DERIVE...
Y a qu'a fôt (vrai) con. C'est ce que nous disent certains.
Baisser les mythiques zimpôts. Mais comme dit l'ami Berruyer, je vois pas tellement la différence entre payer des impôts, des prélèvements obligatoire, ou des mutuelles, des fonds de pensions, etc.
Pareil pour les interventions économiques. L'euro est une monnaie inadaptée à l'économie française, qui crée beaucoup de besoins.
Il est sûr que la classe politique locale devrait se dispenser de croire que le mythique investissement local est obligatoire, entrainant souvent des dépenses lourdes de fonctionnement après.
Mais, justement, ces investissements, les maires sont priés de les continuer, et d'économiser sur le reste.
Parmi les dépenses contraintes, on vous annonce, en même temps que l'eau n'est plus assez chère. En oubliant la principale raison : il faut que certains continuent à se goinfrer. Et en même temps, aider les non moins mythiques pauvres. Parce que ceux-ci ne pouvant se faire couper l'eau, certains en profitent, et la solidarité est portée sur les bons payeurs.
"Eric Brunet : "Au lieu de dégraisser l'état, macron taxe les nouveaux pigeons : classes moyennes, retraités, propriétaires, familles". Et alors, c'est pas ce qui était prévu ? Ce qui importe au p'tit marquis de belgueule, c'est le 0,1%. T'avais pas compris mon petit riric ?
Quand à la suppression de la TH, elle va entrainer la hausse ou la création d'autres impôts, si l'on oublie bien entendu la taxe d'enlèvement des ordures ménagères qui a flambé depuis 2000. C'est bien les normes. Quand aux économies dans la dépense publique, c'est oublier le multiplicateur Keynésien qu'a enfin reconnu le FMI. Toute baisse de 100 des "zimpots" (et des dépenses), entraine une baisse de 250 du pib.
Côté dérapage, ça se confirme, l'encadrement des loyers est annulé. Pan dans la gueule des amateurs. Vous savez, ceux qu'on appelle énarques et ministres. Voilà une dépense contrainte, donc, qui va continuer à augmenter, et pas un zimpot. Quand aux négociations avec les offices de HLM pour la baisse des loyers, je vous laisse deviner l'aboutissement. Une baisse, peut être, la première année, sans doute compensée plus largement la deuxième. Et sans doute annulée, la troisième.
La réforme du code du travail, va aboutir à zéro création d'emplois.( C'est le carnet de commande qui fait la création d'emploi). C'est le gouvernement qui le reconnait. mesure aussi bête que méchante.
Du côté du front, certains mauvaises langues prétendent que le bitcoin va finir en crise épouvantable. Tient, on vient de s'en apercevoir. La finalité intrinsèque du bitcoin, c'était bien ça ?
Trump incite les nord-coréens à accélérer leur armement nucléaire. "Washington menace Pyongyang d'une « destruction totale »". Dépêche toi, Kim, t'es encore en retard. Fais tirer dans les 100 derniers mètres.
Dans le même temps, faut voir la gueule des sud coréens, qui ont des chances d'être détruits en quelques minutes à cause de leurs alliés. Des alliés comme ça, on s'en passe aisément. Rien que les antiques 10 000 pièces d'artillerie pointées sur Séoul réduiront la ville en "Grozny 1999" en quelques minutes.
Les nippons, aussi, doivent faire la gueule.
La Chine se voit infliger une pression pour couper le pétrole à Pyong yang. Intéressant de savoir qu'on peut presser la Chine. Et intéressant de savoir qu'on peut couper l'approvisionnement d'un pays qui consomme 15 000 barils par jour. Si la coupure -officielle- était réalisée, on pourrait voir le trafic clandestin multiplier par 2 ou 3 les livraisons. Déjà que sous Staline le NKVD n'arrivait pas à tenir étanches les frontières de l'URSS...
D'autant qu'avec leurs fabriques de USD, les nord coréens pourraient payer n'importe quel prix. Ils n'ont d'ailleurs, visiblement, aucun problème pour les écouler dans le 1/3 monde. Il est curieux, d'ailleurs, que le président US lui même, ignore ce que peuvent faire des trafiquants quand on pousse le cri du billet de 100 $, le soir au fond des bois.
Sans compter que les nord-coréens ont sans doute de copieuses réserves, et vu leur consommation confidentielle, de quoi tenir longtemps. Comme Ming li foo, dans "Lucky Luke"; "j'ai un kilo de riz, de quoi tenir un mois sans me rationner, deux en me rationnant un peu, trois en me rationnant beaucoup".
Pour revenir à un courrier de lecteur, la Suisse visiblement rigole devant les baccalauréats français. D'ailleurs, un ouvrier de 45 ans m'a mis au parfum : "Maintenant, en BTS maintenance, ils apprennent ce qu'on faisait il y a 30 ans, en CAP". Cela est aussi renforcé, en France, par l'admission sur dossier des candidats en classe préparatoire, tri qui a lieu avant les épreuves.
Tout le monde sait que sous l'appellation "baccalauréat", des réalités très divergentes existent, et que quand on les gomme, c'est dans le sens de la dévaluation. Comme les fameux Bac G, passeport vers l'emploi jusqu'en 1982, et une réforme qui les transforma en torche-cul.