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Rappel à l'ordre...

24 Août 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Les moyens de communication détruisent l’information, les moyens de transports font perdre du temps, le système de santé aliène et tue. Et pour reprendre une phrase d’Illich : “Les écoles sont des usines à chômeurs”.

 

J'ai souvent dit que le "miracle économique américain", devait plus aux circonstances géographique qu'aux mérites d'un système économique sur un autre.

L'URSS a du se débattre avec son espace, et ses difficultés de communications, le modèle américain, lui, possède avec la vallée du Mississipi, un avantage et une autoroute évidente, encore renforcée par les travaux de l'homme, au 19° par le creusement des canaux de l'érié et de l'Ohio, qui faisait de NY un port du Mississipi, et multipliait son trafic par 10. 

 

Aujourd'hui, le modèle a du plomb dans l'aile, et même sacrément du plomb, à plusieurs niveaux. Le Mississipi a du mal, avec la sécheresse, à assumer son rôle d'autoroute, par laquelle transite 500 millions de tonnes chaque année, et notamment céréales et charbon.

 



Mais le problème lié à la sécheresse ne s'arrête pas là. La production de gaz et pétrole de schiste est contrariée, par ce que la fracturation hydraulique nécessite beaucoup d'eau.

 

A cela s'ajoute le fait qu'il la question de la rentabilité du gaz se pose, avec la chute de 70 % des prix. (que chacun, en France, aura pu constater sur sa facture de gaz depuis 2006. Ah non ? Tiens donc ???)

 

Le problème de l'eau, se retrouve aussi, en France, avec le nucléaire, gourmand en eau, et en Chine, avec les centrales thermiques au charbon en construction, qui devraient finir d'achever le pays, et les zones du nord, déjà en stress hydrique important.

 

Les récoltes, donc, qui s'annonçaient très bonnes jusqu'en juin, sont catastrophiques, et sans doute, auront elles du mal à être exportées.
Bien sûr, contrairement au cas URSS, on ne mettra absolument pas en question le système économique en vigueur, alors que c'est lui qui est responsable.

Notamment par le fait que les hommes politiques ont abandonnés la gestion des ressources alimentaires à l'industrie et au secteur privé, emblématique dans la libéralisation du prix du pain par R. Barre, qui libéralisa aussi, l'immobilier.

 

C. Bourguigon avait le même constat que moi ; un milliard de gens souffrent gravement de la faim, 3 milliards ont des carences alimentaires, et 3 milliards s'en sortent.

Donc, avec ce qui va se passer, les 3 milliards vont se retrouver dans la catégorie, souffrent gravement de la faim, et même un certain nombre des 3 milliards de privilégiés, ceux, qui, sans souffrir, n'ont d'ordinaire aucun excédent.

 

Le "sens de l'histoire" va dans la même direction. Tout n'est fait que pour 10 % de la population. Il faudra donc que de plus en plus de gens souffrent de malnutrition et de carences graves, pour que tout rentre dans "l'ordre des choses".

