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Elections chez les godons : la déroute...

9 Mai 2015 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Politique

De la coalition gouvernementale...

C'est comme ça qu'il faut lire la "victoire" de Cameron. La Grande Bretagne était gouvernée par une coalition, Conservateurs + libéraux Démocrates.

En 2010, les conservateurs avaient eu 36.1 % des voix, et les libéraux démocrates 23 %. Le total frôlait donc les 60 %. En sièges , c'était 306 + 57 = 363.

En 2015, les conservateurs ont eu 36.9 % (quelle percée !), et les libéraux démocrates ont fait 7.8 %. En sièges les mêmes ont donc fait 331 + 8 = 331 parce que les conservateurs n'ont plus besoins des libéraux démocrates à qui on réserve le sort du torche-cul : à jeter après usage. Et sans doute, n'ont ils guère envie de continuer le pacte de gouvernement.

Donc, l'assise populaire du gouvernement est passée de 59.1 à 36.9.

Pour ce qui est de l'opposition, il faut parler de l'Ecosse, qui votait, d'habitude SNP au local et travailliste au national. Ici, finie la distinction, grâce à une campagne référendaire habile, le Labour est ici complétement discrédité, et le SNP est passé de 6 élus en Ecosse à 56, les 3 restants étant un conservateur, un travailliste et un lib-dem. C'est un raz-de-marée. + 50 sièges. Cela ressemble aux résultats des premières élections libres en Pologne, à la fin de l'ère Jaruzelsky.

Pour le reste, on assiste à une forte poussée UKIP, qui gagne 9.5 points à 12.6, le scrutin lui étant, là aussi, moins favorable, il a été victime, par rapport au scrutin européen d'un "vote utile". Ils ont, 1 élus, contre zéro.

Les travaillistes, eux, paradoxalement, ne se sont pas trop mal comportés, hors Ecosse. S'il passe de 258 à 232, il gagne quelques pourcentages. de 29 % à 30.5 %. Donc, on assiste, quand même, à une poussée travailliste, même modeste, en Angleterre même.

L'Irlande vote selon des codes irlandais, avec une très grande stabilité. Sur 18 députés, 8 sont unionistes du DUP (inchangé), 4 sont du Sinn Fein (- 1), le SDLP 3 (inchangé), l'UUP, unioniste en obtient 2 (+2), l'Alliance, unioniste non confessionnel, en perd 1.

Au Pays de Galles, qui compte 40 élus, le parti autonomiste Plaid Cimru obtient 3 voix, inchangé, et ressemble à l'Ecosse d'il y a 5 ans. En majorité des élus travaillistes (25), contre 1 lib-dem et 11 conservateurs.

Moralité : le gouvernement a nettement perdu les élections, en voix, mais les a gagné, en sièges. Son soutien populaire s'érode, et il n'y a plus de parti communiste lib-dem à vampiriser. Il a, sans aucun doute, bénéficié d'un "vote utile", aux dépens, justement des lib-dem.

Curieux journalistes sans culture et sans mémoire. Un gouvernement qui perd presque 40 % de sa base électorale, c'est pour eux une "victoire", éclatante, comme celle jadis de l'Angela. Mais, cette victoire est obtenue, au dépens d'un membre de la coalition, le plus récent, le moins structuré, le plus fragile.

La crise de la démocratie y est évidente, sans atteindre le degré allemand, ou la fusion SPD/CDU/CSU, est en bonne voie.

Il est évident que le télescopage entre le gouvernement londonien et les écossais, va être dantesque. l'un parce qu'il a la majorité absolue, l'autre parce qu'il va pouvoir se radicaliser à son aise. Et dans la lutte, le Pays de Galles sera sans doute entraîné. Après tout, pourquoi refuser à l'un, ce que l'on accorde à l'autre ? Sur le long terme, la situation risque de se compliquer. En effet, pour le moment, il y a une majorité. Mais imagine t'on des arbitres écossais entre une opposition et le gouvernement, provoquant chutes de ministères et crises, comme ce fut le cas quand les nationalistes irlandais emportèrent 73 des 100 sièges qui étaient attribués à l'Irlande. Dans ce cas là, les 59 élus écossais, et les 40 gallois, s'ils basculent (c'est déjà fait en Ecosse), risquent de voir les anglais les envoyer au diable, et leur donner leur indépendance...

