Les zozos de greenpeace...
6 Décembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie
Ont mis à mal la "sûreté" nucléaire, prouvant que les deux mots n'allaient pas, mais alors pas du tout ensemble.
Il existe une garde, mais une garde de papier, absolument incapable d'empêcher d'opérer un commando armé, déterminé et rapide, frappant et disparaissant au plus vite.
Sa tâche serait relativement simple : détruire les postes de commandes, et faire sauter les canalisations.
Les PSPG sur place, qui peuvent éventuellement être renforcés par le GIGN, c'est de la foutaise. Tout au plus, peuvent ils arrêter quelques militants écologistes, mais face à un commando, envoyé pour faire sauter la centrale, ils arriveraient comme les carabiniers, bien après la bataille.
En outre, le temps nécessaire pour neutraliser le dit commando, on peut penser à plusieurs heures, laisserait tout le temps à un sabotage basique de faire son oeuvre.
Quelques hommes à l'extérieur suffiraient à bloquer l'arrivée des forces d'intervention. C'est d'autant plus facile que les centrales sont en pleine campagne, propices aux camouflages, et qu'il faudrait nettoyer le terrain, donc perdre beaucoup de temps.
Si on voulait vraiment protéger les centrales, c'est comme je l'ai dit, quasiment une défense de château fort, avec une garnison à l'intérieur, avec un double
système de protection, l'un passif, l'autre à 400 000 volts.
La garnison intérieure devant être suffisamment nombreuse pour pouvoir attendre les renforts.
Il y faut donc, au total, 50 000 hommes. Si on en a 500 dans les PSPG, c'est le bout du monde...
Le matériel ne peut remplacer le combattant.
Ma petite annonce a fait son effet. Au bout de plusieurs heures, EDF a retrouvé des militants greenpeace infiltrés à Cruas.
Mais la démonstration est faite. La Sarkozy, c'est, en nucléaire, comme ailleurs, de l'esbrouffe pure.
" pouvoir intervenir rapidement", n'est pas la solution, le mal serait fait, la solution ce sont des unités en Disponibilité opérationnelle d'une minute, sur place.
Le reste, c'est du blabla. Il n'y a pas de défaillances dans le dispositif, la vérité, c'est qu'il n'y a pas de dispositif du tout, à part des murailles de papiers.
Nabuchodonosor tance les "irresponsables". Le seul irresponsable, c'est lui.
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