ne vont pas bien.<br /> Parce qu’aujourd’hui, c’est Dubai mais demain ce peut être un Etat Balte, n’importe quel pays d’Europe de l’Est ou l’Italie ou un autre tant les dettes publiques explosent !!<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Berlin mettrait 10 milliards d'euros au pot pour aider à débloquer le crédit aux entreprises.<br /> <br /> <br /> Berlin serait prêt à mettre 10 milliards d'euros en jeu pour permettre aux banques d'ouvrir plus largement le robinet du crédit aux entreprises, rapporte l'édition à paraître lundi 30 novembre du<br /> magazine Spiegel.<br /> Le gouvernement garantirait pour 10 milliards d'euros des créances de banques, ce qui leur permettrait de générer un nouveau volume de crédits de l'ordre de 100 milliards d'euros, à un moment où la<br /> pénurie d'argent fait craindre pour la reprise, déjà fragile, de l'économie.<br /> Le financement gouvernemental proviendrait du fonds établi pour lutter contre la crise économique.<br /> La Bundesbank vient d'avertir que les banques allemandes pourraient avoir à déprécier encore jusqu'à 90 milliards d'euros d'ici fin 2010 en raison de la crise.<br /> <br /> http://www.boursorama.com/infos/actualites/detail_actu_marches.phtml?num=7e818f8b752655d8abab28e0bf6e8dbd<br /> <br /> Question numéro 1 : combien de milliards d'euros les contribuables allemands vont-ils payer pour renflouer encore une fois les banques allemandes ?<br /> <br /> Question numéro 2 : jusqu'à quand les contribuables allemands devront-ils payer pour renflouer ces connards de banquiers ?<br /> <br /> Les banquiers allemands, à la guillotine.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Les autorités d'Abou Dhabi, capitale des Emirats arabes unis, sont prêtes à aider "au cas par cas" l'émirat voisin de Dubaï qui ploie sous le poids de sa dette.<br /> <br /> "Nous allons voir au cas par cas ce que nous pouvons faire pour Dubaï. Cela ne veut pas dire qu'Abou Dhabi va garantir la totalité de la dette", a déclaré samedi à Reuters un responsable de<br /> l'émirat d'Abou Dhabi.<br /> "On a affaire à des entités commerciales privées, à d'autres qui sont semi-publiques, alors Abou Dhabi choisira à qui, quand et comment porter assistance", a ajouté ce responsable qui a requis<br /> l'anonymat.<br /> <br /> Les difficultés que Doubaï rencontre avec sa dette, héritées d'une bulle immobilière qui s'est traduite par la construction des immeubles les plus hauts du monde, ont suscité ces derniers jours de<br /> vives inquiétudes dans le monde financier qui s'était tourné vers la région du Golfe pendant la crise financière mondiale.<br /> <br /> L'émirat a officiellement annoncé mercredi qu'il allait demander aux créanciers de Dubai World, le conglomérat qui a piloté son expansion effrénée ces dernières années, de donner leur accord à un<br /> moratoire sur plusieurs milliards de dollars de dette. Ce moratoire constituerait la première étape de la restructuration de Dubai World.<br /> <br /> http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRGEE5AR02B20091128<br /> <br /> Question numéro 1 : combien de milliards d'euros les banques françaises vont-elles perdre dans ce scandale de Dubaï ?<br /> <br /> Question numéro 2 : combien de milliards d'euros les contribuables français vont-ils payer pour renflouer encore une fois les banques françaises ?<br /> <br /> Question numéro 3 : jusqu'à quand les contribuables français devront-ils payer pour renflouer ces connards de banquiers ?<br /> <br /> Les banquiers, à la guillotine.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> @fincaparaiso<br /> <br /> En France,vue de l'extérieur, tout semble bien se passer.<br /> <br /> Les images de la crise nous viennent du monde en entier et en particulier des USA.<br /> <br /> La maison semble intact mais les termites ont bien commencé le boulot.<br /> <br /> Je ne suis pas spécialiste mais avec internet, nous regorgeons d'infos (contrairement aux générations précédentes).