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B
La Grèce doit rembourser 27 milliards d'euros à la BCE.<br /> <br /> Pour commencer, la Grèce doit rembourser 6,7 milliards d'euros à la BCE en juillet et en aoüt.<br /> <br /> Mais il y a un petit problème : la Grèce est en faillite, et elle ne remboursera jamais ces 27 milliards d'euros à la BCE.<br /> <br /> Encore un autre petit problème : la BCE refuse de subir 27 milliards d'euros de pertes.<br /> <br /> Solution ( ? ) à ces petits problèmes : la Grèce va ENCORE UNE FOIS emprunter des milliards d'euros supplémentaires, et ensuite la Grèce pourra rembourser 6,7 milliards d'euros à la BCE en juillet et en août !<br /> <br /> Autrement dit :<br /> <br /> pour rembourser la troïka, la Grèce emprunte des milliards d'euros à la troïka. Ensuite, avec cet argent, la Grèce peut rembourser la troïka. Et ça augmente la dette publique de la Grèce. Et ça dure depuis cinq ans. Et ça explique que la Grèce est aujourd'hui dans une faillite totale.<br /> <br /> La troïka détruit la Grèce.<br /> <br /> Jeudi 14 mai 2015 :<br /> <br /> Grèce : Varoufakis réclame un report du remboursement de la dette détenue par la BCE.<br /> <br /> "Sur juillet-août, le ministère des Finances devra emprunter 6,7 milliards d'euros à nos partenaires d'une manière ou d'une autre pour rembourser des obligations du programme SMP", a-t-il notamment souligné, en référence aux obligations achetées sur les marchés par la BCE dans le cadre de son "Programme pour les marchés de titres" (Securities Markets Programme, SMP) sur la période 2010-2011.<br /> <br /> http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/grece-varoufakis-reclame-un-report-du-remboursement-de-la-dette-detenue-par-la-bce-476292.html
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B
Grèce : l'heure de la rupture.<br /> <br /> Stathis Kouvelakis, membre du comité central de Syriza, écrit :<br /> <br /> La peur du Grexit ne doit plus nous paralyser. Il est temps d’affirmer clairement, pour commencer,  que quels que soient les fonds transférés par la nouvelle législation dans les coffres publics, il doivent être consacrés à la couverture des besoins publics et sociaux et non aux paiements des créanciers.<br /> L’heure est également venue de mettre un terme au radotage soporifique à propos des « négociations qui avancent » et des « accords en vue ».<br /> Il est temps de mettre immédiatement un terme aux références surréalistes aux « solutions mutuellement profitables » et aux « partenaires » avec lesquels nous sommes supposés être les « copropriétaires de l’Europe ».<br /> Il est temps de révéler au public grec et à l’opinion publique internationale les faits qui mettent en évidence la guerre sans merci qui est menée contre ce gouvernement.<br /> Et le temps est venu, par dessus tout, de se préparer finalement, politiquement, techniquement et culturellement à cette solution honorable que serait la séparation d’avec cette implacable bande de djihadistes du néo-libéralisme.<br /> Le temps est venu d’expliciter le contenu et d’expliquer la viabilité de la stratégie alternative, qui commence avec la double initiative de la suspension des remboursements de la dette et de la nationalisation des banques, et qui se poursuit, si nécessaire avec le choix d’une monnaie nationale approuvée par le public au cours d’un référendum populaire .<br /> Le temps est venu pour la réflexion sérieuse mais aussi pour les actes décisifs. C’est le moment dans lequel le désastre et la rédemption se retrouvent côte-à-côte.<br /> C’est le moment de riposter.<br /> <br /> Stathis Kouvélakis. <br /> <br /> Traduit de l’anglais par Mathieu Dargel.<br /> <br /> https://www.ensemble-fdg.org/content/grece-lheure-de-la-rupture
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E
