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Ecroulement de l'activité en Zone Zéro (pardon, zone euro)...

17 Juin 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités

La Zone zéro, du nom de ce qu'il y a dans la tête des décideurs occidentaux, se sent mal.
Après le radotage des débiles teutons sur la compression salariale, tous les dirigeants occidentaux ont finalement décidé de s'y plier.

Donc,depuis le début de la crise :

- en Grêce, la consommation recule de 40 % (j'aimerais d'ailleurs savoir ce que sont les 60 % restants),

- Espagne : - 25 %,

- Portugal : - 20 %,

- Irlande et Pays Bas : - 13 %,

- Italie : - 7 %

- Allemagne : - 1 %.

Mais bien sûr, il est clair que la croissance viendra d'ailleurs. Brésil (émeutes), Turquie (idem), Inde (état permanent), Chine (en déconfiture)...

Et bien sûr, USA...

En réalité, si les ventes de détail ont très peu baissé en France en 2013, pour ce qu'il est visible de voir, les effets sont déjà très importants, avec 40 000 chômeurs de plus par mois, et 540 000 inscriptions supplémentaires, chaque mois aussi...

Bien entendu, là aussi, comme dans le notariat de 1991, l'activité de l'agence permet de masquer le krach.

 

Les teutons vont être super-contents : les français vont -enfin- essayer de rééquilibrer leur balance commerciale (et vont sans doute y arriver, au moins en partie), avec une baisse drastique de consommation, et déséquilibrer encore plus leurs finances publiques.

 

La réunion de pas bien finis, et de terriblement bas de plafonds, limités intellectuellement parlant qu'on appelle "gouvernement", va dans ce sens, avec encore, une énième "réforme", des retraites.

Comme de bien entendu, on fera porter l'effort sur le secteur privé, et les nouveaux entrants, qui pourront bénéficier d'une retraite à taux plein à 87 ans.

 

Pour ce qui, est, des efforts de retraite, ils ont déjà été fait, et le régime est déjà un régime très dur, et passer à 44 ans de cotisations (35 ans, en Allemagne, y compris les études), signifie simplement que tout le monde ira au minimum vieillesse.


En réalité, la crise de l'économie réelle était déjà très avancée AVANT la crise financière, et la bulle de la finance, s'est simplement alignée dessus.

La grande compression salariale en est la cause. Et le libéralisme économique qui l'a causé.

