UKRAINIA GAZETA XXXII
En matière militaire, il faut éviter de s'emballer. Surtout médiatiquement. Comme disait l'un, si un tank russe flambe, il ne faut pas détourner le regard et voir ailleurs, mais il faut découper le brouillard de guerre.
Comme je l'ai souvent dit -pour rappel-, la plupart des tués à la guerre, le sont par l'artillerie. Si l'un tire 200 obus, pendant que l'autre en tire de 1 à 3, il est évident que celui qui arrose le plus fait plus de dégâts à l'adversaire.
Les dotations US de combats, 140 000 obus pour ses M777, ça fait rire.
Comme le l'ai répété aussi, le zerostocsustatan occidental, ça n'est possible que pour leur gouvernement anti-raciste et wokiste, que si on tape sur négros, zarbis et niakoués. (C'est interdit de dire le mot négro, mais on peut le passer au barbecue sans problème), quand on fait la guerre à la Russie, spécialiste du stockage et dépôts en tous genres, c'est un autre paramétrage qui apparait.
Surtout qu'ils ont aussi, une réputation guerrière à entretenir, un complexe militaire pas manchot et très en avance sur l'occident.
Donc, à Kharkov, les russes ont reculé, les oxydentés ont crié à la victoire militaire ukrainienne, et à son inévitable et méritée victoire... Jusque là, tout le monde à compris.
Sauf que.
Les ukrainiens ont articulés leur dispositif militaire sur des villes en béton, forteresse pas naturelle, mais forte, encore renforcé par des préparations en tous genres, tartinés d'une population civile plus ou moins bouclier humain.
Sauf que.
Quand on contre-attaque, et qu'on reprend du terrain, visiblement plus abandonné que conquis, on sort et de sa zone de confort et de ses fortifications, et qu'on redevient mangeable sur le champ de bataille qu'on évitait.
Flux et reflux, c'est connu en temps de guerre, notamment le plan Schlieffen de 1914. L'armée allemande devait laisser se dérouler une offensive française sur l'Alsace Lorraine, et ainsi la piéger, l'aspirer, le plus loin possible de ses bases pour que le mouvement tournant par Sedan-Maubeuge ne puisse plus être repoussé. las, les généraux allemands n'avaient pas compris qu'ils devaient reculer fort loin. Ils reculèrent un peu, cassèrent l'offensive française, entrainant un repli précipité, mais les troupes ont pu être redirigées vers l'ouest.
Donc, avec la perte de la garnison de Marioupol, forte de 15 000 à 20 000 hommes, quasiment tous perdus, le recul généralisé du front du Donbass, le front de Karkhov devient, lui aussi, problématique pour l'Ukraine.
"Cette chevauchée ukrainienne au Nord de Kharkov réalisée sous des vivats ukro-atlantistes tellement hystériques qu’ils ont même fait dire par le secrétaire général de l’OTAN Stoltenberg que « l’Ukraine peut gagner la guerre », vient de prendre fin ce 19 mai, alors que les avant gardes kiéviennes étaient parvenues à 7 km seulement de Voltchansk, une localité contrôlant la route d’approvisionnement logistique vers le front de Kramatorsk et Severodonetsk où se porte en ce moment l’effort principal de l’état-major russe.
Cela aurait pourtant du alerter l’état-major ukrainien que de voir avec quelle facilité avançaient ses unités devant des forces russes… Mais voilà ce qui se passe lorsque les opérations militaires obéissent d’abord à des objectifs propagandistes au point d’en oublier les fondamentaux de la stratégie".
Oui, les russes subissent des pertes, mais pas celles dont on parle (4 à 5 fois celles des ukrainiens), l'inverse est plus vraisemblable. Les pertes des ukrainiens sont souvent définitives, qui plus est.
Bien entendu, les antichars fonctionnent, mais à l'oxydental. C'est à dire qu'elles doivent coûter cher, rapporter beaucoup au producteur qui peut ainsi acheter le politichiens. Pour ce qui est de l'efficacité sur le terrain, c'est pas leur problème, mais visiblement, si elle n'est pas nulle, elle est très basse. Les armées oxydentales sont faites pour taper sur les NZN avec très peu de moyens.
Les troupes russes s'aguerrissent les ukrainiennes, comme à Marioupol, ont disparues. Là, c'est clairement un chaudron qui se dessine. La guerre, c'est de la physique simple. Celui qui la gagne, c'est le plus fort, celui qui peut taper le plus vite, le plus fort. Et là, les russes sont bien mieux placés. En plus, ils ont, comme à Stalingrad, la proximité des voies de communications.
"Les illusions des propagandistes se révèlent parfois plus toxiques pour leur propre camp que pour celui de l’ennemi. Ainsi de la propagande russe qui a intoxiqué le renseignement militaire jusqu’à une sous évaluation des capacités de combat des forces ukrainiennes et aussi de la propagande ukrainienne qui aujourd’hui persuade son état-major qu’il peut vaincre l’armée russe grâce aux aides occidentales".
En ce qui concerne l'oxydent, on peut penser qu'on a le même degré d'aveuglement qu'en 1939.
Pour les opérations militaires, la maitrise du ciel russe complique la tache des ukrainiens, en voyant de nombreux équipements détruits avant d'arriver, elle ne règle pas le problème qu'il faut aller détruire l'armée au sol. Même si, dans le contexte, un matériel ukrainien engagé doit être vite repéré et non moins vite détruit.
Côté économie, mais réelle, l'économie US physique est équivalente à celle de la Russie. La Russie étant deux fois moins peuplée que les USA, cela donne la disproportion des forces... Mais les oxydentaux ont beaucoup plus d'activités fictives coûteuses.
A ce propos applaudissons à la connerie, pardon au courage de la Finlande qui vient de suicider son économie.
Pour ce qui est de Zelensky, il est devenu Hitlérien. En effet, comme lui, il ordonne à ses troupes de se sacrifier pour tenir des "forteresses", qui n'arrêteront pas l'ennemi, le ralentiront tout au plus.
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