La victoire de David Cameron est-elle la victoire de l'austérité ?<br /> <br /> http://www.latribune.fr/economie/union-europeenne/la-victoire-de-david-cameron-est-elle-la-victoire-de-l-austerite-475318.html<br /> <br /> La victoire des Conservateurs est souvent présentée comme une victoire de la politique d'austérité du gouvernement Cameron. Mais cette analyse mérite d'être très largement nuancée.<br /> sur le même sujet<br /> <br /> "Il n'y aura pas d'autre référendum en Ecosse", avertit Cameron<br /> Cameron poursuit la formation de son gouvernement<br /> De l'Ecosse à l'UE: la victoire de Cameron rebat les cartes<br /> Croissance britannique : miracle ou mirage ?<br /> <br /> <br /> <br /> L'occasion était trop belle. A peine connue la victoire des Conservateurs aux élections générales britanniques du 7 mai, les partisans des « réformes » en ont fait leurs choux gras, voyant dans ce résultat, comme un éminent éditorialiste libéral, « la victoire de l'austérité. » Même le chef des députés socialistes Bruno Le Roux, qu'il faut donc classer dans la catégorie susnommée, a proclamé que la victoire de David Cameron était le fruit de « son courage à réformer. » C'est de bonne guerre, car les partisans de l'austérité budgétaire avaient, il est vrai, dû faire profil bas, le 25 janvier dernier, lorsque les Grecs avaient balayé le gouvernement Samaras malgré les cris d'orfraies de l'Europe. Londres efface donc Athènes et prouve que l'austérité peut payer électoralement.<br /> Victoire conservatrice<br /> <br /> Sauf que tout n'est peut-être pas si simple. Evidemment, le succès de David Cameron est incontestable. Avec 331 sièges aux Communes, 24 de plus qu'en 2010, les Conservateurs obtiennent leur plus important contingent de députés depuis 1992 et le Premier Ministre britannique est le premier chef de gouvernement depuis Margaret Thatcher en 1983 à gagner des voix après un mandat. Et le fait qu'un parti puisse obtenir la majorité absolue des sièges avec 36,9 % des voix n'est pas en soi un scandale. Rappelons qu'en Grèce, Syriza et ses alliés eurosceptiques de droite des Grecs Indépendants (ANEL) dispose de la majorité absolue avec 41 % des voix. Bref, David Cameron n'a pas volé sa victoire. Mais, est-ce, pour autant, un « triomphe » ? Et, surtout, est-ce un triomphe de « l'austérité » ou des « réformes » ?<br /> Miroir déformant du système électoral<br /> <br /> Le système électoral britannique - qui attribue le siège de la circonscription au candidat arrivé premier, quel que soit son score - est un miroir particulièrement déformant. Aussi les 24 sièges supplémentaires arrachés par les Conservateurs ne sont-ils le fruit que d'une augmentation de 0,8 point du score en vote de ce parti. Ce que David Cameron est parvenu à faire, c'est maintenir ses positions de 2010, pas davantage. En ce sens, les Travaillistes du Labour connaissent une progression deux fois plus élevée de leur score électoral (+1,5 point à 30,4 %). Les circonscriptions prises par les Conservateurs aux Travaillistes sont peu nombreuses (quatre dont celle d'Ed Balls, le chancelier "de l'ombre") et elles sont compensées en partie par le phénomène inverse (deux). Les raisons du succès conservateur peut alors s'expliquer par trois phénomènes.<br /> Effondrement libéral<br /> <br /> Le premier, c'est l'effondrement du parti Libéral-démocrate qui a perdu 15,2 points à 7,9 % des voix. Dans de nombreuses circonscriptions jadis acquises à ce parti, l'effondrement de ce dernier a laissé les Conservateurs en première position, même lorsqu'ils ne progressaient peu. C'est notamment le cas dans le Sud-Ouest de l'Angleterre, en Cornouailles et dans le Devon, ou encore dans le Pays de Galles, zones traditionnellement libérales qui a, jeudi, envoyé une majorité de députés conservateurs aux Communes. Mais, il faut noter que l'affaiblissement des Lib-Dems n'a pas - ou peu - profité en voix aux Conservateurs. La coalition de David Cameron, qui a gouverné pendant 5 ans, a perdu des plumes en voix (près de 15 points de moins) et en sièges (23 sièges de moins) jeudi.<br /> Poussée eurosceptique<br /> <br /> Le second phénomène clé, c'est qu'une grande partie des déçus des Lib-Dems n'ont pas voté pour l'opposition classique, le Labour, mais pour le parti de Nigel Farage, le UKIP, notamment en Angleterre. Le UKIP gagne 9,5 points par rapport à 2010 avec 12,3 % des voix, mais il progresse de 10,7 points avec 14,1 % des voix sur la seule Angleterre. Or, comme le UKIP n'est pas assez fort pour emporter des sièges, ses voix se sont « perdues », tandis que le « manque à gagner » de cette montée eurosceptique pour le Labour l'empêchait de progresser suffisamment pour revenir contester la première place des Conservateurs. Or, si le UKIP est un parti favorable à l'équilibre budgétaire - comme tous les autres partis britanniques - il faut bien souligner que bien rares ont été les Britanniques à voter UKIP pour la cause de l'austérité. Ce vote est un vote de rejet de l'immigration et de l'Union européenne.