Crimée, Syrie, et France...
24 Mars 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND
La flotte de Crimée, comme son armée, se sont massivement ralliées à la Russie. le nombre de militaires fidèles à Kiev s'élève à 10 %.
Le modèle ukrainien, paupérisé par une direction 1/3 nazi, 2/3 oligarques, qui n'a que pauvreté et ajustement structurel à proposer est un parfait repoussoir. Le mouvement de balancier, né avec l'effondrement du mur de Berlin se renverse. Pour les pays de l'est européen, la Russie est structurellement plus attractive qu'une UE réduite aux acquêts, friande de punition des peuples.
Punir de quoi, d'ailleurs ? Par simple méchanceté, parce que les importants veulent réduire le "popolo minuto" à la portion congrue.
En Syrie, l'Otan et la Turquie glisse dans la guerre avec la Syrie, après le nettoyage presque total de la frontière libanaise des takfiristes qui tenaient des villages. Les turcs ont abattus un mig syrien, et bombardé des positions syriennes, après la débandade d'autres takfiristes.
En France, le pacte de responsabilité, ou plutôt de débilité, a été jugé par l'électorat. Scooter est à côté de la plaque, totalement, mais on affirme que "les résultats viendront", forme actuelle du "demain on rase gratis", de célèbre mémoire.
Le verbiage des occidentaux tranche nettement avec les actes de Poutine. Lui, au moment inopportun s'est contenté de fermer sa gueule, et de préparer la riposte. On devrait souffler aux dirigeants occidentaux d'agir de même. ça ne leur ferait pas de mal.
Les armées occidentales sont à l'heure actuelle, incapable de conquérir de petits pays désarmés, et les états majors sont en train d'essayer de comprendre la stratégie et la tactique d'une armée russe très imaginative et très souple, en pleine refonte stratégique.
D'ailleurs, quand on sait qu'en 2008 la déculottée géorgienne avait été administrée par une armée de deuxième ordre, on ne voit plus un fossé, mais un gouffre. De tous temps, les armées russes ont été disposés en cercles concentriques, avec les unités d'élites, les mieux équipées et formées, au centre.
C'est à dire que tout adversaire éventuel va d'abord s'user contre du "tout venant", mais en Géorgie, les russes de la force de paix en première ligne, avaient tenu contre un déluge de feu, relativisant son efficacité profonde.
Ce déluge de feu, spécialité de l'Otan, est d'une efficacité relative contre des guérillas, et contre une armée réelle.
En France, donc, la déculottée a été administrée au parti socialiste, qui porte, qui porte, la clé de Saint Georges du néo-libéralisme, et donc, a été logiquement tancé.
10 à 20 % de non inscrits, près de 40 % de non votants, L'Ump premier (46.5), le PS (37.75) et lagauche loin derrière, et une indéniable percée du FN, qui multiplie par 6 ses voix, avec un petit 5 % de l'électorat.
Comme en Ukraine, c'est l'échec économique qui est sanctionné. Bien entendu, une bonne partie de l'électorat vote "bien", c'est à dire dans les clous. Mais on voit que les vrais triomphes sont rares, et beaucoup de gens sont battus, parfois dans la même ville. Ni Mennucci, ni Gaudin ne sont vainqueurs. L'un est en déroute, l'autre en déconfiture.
Quand aux parisiens, vu le choix qu'ils ont, on ne peut que les plaindre. Mais on voit aussi la longue liste des "ni-ni", des importants nationaux, bien en cour, et bien médiatiquement, pas concluant. Colomb à Lyon, Aubry, et bien d'autres...
L'implantation locale joue, mais joue aussi l'impact national des politiques suivies. Vouloir brider un parti politique national par excommunication, ça ne marche plus. Il faut des résultats économiques. Et pas de l'austérité. Et pas d'Europe.
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