<br /> <br /> Dans une interview d'Hubert Verdrine, il disait que la descente du régime communiste était bien entamé.<br /> <br /> La chute du mur est un épiphénomène d'une tendance historique lourde : l'asphyxie économique du système soviétique et sa chute.<br /> <br /> La puissance médiatique et symbolique ont participé à gonfler cet événement.<br /> <br /> L'invasion de l'Afghanistan 1979, l'autorisation de la présence du syndicat Solidarność de Lesh Walesa en 1981, la perestroïka de Gorbatchev en 1985 sont des signes extérieur de cette Chute.<br /> <br /> Tout les jours , Patrick et d'autres blogs vous parlent de ces signes extérieur de la chute de l'empire américain et de sa monnaie.<br /> <br /> Les vassaux européens seront touchés car 85% des réserves de la BCE sont en Yen et en Dollar<br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Banque_centrale_europ%C3%A9enne<br /> <br /> Je ne suis pas pressé car sans solutions , nous allons connaître de fortes turbulences.<br /> <br /> PS : "Les Raisins de la colère" de John Steinbeck contraste fortement avec le bling-bling des années<br /> folles (années 20).<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Bien sûr fincaparaiso, sauf que l'on se rapproche du point de rupture où personne ne pourra plus faire marche arrière.<br /> Nous allons donc gaiement vers le précipice. Jusqu'ici, tout va bien. Quand tout le monde tombera dans le trou, sauve qui peut.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> et pourtant.....le cac40 a augmenté de1,15% ce vendredi 27,et pourtant....... les magasins sont pleins de marchandises "de noel" que les consommateurs achètent déjà à tour de bras,et pourtant les<br /> stations de ski se frottent deja les mains au regard des reservations , et pourtant..... les constructions de maisons neuves continuent de croitre dans les villages dortoirs perpiheriques des<br /> grandes et villes moyennes et pourtant .... les stations d'essence ne désemplissent pas,et pourtant.... les magasins de bricolage sont noirs de monde, et pourtant, et pourtant,la liste serait<br /> longue pour expliquer que le comportement des quidams n'a pas bougé d'un iota malgré toutes les info, malgré la hausse du chomage malgre les faillites d'entreprises, de banques, d'Etats, malgré la<br /> hausse considérable de gens pauvres et démunis, ce qui revient à dire , encore une fois, que si nos économies peuvent supporte 20% réels de chomeurs sans que le quotidien des 80% restant soit<br /> affecté, le taux de chomage pourra augmenter encore de façon très sensible avant que les pouvoirs publics modifient leurs politiques d'aides systématiques aux financiers qui ont incrusté dans la<br /> tronche des particuliers qu'il n'y a pas d'autre alternative ( en anglais TNA ).<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Le Sri Lanka achète de l'or au FMI.<br /> <br /> Le FMI qui vend son or pour consolider ses finances ;-).<br /> <br /> Sri Lanka a une dette de 2,6 milliards avec le FMI.<br /> <br /> DSK marche à voile et à vapeur ?<br /> <br /> <br /> http://www.lesechos.fr/info/inter/afp_00204828-le-fmi-a-vendu-10-tonnes-d-or-au-sri-lanka-pour-375-millions-de-dollars.htm<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Elles sont là, elle tétent les mamelles. Elles ont soif, et ils annoncent la réduction de l'approvisionnement.<br /> <br /> http://www.romandie.com/infos/news2/200911241230201AWP.asp<br /> <br /> La BCE menace de retirer graduellement la distribution .Face à la planche à billet de la FED qui tournent à plein régime et facilite le carry trade, l'euro va s'envoler.<br /> <br /> Notre espoir pourrait être ,comme envisagé il y a un an, un défaut de crédits de la Grèce (comme Dubaï) .L'euro risque de connaître des secousses.<br /> <br /> Les dettes dépassent la capacité des humains à rembourser.<br /> <br /> Mes lingots d'or de 2007 prennent la poussière,mais illuminé, je ne suis plus.