<br /> Le phénomène écossais<br /> <br /> Dernier élément : l'Ecosse. Dans cette région, le parti national écossais, le SNP, a réalisé le seul « triomphe » de cette élection générale, obtenant 50 % des suffrages exprimés et 56 des 59 sièges en jeu. En 2010, il avait obtenu 20 % des voix et 6 sièges ! Dans cette région où les Conservateurs ne pèsent pas plus de 15 %, le raz-de-marée nationaliste s'est fait naturellement aux dépens des Travaillistes qui doivent céder 40 sièges. Le recul en sièges au niveau national du Labour, 26 sièges, s'explique donc uniquement par l'effet écossais. Car en dehors de l'Ecosse, le Labour progresse en sièges (16 de plus). Or, cette défaite travailliste en Ecosse ne saurait s'expliquer par une envie d'austérité ou de « réformes » au sens où l'entend Bruno Le Roux. Le SNP se place à la gauche du Labour et, malgré un programme parfois ambigu, est un des rares partis, avec les Verts (qui, on l'oublie, ont triplé leur score avec 3,8 % des voix, autant de voix qui ne sont pas allé aux Travaillistes), à s'être ouvertement présenté comme un parti « anti-austérité. »<br /> Stabilité de l'électorat conservateur<br /> <br /> L'analyse du scrutin britannique prouve donc qu'il n'y a pas eu d'adhésion massive des Britanniques ni au bilan de David Cameron, ni davantage à son programme de réduction drastique des dépenses publiques. Rien ne permet de dire qu'il existe au Royaume-Uni une « prime à l'austérité. » La débâcle des partenaires de coalition de David Cameron, les Libéraux-démocrates, le prouve. Les électeurs Lib-Dems de 2010 n'avaient pas voté pour la politique d'austérité du gouvernement. Logiquement, en 2015, ils ont donc sanctionné ce parti. Et bien peu ont rejoint le « partenaire » conservateur. Simplement, ce sont les Lib-Dems qui ont payé pour la politique du gouvernement. Les Conservateurs peuvent compter, eux, sur un socle d'électeurs fidèles, attachés aux principes d'orthodoxie financière. Dans le système électoral britannique, une telle fidélité est payée de retour. Surtout quand le principal parti d'opposition ne parvient pas à convaincre, comme c'est le cas du Labour. Mais il est faux de prétendre qu'il y a eu le 7 mai une « adhésion massive » à David Cameron.<br /> Les Travaillistes auraient-ils dû défendre l'austérité ?<br /> <br /> Mais pourquoi les Travaillistes n'ont-ils pas convaincus ? Une position plus « austéritaire » les auraient-ils sauvé ? On peut en douter. Compte tenu du positionnement du SNP, une telle position n'aurait pas permis de gagner des sièges en Ecosse. Or, on a vu que c'est dans cette région que l'affaiblissement travailliste a été la plus notable. Par ailleurs, le Labour se serait aliéné ainsi les électeurs Verts sans vraiment parvenir à convaincre ceux tentés par le UKIP, qui ne votent pas sur la question de l'austérité. Bref, parler d'un « triomphe de l'austérité » sur ces élections de 2010 n'a guère de sens.<br /> Quel est le secret du « miracle économique britannique » ?<br /> <br /> D'autant que, sur le plan économique, ce n'est pas « l'austérité » qui a permis le redressement du pays, mais bien plutôt l'apaisement de cette politique à partir de 2012 ainsi que la politique monétaire très accommodante de la Banque d'Angleterre, alors que la BCE restait inflexible. Il n'y a que dans les milieux libéraux français que l'on parle encore de « Big Society », ce concept qui devait cacher en 2010 l'austérité. Les Britanniques n'en parlent plus et même chez les Conservateurs, le terme est honni. La croissance britannique n'est pas une croissance portée par des « réformes », c'est une croissance qui se fondent encore sur des déséquilibres importants : déficit budgétaire de 5 % du PIB, déficit courant de 5,5 % du PIB, fort endettement des ménages, faiblesse de la production industrielle. Ceci ne fait pas de la croissance britannique forcément une « mauvaise croissance », mais ce n'est pas une croissance produit par la politique du gouvernement Cameron. Il est logique cependant que le premier ministre ait profité de la bonne santé de l'économie britannique. Mais il y a là, comme dans le cas du « triomphe électoral » un effet d'aubaine dont il n'est guère l'auteur. Utiliser le cas britannique pour relancer l'antienne sur la nécessité d'une bonne cure d'austérité en France est donc un travestissement de la réalité. C'est le fruit d'une campagne de communication, non pas de la réalité économique et politique du Royaume-Uni.