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L
Allé je poursuis la logique du post précédent. A savoir pourquoi l'état est complice des banquiers.<br /> <br /> Lorsqu'une banque fait un prét a A pour l'achat d'un bien a B. L'argent de se prét se retourvent au final dans une banque, puisque B va déposer le chéque reçus de A. Se nouvelle argent créer va<br /> ensuite pouvoir être ré-utilisé pour un autre prét. Et c'est là que l'état y voit un grand interet car il va pouvoir emprunter cette argent nouvellement crée. Quand aux banquiers il aura prété deux<br /> fois le même argent, donc il aura deux fois plus d'interet.<br /> <br /> Mais la supercherie comptable est bien plus subtile !<br /> <br /> L'état lui emprunte sous forme d'obligation, il n'as pas a rembourser le capital mais seulement a payer les interets lié a l'emprunt 20 ans plus tard ou plus.<br /> <br /> Donc la solution pour que la dette de l'état soit légere en fin de contrat, est qu'il faut que la somme a remboursé est subit une dévaluation. Et pour cela il faut que l'économie subisse de<br /> l'inflation.<br /> <br /> Donc l'état autorise le banquiers a innonder le systéme de crédit, se qui accélére l'inflation et rends l'endettement de l'état dévalué a terme.<br /> <br /> Donc la subtilité et la différence entre un prét qui comprends le remboursement du capital et une obligation dont le capital est remboursé a terme.<br /> <br /> Dans le cas d'une déflation, l'argent est réévaluer, alors qu'en période d'inflation l'argent et dévalué.<br /> <br /> Example :<br /> <br /> emprunt de 150000 sur 20 ans a 4% = 233 000 (cout total)<br /> obligation de 150000 sur 20 a 4% = 120000 d'interet + 100000 de capital a rembourser a terme.<br /> <br /> si en 20 ans l'inflation a été de 4%.<br /> 150000 d'il y a 20 ans voudra 328000 aujourd'hui. Donc remboursé 150000 dans 20 ans c'est tout bénefs pour l'état.<br /> surtout lorsque le banquier, bon calculateur a revendu les dites obligation d'état a sa population :) :).<br /> <br /> Donc pour que le systéme fonctionne il faut de l'inflation et non de la déflation.<br /> <br /> Réduire sa consommation produit une baisse de la demande et une baisse du prix donc de la déflation. Baisser les taux d'interet en dessous de l'inflation permet donc au systéme de perdurer. Si en<br /> plus ont augmente l'inflation grace a la baisse des taux, encouragement de l'emprunt, le systéme perdure encore mieux.<br /> <br /> Mais le systéme de ponzi a ses limites et est trés sensible au trou d'air, ou manque de liquidité, donc pour y remédier les QE sont l'arme ultime. Ensuite si malgré les QE la déflation s'installe.<br /> Tout le systéme est en péril.<br /> <br /> Donc, voila ou nous en sommes, ca craque de partout :) :)<br /> et sans trop d'effort, juste en réduisant ses dépenses inutiles, ont lui porte le coup fatal. Avec bien sur les effets collateraux :) :).<br /> <br /> De toute façon, ça n'est qu'une histoire de temps. Aucun systéme de ponzi n'as jamais résister au temps. Il y a toujours un momment ou le défaut de paiement arrive ou que la machine a crédit<br /> s'enraye et que la consommation ralenti.<br /> <br /> Il n'y a pas de solution miracle a se genre de probléme économique est financier. Juste un choix dans les modalitées du défault.
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B
Mardi 18 juin 2013 :<br /> <br /> François Leclerc écrit :<br /> <br /> il n’est pas inutile de lancer un pavé dans la mare, comme vient de le faire le quotidien financier français « Les Échos ». L’ensemble des structures de défaisance (bad banks) créées en Europe<br /> depuis le début de la crise logerait actuellement, selon ses calculs, environ 1.000 milliards d’actifs douteux ou illiquides (invendables). L’hypothèse d’une bombe à retardement est évoquée par un<br /> journal qui ne verse pas dans les titres à sensation en règle générale.<br /> <br /> Quel est en réalité le choix qui se profile, que les débats en cours n’explicitent pas ? Il n’y a à terme que deux solutions :<br /> - soit les États porteront la charge financière de ces pertes,<br /> - soit le système financier risquera de s’écrouler si les créanciers et gros déposants sont fortement impliqués, car les banques sont débitrices ou créditrices entre elles.<br /> <br /> On croit dans ces conditions deviner par avance la tournure que ces discussions prennent – le recours aux finances publiques – avec la circonstance aggravante d’une absence de mutualisation de la<br /> dette entre les États, ou de son plafonnement si le MES intervient. Ce qui aura comme conséquence d’amplifier les déséquilibres au sein de la zone euro, d’augmenter la dette publique et d’alourdir<br /> la charge du désendettement, avec comme seule solution de rallonger encore son calendrier déjà étiré. Ou bien même de rendre insolvables des États, avec comme seule issue de restructurer leur<br /> dette. En prenant leurs distances avec le FMI, qui le souligne avec l’exemple de la Grèce, les autorités européennes se voilent la face une fois de plus. Telle est la dynamique dans laquelle nous<br /> nous trouvons, si rien ne vient l’interrompre.<br /> <br /> http://www.pauljorion.com/blog/?p=55020
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S
@gdroni: des mythos, voleurs et assassins ; faut être précis.
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K
@logique:je suis entièrement d'accord sur la question des prix.on compare le pouvoir d'achat avec les allemands et on semble oublier que beaucoup de choses sont moins chères(dont l'immobilier)la<br /> bas.avec un petit salaire on vit probablement mieux la bas.quant aux prélèvements en france,quand on dit qu'ils sont a un niveau record c'est une moyenne,je ne serais pas surpris que les classes<br /> moyennes payent plus que ce chiffre.
