Le chemin qui monte, le chemin qui descend...

8 Septembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

On m'a demandé de donner une date de l'effondrement.
On la donnera dans 100 ans, et certains la débateront pendant 100 ans.
Un effondrement est un PROCESSUS.
Et la partie visible, celle de l'iceberg.
Prenez le pétrole, par exemple. Vous prenez une production en déclin, une consommation des pays producteurs en augmentation, et bien avant d'autres troubles, vous avez un pic DES EXPORTATIONS.
En même temps, un autre monde se met en place, symétriquement avec la mort de l'ancien monde. Instantanément. Mieux, son processus commence AVANT que la mort de l'ancien soit ne serait ce que perceptible.
Ce cas de figure, la batellerie l'a donné. Et ce n'est que le commencement. Vous risquez de retrouver dans quelques années le bord des fleuves tel qu'au XVIII° siècle : grouillant d'activité et de monde, de vrais autoroutes.
Un autre exemple : la production de riz. Le Burkina Faso l'a augmenté de 241 %. L'afrique, en général y a mis le paquet.
Par ce que "l'Oeconomie", quand on créve de faim, c'est tout à fait surréaliste.
Mais, plus que le résultat -temporaire-, on peut voir le résultat a plus long terme : la naissance d'une politique agricolen d'un soutien aux paysanneries.
Les gouvernants africains ont appris à dire merde au FMI : ce ne sont pas ses "experts" qui ont réussi quoi que ce soit, et qui auront à faire face aux émeutes de la faim.
Le long terme aussi est à retenir dans la lutte engagée contre le sahara.
Pas de grandes théories, pas de grands budgets, simplement des gens simples, qui réagissent simplement et dynamitent le système.
Monsanto proteste contre le jardin de Michele Obama. Ils n'ont pas tort, le potager individuel est capable de les couler. Mieux. Il les coulera.

Le Malawi connait une récolte exceptionnelle. Il y a quelques années, il a connu une très dure situation de famine, pendant laquelle une "aide" (comme celle de la corde qui soutient le pendu), lui fut proposée.
une politique de soutien à la petite paysannerie fut entreprise. Et couronnée de succès.
Aujourd'hui les bavasseux, disent qu'elle est intenable, dispendieuse, et qu'il faut revenir aux saines traditions du FMI : tailler dans la chair.

Mais certains, les inflexions, ils ne les voient même pas arriver, pourtant, elles sont grosses comme des 38 tonnes.
Prenez l'INSEE : pour 2030 ils prévoient une augmentation du nombre des ménages, surtout âgés, le reste étant stable et des revenus qui s'effondrent.
Il faut avoir les moyens de son indépendance. Les revenus des retraités vont s'effondrer.
"27,8 millions en 2010 et 32,6 millions en 2030 . " Ce chiffre est celui du nombre de ménages.
Première remarque, c'est que le parc actuel de logements est suffisant, sans UNE seule construction, deuxième remarque, être prévisionniste, ça ne consiste pas qu'à prendre une courbe antérieure et à la prolonger.
Moi aussi, je vais faire le prévisionniste : 2008, production pétrolière 85 Millions de barils jour, 2030, production pétrolière, fourchette de 15 à 45 millions de barils jour.
Population agricole : 60 %.

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Abdel

10/09/2009 15:33

@Annonyme Souvent, lorsqu’on aborde le sujet de l’énergie et les enjeux liés aux réserves, la fusion nucléaire est présentée comme une solution d’avenir. Cependant, nous avons une idée approximative de notre niveau de réserves de matières premières mais aucune sur le jour où l’homme maîtrisera la fusion nucléaire. A propos de la Z machine et sa remplaçante la ZR. Précisons que le financement est militaire. Pour éviter les essais nucléaires grandeur nature, on les réalise à une plus petite échelle. Ces machines fonctionnent par impulsion et concentrent leurs énergies sur une micro-bille. Certains essais se font avec des métaux. Nous sommes loin de la fusion ! De plus, il n'est pas ressorti davantage d'énergie que ce qu'on a injecté. Le but, peu avoué, est de trouver la bonne mixture à mettre dans une bombe atomique. En 1995, la France, ne disposant pas de ce banc d’essai, a effectué des essais nucléaires à Mururoa. La future mise en place en Gironde du Laser Mégajoule, fonctionnant sur le même mode opératoire, offrira les même possibilités de simulation. Voilà pourquoi je reste septique à l’argument de retombés civils de ces essais dans le domaine de l’énergie. Lorsqu’on pense fusion, le soleil et les étoiles sont les références. Elles sont toutes d’énormes réacteurs de fusion nucléaire. Apres la consommation d’hydrogène, elles remontent la table de Mendeleïev jusqu'à l’effondrement. On peut dire que les panneaux solaires récupèrent l’énergie émise cette réaction nucléaire. L’idéal serait d’avoir un réacteur thermonucléaire industriel en fonctionnement où la réaction de fusion s’auto entretient ! Déjà, pour des objets "classiques" comme un porte-avions ou une nouvelle centrale nucléaire, des problèmes de conception, de fonctionnement et de mise en service apparaissent. Apres cinquante ans de recherches sur la fusion, nous en sommes au tout début de notre compréhension. Imaginer que vous tenez fermement entre vos mains un soleil. Les matériaux capables de résister à la température et à la force de la réaction n’existent pas. PS : ne compter pas sur l’ITER