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B
Le mois de mai 2015 en Europe :<br /> <br /> Plusieurs succès électoraux des partis anti-européens montrent que les peuples rejettent de plus en plus cette construction européenne.<br /> <br /> En mai 2015, les anti-européens sont dans une dynamique historique.<br /> <br /> Le vent tourne.<br /> <br /> Le vent tourne dans le sens de la déconstruction européenne.<br /> <br /> 1- Allemagne :<br /> <br /> <br /> Allemagne : victoire amère des sociaux-démocrates à Brême, percée des anti-euros.<br /> <br /> <br /> lepoint.fr/monde/allemagne-victoire-amere-des-sociaux-democrates-a-breme-percee-des-anti-euros-10-05-2015-1927561_24.php<br /> <br /> 2- Pologne :<br /> <br /> Pologne : le candidat conservateur eurosceptique devance le président sortant au premier tour.<br /> <br /> Le candidat conservateur eurosceptique, Andrzej Duda, a créé la surprise en arrivant en tête au premier tour de l’élection présidentielle en Pologne, dimanche 10 mai, selon un sondage de sortie des urnes publié après la fermeture des bureaux de vote, en début de soirée. <br /> <br /> 3- Royaume-Uni :<br /> <br /> Elections au Royaume-Uni : "Un Brexit serait dévastateur pour l’Europe."<br /> <br /> Avec sa promesse d'organiser un référendum en 2016 ou 2017 sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE, David Cameron mène son pays et l'Europe à "la catastrophe", s'alarme Denis MacShane, ex-ministre travailliste des Affaires européennes.<br /> <br /> 4- Finlande :<br /> <br /> L’extrême droite finlandaise sur le point d’entrer au gouvernement.<br /> <br /> Sauf surprise, le parti populiste d’extrême droite des Vrais Finlandais va entrer pour la première fois de son histoire au pouvoir en Finlande. Le probable futur premier ministre, le centriste Juha Sipilä, a confirmé, jeudi 7 mai, qu’il allait entamer des négociations sur un programme de coalition avec ce parti, arrivé deuxième lors des élections législatives du 19 avril. Le leader charismatique du parti, Timo Soini, devrait dès lors réaliser son rêve et devenir ministre, probablement des finances ou des affaires étrangères. <br /> <br /> http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/05/07/l-extreme-droite-finlandaise-sur-le-point-d-entrer-au-gouvernement_4629766_3214.html
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P
Article intéressant sur l'état hystérique de certains aux USA sur leur gouvernement fédéral.<br /> Un peu comme si la France se sentait menacée par Bruxelles et son armée (ou l'OTAN). Mais bon, cela viendra peut être un jour car si on n'est pas un gentil européen, on se prend des sanctions en tout genre. C'est la seule chose que Bruxelles sait faire.<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2015/05/10/la-folle-rumeur-de-l-invasion-du-texas_4630675_3222.html
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R
J'ai vu cela dans certains blogs militaires US que je fréquente pour ''prende la température du malade'' et c'est vraiment devenu une énorme histoire, un exemple de plus de l'énorme hystérisme qui éxiste aujourd'hui aux USA, la ''Civil War 2.0'' c'est pour bientôt: version locale des talibans (les milices chrétienne/créationnistes+des troupes de la Garde Nationale) vs. quelques troupes federales sous commandement du Pentagone et cette fois pas de Lincoln à l'horizon, ce sera vraiment une tuerie et un chaos incroyable...pop corn time comme ils disent.<br /> <br /> Quand aux élections britanniques c'est vraimente incroyable comment ont peu presenter cette victoire minable de Cameron comme un ''raz de marée'' alors que l'Ecosse bascule totalment dans le camps souverainiste (avec des effets desastreux potentiels sur la continuité du Royaume Désunis comme puissance nucléaire ou même militaire), que les tories vont devoir mettre en marche ce fameux referendum sur l'UE (bombe a retardement qui ne plait pas du tout au maîtres US à Washington et a la City) et tout le tralalala économique habituel sur comment ils font baisser le chômage (en enlevant les gens des listes de sans-emplois pour les mettre sur celles des handicapés) et l'enorme dette...