Rions un peu... Bruyamment...
14 Septembre 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
L'Union européenne va être "renforcée".
Une belle brochette, une non-nouvelle, et parler pour faire faire du bruit... La Traduction en clair : on va enculer des mouches ou variante : sodomiser des drosophiles (pardon pour cet
américanisme).
L Parisot a encore frappée. Elle ne veut pas entendre parler de nationalisation des banques, qui engloutirait "la totalité du PIB français d'une année".
Qui c'est qui la met au courant que SG et CA viennent d'être dégradées, et que, dans les faits, elles valent ZERO ?
Elle livre au monde, ébloui, le résultat de ses cogitations : c'est la faute aux états si les banques sont attaquées.
Il faut lui faire remarquer :
- nul n'est "obligé" de prêter dans le monde actuel,
- le secteur privé a cédé en premier pour créer la crise de la dette,
- les défaillances sont massives pour les créances privées.
Elle veut une "intégration politique renforcée ". Pourtant, il parait que "l'état est le problème et non la solution", et "intégration politique renforcée", ça veut dire quoi ???
Là aussi, on est passé au stade de parler pour faire du bruit.
Moody's vient de dégrader SG et CA et met BNP sous "surveillance négative". Là aussi, du bruit pour pas grand chose, Aa2 à Aa3, la véritable note, ça serait ZZZ.
Grèce : bruits aussi : les "réformes" prennent du retard. Le déficit atteint 18.1 milliards. Le fait que 80 % du déficit est du aux intérêts des emprunts ne froisse personne dans l'UE ?
Le temps de travail des fonctionnaires, va passer de 37,5 heures à 40, couplé à une réduction de 150 000 postes (enfin, c'est ce qui est espéré). Déjà qu'on leur reprochait de rien foutre, ils pourront augmenter leurs poses de 2.5 heures.
On veut aussi des "libéralisations" : "Parmi les catégories concernées par la libéralisation figurent les routiers, les pharmaciens, les notaires, les avocats, les esthéticiens, les ingénieurs civils ou encore les conducteurs de taxi. "
Là aussi, c'est du bruit, car vouloir renforcer la "compétitivité du pays" avec une brochette pareille de professions, c'est rêver debout. C'est au contraire, une vague de tiers-mondisation en marche.
La France se rallie aux eurobonds. Pour ce qui est des marchés, ils ont déjà connu le coup des subprime, mélangé "du bon" et "de la merde". En fin de compte, la pomme pourrit tout le panier. Et les agences de notation, si pourris soient elles, noteront ces "merdebons" à leur juste valeur d'entrée : ZZZ.
En réalité, on n'a largement dépassé le stade de pourrissement et le bruit des excellences veut simplement masquer le vrai problème : le transfert du pouvoir des banques aux politiques.
On annonce une "recapitalisation des banques". Mais, qui voudra bien "recapitaliser" en ce moment. Un actionnaire, c'est bête et basique. Pour augmenter le capital, quand tout va bien, puisque tout va bien, on va "diluer", mais quand tout va mal, c'est trop risqué.
On parle, idéologiquement de nationalisation "provisoire", pour remettre de l'ordre, et pour permettre ensuite de tout recommencer ? En réalité, ce n'est que du bruit aussi. La machine est largement cassée. Ce qui était possible en 1973 ne l'est plus aujourd'hui. l'économie réelle n'est plus capable de supporter un tel parasitisme banquier.
Il n'y a aucune chance de contenir un défaut grec. Après il y aura un défaut irlandais, portugais, espagnol, et Italien. Puis belge et français, enfin allemand.
Les mêmes trublions proposent encore les mêmes solutions (toujours du bruit) : matraquer le salarié, en augmentant la durée de travail et repoussant l'âge de la retraite.
Où vivent donc tous ces imbéciles qui ne s'aperçoivent même pas de l'état de leur société ?
Al Qaeda prédit un hiver sombre aux USA. Moi, je savais pas
que Kondratieff était un terroriste musulman.
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