PENURIE
La société actuelle bascule dans la pénurie énergétique, mais ce n'est pas vu comme tel.
D'abord, l'agriculture, qui a été structurée par le tracteur et le diesel. Cela a permis de réduire le nombre considérablement et plus le tracteur est gros, plus il lui faut de la surface.
Comme disait Michelet, l'exploitation de 20 hectares, après guerre était trop grande pour le paysan désormais privé de main d'oeuvre, elle devient trop petite pour le moindre tracteur, il lui en faut 50.
Dans la circonstance actuelle, le prix du gazole flambe en Europe et la pénurie guette, il baisse notamment au Brésil. Les russes ont trouvés des débouchés ailleurs, en faisant des remises. C'est, sans jeux de mots, de bonne guerre. En plus, eux et les biélorusses ne se privent pas de livrer des engrais, à prix amicaux aussi, au Brésil notamment. Rajoutons, là dessus, quelques traités débiles de libre échange, et le tableau est complet. Là-bas, les coûts sont à la baisse, ici à la hausse.
Même la traitresse FNSEA ne peut marcher dans la combine du rentrez chez vous, il n'y a rien à voir.
Comme il est dit sur 2000 watts, l'agriculture est encore prisonnière de la malédiction du pétrole.
"Les fondations de son architecture actuelle reposent sur les hydrocarbures et la finance internationale. Tout semble indiquer que ce design est en train de toucher à ses limites dans une mondialisation qui essouffle le modèle".
Le problème des ministres parisiens millionnaires, c'est qu'ils ne doivent pas leur fortune à leur génie. Ni même à une quelconque forme d'intelligence. En bref, quand on voit les réactions d'Oudéa Castéra qui ont amené son éjection de l'éducation, on peut dire qu'elle n'a rien à envier à la noblesse de 1788. «Ce n’est plus une ministre, c’est un scandale politique ambulant. Y a-t-il un jour sans nouvelle affaire Oudéa-Castéra ?» a notamment commenté le député Insoumis Antoine Léaument.
En fait, la seule chose qui manquent à ces sinistres, c'est l'éducation, l'intelligence et le savoir vivre. Leur attachement à l'union européenne risque de devenir l'attachement du pendu à sa corde. Alors, comment gérer une crise agricole, pour cette bande de branquignols aux bras cassés qui prennent l'avion -et trouvent ça normal-, tous les mois ?
La question est nettement posée dans 2000 watts : "En réalité, le secteur s’approche de : moins de diesel, moins d’eau, moins d’engrais synthétiques, plus de bouches à nourrir égalent à…? La réponse reste inconnue tant son redesign (remodelage) est complexe, d’autant que les alliances géopolitiques viennent brouiller les cartes". Le "plus de bouches à nourrir en Europe pose le problème de l'immigration. Pour la réponse je l'ai clairement indiqué, ça va swinguer. ça commence déjà avec les agriculteurs pris dans un modèle économique dépassé.
Pour la guerre en Ukraine, elle oppose deux systèmes. Une économie russe égale à 3.3 % du PIB de ses adversaires, mais en réalité gavée aux stéroïdes énergétiques, face à des Européens et Asiatiques qui n'en ont que peu, et des USA qui en ont juste assez. Les autres ressources minières, aussi, ne leur manque pas. Le débile journaliste de service, quand il dit :
"Une opinion publique qui se lasse, une économie dépendante et impactée par le conflit, une démographie en plein déclin…, voilà ce qui, de l’autre côté, motive l’optimisme des Occidentaux et les incite à ne rien lâcher !" Il parle de qui en terme d'économie dépendante, et impactée, de démographie en déclin ? Au moins, Poutine a une armée, des conscrits et des volontaires. La panique visible en occis-dent, sur le rétablissement de la conscription est risible. Là, pas la peine de se demander si certains veulent mourir pour le Donbass...
De plus, sans tous les artifices comptables abscons, le pib russe est égal à celui des USA. La production physique sous l'URSS était déjà équivalente par tête, à celle des occis-dentaux. Maintenant, c'est bien plus.
Rien d'étonnant, vu le rôle de l'énergie, et son gaspillage effectif dans l'ouest collectif.
Les promoteurs, eux aussi, voient leur activité s'effondrer. Là aussi, le secteur repose entièrement sur l'énergie fossile et aucun ne fait le lien entre la pénurie, aggravée par les sanctions anti-russes.
Le reste du monde, d'ailleurs, remercie vivement l'Union Européenne pour son sacrifice énergétique. L'Allemagne paie le prix fort, mais reste ancrée encore pour un temps, dans son obsession du manque de main d 'oeuvre. A mon avis, à l'allure où le secteur industriel va se contracter, il va vite être question de surabondance.
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