Contre toute attente...
La destruction des emplois continue aux USA, avec son corollaire obligé, la baisse du chômage, une des seules choses fonctionnant encore dans ce pays étant la machine à truquer les statistiques, à radier les pauvres de tout ce que vous voulez...
Warren Buffet a eu des écarts de langage envers les poufs. Il les a effectivement traitées de poufs.
Peut être pour leur rappeler ce qu'il est arrivé à la pouf en chef, marie-antoinette.
Sans doute un avertissement, pour le moment sans frais, mais sans doute au combien inutile.
La pouffitude est la pouffitude, elle est quasiment une destinée.
Les millionaires, ne faisant pas de petits profits, pointent eux-mêmes souvent au chômage au USA. Diable, 350 $ par semaine, ça paie les bretzels.
En même temps, on peut difficilement, pour certains, se montrer plus rat.
La crise des subprime rebondit aux USA, les documents fournis lors des saisies sont dans leur écrasante majorité, des faux.
Connaissant le juridisme des américains, l'hypertrophie des avocats, on ne va certainement pas en rester là, d'autant que certaines banques ont même fait expulser des gens qui avaient payé comptant...
Moralité : la relance américaine a donc été complètement exportée en Chine, en Allemagne, etc...
Le rebond du déficit extérieur, qui, sans atteindre ses niveaux d'avant crise, remonte, en est le signe le plus évident.
Mais, les émergeants qui en avaient bien profité, subissent eux aussi la pression désormais. Les USA ne peuvent plus assumer leur rôle de moteur de l'économie mondiale, faute d'économie nationale. Soient ils rééquilibrent leurs finances, et adieu 500 milliards de déficits, qui sont autant de commandes, soit leur monnaie s'effrite et finalement s'effondre et le résultat est le même.
On continue à délocaliser, et même New-York est désormais touché par des phénomènes d'agriculture urbaine, de négation de la société consumériste.
Même les classes moyennes très aisées arrivent à faire les poubelles, simplement par perte de sens.
En effet, pourquoi dépenser 100 000 $ par an, alors qu'on peut y vivre avec 25 000 ? Simplement parce que le modèle change.Et tout bonnement, ce n'est pas idiot.
Pourquoi se prendre la tête en suivant la foule, alors qu'on peut vivre heureux et à l'aise sans la cérémonie du comment on va payer les factures ???
Braudel avait noté la disparition du capitalisme à New-York en 1979. Toutes les petites activités productives, la base première du capitalisme, y disparaissaient.
Elle a été remplacé par un soi-disant et simili-capitalisme, une économie de compradores où l'on confond l'accumulation du capital -productif-, et l'accumulation de papier chiotte.
Même la très triste FAO le reconnait, il faut revenir à l'horticulture urbaine, et ce qu'elle décrit, c'est la RE-création d'un cycle d'accumulation PRODUCTIF... C'est la base...
Certains croient vivre dans un système capitaliste, le seul possible. En réalité nous n'y sommes pas. Le socialisme s'est écroulé en 1991, mais les USA le 15 août 1971.
Les soviets avaient rêvé de la société sans argent, les USA l'ont fait.
Car, ce qui existe depuis 1971, ce n'est plus de la monnaie. C'est une monnaie canada-dry qui y ressemble, comme le canada-dry ressemble à l'alcool.
La monnaie a un certain nombre de fonctions que n'ont plus les monnaies actuellement.
Notamment la plus importante n'y existe plus, c'est la transmission de valeur dans le temps. Les fonds de pensions, notamment, sont une bouffonnerie. Dans le meilleur des cas, pour avoir 1 à la retraite, il faut avoir économisé 1 ; quand, bien entendu, ils n'ont pas disparu entre temps. Seul la terrible et constante dévaluation existant depuis 40 ans, a fait illusion, ainsi que la bulle boursière des années 1980 et 1990.
Pour le moment, seul les riches ont sauvés leur pomme et ont bien l'intention de la sauver. Bien entendu, les leçons de l'histoire sont trop anciennes pour avoir été retenues, que ce soit l'insécurité, les révolutions, les meurtres...
1560-1590 par exemple connu sous le nom de guerres de religion et appelé par les contemporains "les troubles", est un phénomène ultra-connu. C'est le remplacement d'une élite qui croit largement à la prédestination, et estime que tout ce qu'elle a lui est dû.
Le 24 août 1572, la totalité des habitants du pont au change finissent dans la Seine. AUCUN n'est réformé, mais tous "très étoffés". Aujourd'hui, on parlerait de "dégâts collatéraux"...