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les banques ne savent plus compter.

31 Août 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

3 en 2007,
25 en 2008,
84
banques américaines en faillite au 31/08/2009 . Bon, je comprends votre étonnement.

Vous vous posez tous la question, pourquoi seulement 84 ?
La FDIC annonce 305, puis 416 établissements en coquetterie, et le chiffre de 1000 liquidées sur deux ans circulent.
Alors, comme dirait Staline, pourquoi ce manque chronique d'efficacité ? A l'instar de l'ANPE, pardon, Pôle emploi, qui croule sous les inscriptions au chômage, les exécutions n'ont pu avoir lieu, faute de bourreaux.
En France, on connait déjà le truc : le nombre de dossiers de surrendettement est plafonné.
La FDIC joue la montre, elle n'a tout bonnement pas de quoi suivre.
Ni en argent, ni en personnel.
En attendant, les pertes sont différées, les cotisations augmentées et la pression sur le distributeur de PQ (c'est pour une urgence), augmentée.

Comme a dit un internaute, après 5.3 % du pib balancé aux  banques cochons pour un total de 2900 milliards de $, on parle de la nécessité de "baisser les retraites".
Plusieurs remarques, pour compléter celle de l'internaute ("les banquiers à la guillotine"), d'abord, ce genre de "nécessité" tient du trouble obsessionnel compulsif, et reléve de la psychiatrie, ensuite, bien entendu, il faut confisquer impérativement la planche à billet à ces cancres incapables et fats et la restituer à l'état.
Enfin, on voit l'incompétence crasse de ces gens sur leur méconnaissance évidente des mécanismes économiques. 
En effet, je l'ai déjà dit, j'ai été au restaurant dimanche.
Sur la centaine de personnes, j'ai eu une satisfaction morale : je faisais partie des 10 % les plus jeunes.  . Et si on faisait la moyenne d'âge, j'étais quasi au biberon. Les retraites récentes sont beaucoup plus basses.
Sabrer les retraites, c'est sabrer AUSSI combien de secteurs économiques ?

LES DEPENSES DES UNS, SONT SYSTEMATIQUEMENT LES RECETTES DES AUTRES.

On ne peut donc qu'espérer la renaissance d'une opposition politique.
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D
@lingane:<br /> Si le lobby des syndicats à La Poste était si fort, La Poste ne serait pas en instance de privatisation.<br /> <br /> A mon avis, d'après les personnes que je connais à La Poste les grèves font moins de mal que les tournées nombreuses non faites par manque de personnel.<br /> <br /> Ce qui intéresse les tenants du libéralisme économique, c'est peut-être quelque part le trésor de guerre de La Poste, à la fois les bénéfices 2008, le nombre de dépots CCP à la Banque Postale, les dépots sur livret et le peu de crédits alloués.<br /> L'activité postale, le service rendu au public, quel intérêt? Il y a qu'à demander aux personnes vivant en milieu rural quelle qualité de service leur est donnée maintenant. Et ce n'est qu'un début. La Poste espagnole a, en début d'année, voulu supprimer la distribution du courrier dans les campagnes, car non rentable.<br /> <br /> Dans notre époque au pétrole finissant, au moment où on va commencer à rationner les déplacements, vouloir la concurrence sur les services postaux, cad faire déplacer des plis, lettres, journaux, colis à droite à gauche, relève de l'attachement irraisonné à une doctrine économique manifestement en train de faire faillite. Il serait plus sage de chercher à mutualiser les transports et les livraisons.<br /> <br /> Mais cela vaut-il la peine d'en débattre? c'est probablement déjà trop tard... Kalachnikov (comme en 1870, 1914 et 1940)
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N
Assez d'accord, mais c'est d'ailleurs aussi intolerable que l'état francais dépense des millons d'euro pour subventionner les achats speculatif dans l'immo neuf avec perissol, besson, robien, borloo et scellier. La conséquence: le prix du neuf est deux fois plus cher que celui de l'ancien au m2, donc inaccessible sauf pour les passionnées de la "defisc". Je prefere que l'état perde un peu d'argent avec des fonctionnaires plutot qu'avec des subventions aux consequences catastrophiques...
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L
(Par soucis d'honneteté, je me dois de préciser que A PRIORI, j'ai plutot un penchant pour les budgets en équilibre ou excédentaires, notamment concernant les dépenses de fonctionnement, je trouve aberrant votre défense inconditionnelle des fonctionnaires, et je vous donne un exemple : le budget de l'éducation a augmenté dans des proportions effarantes depuis 1990, pour des résultats désastreux -dus pour une part à l'idéologie "IUFM" et d'autre part à l'immigration-.<br /> <br /> Je ne comprend donc pas votre opposition farouche au non-remplacement d'un prof à la retraite sur deux. J'ai été en classe dans les années 80 dans des classes de 35-40, sans problèmes. Si les profs répondent que maintenant, c'est plus possible, c'est de leur faute! avec leur abandon de la discipline et du respect pour l'autorité professorale.)<br /> <br /> peut-être me direz vous que c'est suicidaire d'avoir moins de consommateurs (donc moins de profs), mais des consommateurs, il y en a quand il y a des producteurs<br /> <br /> une politique industrielle et protectionniste me semble bien plus efficace que cet attachement stupide de la part de toute a gauche à leur bataillon d'électeurs fonctionnaires<br /> <br /> <br /> idem pour la poste, qui cumule depuis des années les inconvénients du lobby des syndicats et les inconvénients de la privatisation (baisse de la qualité, et du nombre, des services, sous-traitance scandaleuse source de vols, greves à tout va, etc.)<br /> <br /> le vrai modèle français, c'est l'inconvénient du socialisme électoraliste et du libéralisme bruxellois. Et j'en veux encore plus aux crétins d'électeurs qu'a sarko, Royal et compagnie. Bravo les français!
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L
cher patrick, pourriez vous écrire un papier éclairant votre position sur un point qui m'apparait (surtout parce que j'ai du mal avec tout ce qui concerne la monnaie, et non par opposition de principe) contradictoire<br /> <br /> -d'un côté vous parlez des méfaits du crédit à la bernanke et l'autre guignol qui l'a précédé (j'ai oublié son nom)<br /> <br /> -de l'autre, vous insistez pour que l'état balance de la monnaie au peuple (keynésianisme?)<br /> <br /> je suppose que vous allez me répondre que dans le cas 2, la monnaie serait gratuite, mais mis à part cela, je crains que dans les deux cas, ça produise de l'inflation si cette monnaie étatique n'est pas basée sur la hausse (ou la baisse) de la richesse du pays<br /> <br /> et on en revient toujours à ce mystère : comment calculer la richesse véritable d'un pays sans tomber sur une "fonction circulaire", comme on dit sur excel ?<br /> <br /> Qui, à part le marché, décide du prix et de la valeur d'une boite de haricots verts?
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