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Christine Lagarde prise en flagrant délire de plagiat.<br /> <br /> Si CHRISTINE LAGARDE n’existait pas, il faudrait l'inventer. Notre ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, récemment classée meilleure ministre des Finances - bien qu'elle ne le soit<br /> formellement pas - de la zone euro par le très sérieux Financial Times, a l'art de transformer les mauvaises nouvelles en bonnes nouvelles. Et vice-versa.<br /> <br /> La preuve : que le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A - la seule qu'elle connaisse - augmente de 21600 en septembre ou de 52400 en octobre - soit une multiplication par deux et demi tout<br /> de même -, Christine Lagarde fait exactement les mêmes commentaires.<br /> <br /> Enfin, à très peu de choses près. Après Nicolas Sarkozy pris en "flagrant délire" de répétition d'un même discours à quelques mois d'intervalles, voici Christine Lagarde qui imite le président avec<br /> ses communiqués de presse d'un mois à l'autre. Démonstration.<br /> <br /> <br /> Ainsi fin octobre, concernant les chiffres du mois de septembre, la ministre a pris "note de cette hausse du nombre de demandeurs d'emploi qui confirme que les effets de la crise sur le marché du<br /> travail se poursuivent". Après avoir constaté "que la dégradation de l'emploi a ralenti significativement depuis le début de l'année, en particulier pour les jeunes", elle indiquait alors que "les<br /> mesures prises par les pouvoirs publics depuis plusieurs mois portent leurs fruits". Elle rappelait enfin "que la situation du marché du travail reste difficile". Mieux, que "la tendance à la<br /> dégradation de l'emploi devrait se poursuivre plusieurs trimestres, car même une reprise graduelle de l'activité ne se traduira pas par un repli immédiat du chômage."<br /> <br /> Brillante analyse, qu'il est d'ailleurs difficile de contester.<br /> <br /> Sauf que, le mois suivant, rebelote, la ministre remet ça. Dans son communiqué envoyé ce jeudi 26 novembre au soir, Christine Lagarde "prend note de cette augmentation qui fait suite à cinq mois de<br /> hausse plus contenue et reflète la poursuite des effets de la crise sur le marché du travail". Tiens, un air de déjà lu. Continuons.<br /> <br /> Ensuite, la ministre "considère que l'influence sur l'emploi des mesures décidées par le gouvernement va continuer à monter en puissance". Toujours cette terrible impression de déjà-lu... Enfin<br /> passons. Pour conclure, elle rappelle "que la situation du marché du travail reste difficile" et que "la tendance à la dégradation de l'emploi devrait se poursuivre plusieurs trimestres, car une<br /> reprise graduelle de l'activité ne se traduirait pas par un repli immédiat du chômage."<br /> <br /> Personnellement, j'ai hâte de savoir ce qu'elle va nous dire - ou du moins, pour être honnête, ce que ses conseillers vont publier en son nom - le 24 décembre au soir quand seront rendus publics<br /> les chiffres du mois de novembre.<br /> <br /> Pas vous ?<br /> <br /> http://blog.lefigaro.fr/social/2009/11/lagarde-fidele-a-elle-meme.html?xtor=RSS-54<br /> <br /> <br /> Même LE FIGARO se moque de Christine Lagarde ! La honte !<br /> <br /> <br />
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M
<br /> J'entendais ce matin un économiste de garde expliquer à la radio que la crise de Dubaï n'était qu'une affaire de spéculation immobilière et n'avait rien à voir avec la Super Crise Globale.<br /> <br /> En effet, il me semble que la crise des subprimes est pour une large part une crise d'hyper-spéculation sur l'immobilier, ce qui est fort différent, du moins au niveau de l'échelle...<br /> <br /> <br />
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T
<br /> dubai, la cité de sable aux pieds d'argile.<br /> <br /> <br />
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N
<br /> La finance islamique n'a plus rien sur son compte coran.<br /> <br /> <br />
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