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L
Toujours sur la syrie, la réalité et le fond du problème :<br /> <br /> http://www.polemia.com/article.php?id=5017
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E
Les trusts s'adaptent aux conditions qu'ils ont eux même créés<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/economie/article/2012/08/27/unilever-se-prepare-en-europe-a-un-retour-de-la-pauvrete_1751623_3234.html<br /> <br /> En résumé on en aura moins mais pour moins cher, cela change d'habitude c'est moins pour le même prix voirre plus cher
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L
Si je peux me permettre, "Totophe" pas "Totoche" . Totoche, c'est mon cochon d'inde, une créature que, même en cas de pénurie alimentaire, il me répugnerait de mettre au grill.<br /> De toute façon il n'y a pas grand chose à bouffer, pas comme avec l'autre (mais que ce tuyau alléchant reste entre nous... On se fera un dîner de cons en temps voulu).
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T
Ce serait marrant que Totoche fasse parti de la charrette "reduction du volume de l'humanité".<br /> Le cynisme est un boomerang.
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O
[avec les centrales thermiques au charbon en construction, qui devraient finir d'achever le pays]<br /> <br /> Patrick, n'écrit pas des truc comme ça quand je bois mon café, j'ai failli m'étrangler et inonder le clavier...
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D
http://www.guardian.co.uk/business/2012/aug/24/anchovy-price-leap-food-industry-chain<br /> <br /> Anchovy price leap causes food industry chain reaction<br /> Rising price of oily fish after storms off Peru will lead to spike in Scottish farmed fish, Chinese pigs and Omega 3 tablets
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L
A propos d’alternative, plus trivialement proche dans le temps celle-là, il faudrait que le chauffeur poids lourd Totophe en suggère une aux israéliens et aux américains.<br /> Autre que celle, bien sûr, de s’enliser dans une interminable guerre du Liban bis en Syrie (et où les libanais risquent d‘ailleurs de remettre le couvert).<br /> Une aubaine pour les floués de l’affaire libyenne qui vont avoir ainsi l’occasion de se refaire moralement tout en testant leur camelote de mort.<br /> <br /> Mais j’attends la prochaine livraison de gravats. Cela rompt la monotonie du paysage, tous ces petits monticules…<br /> <br /> http://www.cf2r.org/fr/notes-actualite/pourquoi-iran-ne-sera-pas-attaque.php
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Y
Le cynisme utilisé par Christophe ne doit pas faire oublier certaines réalités dont nous sommes responsables.<br /> Nous pleurons sur le sort des petits Africains (et c'est normal, les enfants dénutris ne sont en rien responsables de leur condition)mais accepterions-nous de nous passer du superflu pour leur<br /> fournir leur "essentiel". Je pense que non.Notre empathie trouvera vite ses limites.<br /> Peut-être devrions-nous arrêter de verser des larmes de crocodile, cela n'arrangerait pas leurs bidons mais nous serions moins hypocrites dans nos lamentations.
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C
Encore plus simple : il suffit de réduire la population totale.<br /> <br /> "Ils" y travaillent activement.<br /> <br /> Donc franchement, ces histoires de sécheresse, de récoltes moins abondantes sont des faux problèmes tant que l'on continue (avec une constance stupéfiante) d'ignorer le second facteur dans<br /> l'équation !<br /> <br /> Si le premier facteur est en effet "ressources dispo". Le second est : "nombre d'individus consommant les ressources dispo".<br /> <br /> La solution ne sera donc :<br /> -ni technologique (les aliens débarquent avec des nouvelles technologies, énergie inépuisable et gratuites, et zou)<br /> <br /> -ni spirituelle ou religieuse (tu peux prier autant que tu veux)<br /> <br /> -ni politique ("bon alors les gars on va partager... 80 % pour moi et 20 % pour vous"... quoi que...)<br /> <br /> La solution sera arithmétique : la population globale passera de 8 à 3 milliards, voire même 1 milliard. Point barre. C'est la solution la plus simple, et c'est pour cela qu'elle prévaudra.<br /> <br /> Plus de faim, plus de gentils petits africains que l'on sauve avec un vaccin avant de les laisser crever de malnutrition (ça s'appelle la charité chrétienne, ou plus prosaïquement la connerie<br /> crasse, absolue, auto-satisfaite), plus de problèmes de pollution, plus de problème d'énergie, d'eau.<br /> <br /> Finis.<br /> <br /> Voilà. Case closed.<br /> <br /> Peu importe les "modalités" d'application d'une telle réduction du nombre de consommateurs. Si elle n'est pas provoquée par l'homme, la nature s'en chargera.<br /> <br /> Ca pleurera dans les chaumières ? Certes.<br /> <br /> Ca se fera dans une certaine violence ? Certes. Il est évident que les milliards qui disparaitront ne seront pas très contents.<br /> <br /> Et alors ?<br /> <br /> Quelle est l'alternative ?
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