La température s'affole...

La température que constitue les balances commerciales, continue à s'affoler.
Après les rétractations de déficits, US, Britanniques, c'est la rétractation des déficits extérieurs européens qui se produit.
Dans tous les cas se produisent les mêmes mécaniques : progression des exportations et chute des importations.
La chute des importations est du à la paupérisation et au chômage. La progression des exportations est d'origine souvent monétaire ; une bonne dévaluation.
A long terme, les déficits se contractent donc, les équilibres se restaurent.
En économie ouverte, cela signifie des portions de plus en plus large de la population désolvabilisées.
Le cas espagnol est typique : le déficit extérieur, encore important, s'affaisse littéralement ( -4,1 milliards), quasiment de plus de la moitié sur une année.
D'ailleurs, pour rigoler, un article sur le "dynamisme de l'économie espagnole" .
Reste, qu'après avoir beaucoup augmentés, les échanges extérieurs se rétractent fortement. Le chemin qui monte est suivit par un chemin qui descend.
Les causes et conséquences ne sont pas anodines : la machinerie économique grippe, même si elle réduit désormais sa vitesse de dégradation (sinon on tomberait au niveau zéro en moins d'un an), et les conséquences politiques sont lourdes.
D. De Villepin, parle de "risques révolutionnaires", surtout quand on prend l'avis économique "éclairé", de ce qui ne sont que des soviets (assemblées où tout le monde a préalablement le même avis).

Comments

[Sclavus]

Patrick, dans ton dernier lien on annonce le fameux projet Attali comme «316 point pour libérer...» or j’ai toujours entendu parler de ce plan comme d’un plan «a 300 points» pour libérer l'économie française.
Y a un malaise ; pourquoi 316? A-t-il rajouté 16 nouveau points comme dans les supermarché ils nous offrent 10% du produit en plus a l’occasion des promos?
Ou bien s-agit-il d’une autre raison?