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L
La solution n'est pas l'augmentation des salaires mais la baisse des prix. Hors l'état et les banquiers fonctionnent pas dans l'interet du peuple mais pour leur propres interet. Faire monter la<br /> dette et spolier les détenteurs d'obligation d'états.<br /> <br /> M'enfin si ont voulais accelérer la chute, une augmetation des saires serait un excellent moyen :) :) puisqu'il accélérerais la fracture sociale et augmenterait la pauvrété.<br /> <br /> Et oui l'inflation va toujours plus vite que l'amélioration du pouvoir d'achat, puisque l'amélioration du pouvoir d'achat et le moteur même de l'inflation. Le crédit en est la preuve la plus<br /> visible, surtout lorsqu'il est presque gratuit.<br /> <br /> Mais alors pourquoi le déflation fait peur aux banques ? parce qu'il n'ont plus/moins besoin de créer de la monnaie et donc ne peuvent plus faire augmenter le prix de leurs actifs et inonder le<br /> marché de pret. Moins de prét c'est moins d'interet et pour un banquiers, l'interet c'est leur fond de commerce.<br /> <br /> Donc pourquoi, les banquiers ne veulent pas d'augmentation de salaire, parce que lorsque l'ont a pas assé d'argent il faut enprunter.<br /> <br /> Mais dans tout cela, ou est l'interet de l'état ? L'interet d'état , nos politiciens s'en foutent pas mal, c'est surtout leurs interets a eux qui prédomine et une augmentaion de l'endettement<br /> associer a une pauperisation du peuple, fait trés bien l'affaire des banquiers.<br /> <br /> La finance n'as plus besoin d'augmentation salariales pour stimuler l'économie. Se qu'elle perd ici elle le regagne ailleurs. Et elle gagne plus ailleur qu'ici, pour le momment ....<br /> <br /> Pour conclure, le meilleur défense du quidam n'est pas l'augmentation de son salaire, mais la diminution de ses dépenses. C'est l'unique moyen de renverser la vapeur et de porter un coup fatal au<br /> néo-liberalisme.<br /> <br /> En réduisant sa consommation ont réduit le besoin d'argent et ont réduits la valorisations de leurs investissements. Cela crée une forte tension dans une economie financiére "en flux tendu" et cela<br /> accéllérera leur faillite, surement la notre aussi. Mais croire qu'on puisse vaincre le néo-liberalisme sans y laisser des plumes est un mythe.<br /> <br /> Donc comme personne ne veux y laisser des plumes, le systéme continu. En endettant les gens. il les obligent a ne pas broncher et a travailler pour des salaires misérables, surtout si il y a<br /> beaucoup de chomage.<br /> <br /> Augmenter les salaires c'est bon pour ceux qui travaille mais trés néfaste pour les autres. Et oui augmenter les salaires c'est aussi augmenter les prix et renforcer le chomage, surtout dans les<br /> pays occidentaux. Les innactifs seront encore plus pauvres et cela ne relancera pas la consommations. L'avantage d'une augmentation des salaires n'est valable que pour les fonctionnaires mais en<br /> ancun cas pour le secteurs privé. Se serait une augmentation du déficit des états, fonctionarisé.
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P
Un autre "émergent" qui subit des émeutes.<br /> Vacherie de hausse des cours du pétrole. Mais mais mais, je ne comprends pas, je croyais que les USA de par la grâce des pétroles et gaz de schiste allaient redevenir en deux temps trois mouvements<br /> les plus gros producteurs mondiaux de pétrole, que les cours allaient diminuer, que le lait et le miel couleraient à flots, et qu'enfin tous les gars du monde allaient se donner la main?!?<br /> <br /> http://www.lepoint.fr/monde/indonesie-manifestation-contre-la-hausse-du-prix-des-carburants-17-06-2013-1681807_24.php
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P
@ Gdronni<br /> Parce que cette histoire de corne cul date de 2005?!? Je ne l'avais vu précisé nulle part ailleurs!<br /> Et ça leur ferait un deuxième trou de balle, à ces en....s de journaliste de temps en temps lire les dépêches, de les comprendre et de vérifier quelques éléments avant de les relancer telles<br /> quelles dans la nature?!?
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G
Dernier delire anti-poutine : la cia-mossad ne savent plus quoi inventer : c'est tellement gros qu'il n'y a pas de difficultes a comprendre que cela vient de la tribu des mythos !!!<br /> <br /> Insolite : Vladimir Poutine aurait volé la bague de champion NFL au président des New England Patriots<br /> Gentside SportGentside Sport – sam. 15 juin 2013 22:11 HAEC<br /> <br /> <br /> Vladimir Poutine, le président de la Russie, a dérobé la bague de vainqueur du Superbowl au président des Patriots de New England. En voyage d'affaire, Robert Kraft, le propriétaire de la<br /> franchise, a tout fait pour la récupérer, sans succès.<br /> <br /> Vladimir Poutine, le président de la fédération de Russie, n'est pas réputé pour être un grand diplomate. Il règne d'une main de fer sur son pays et n'hésite pas à employer la force pour réprimer<br /> les opposants au régime. Mais ce qu'on ne savait pas, c'est qu'il était aussi un petit chapardeur. Poutine aurait subtilisé (accidentellement ou pas) une bague de champion NFL d'une valeur de 25<br /> 000 dollars appartenant à Robert Kraft, le président des New England Patriot.<br /> <br /> "Je pourrais tuer quelqu'un avec cette bague" Vladimir Poutine<br /> <br /> En 2005, le président de l'équipe de football américain de Boston, les New England Patriots, est en visite à Saint Petersbourg. Robert Kraft, accessoirement PDG du géant de l'agroalimentaire Kraft<br /> Group, a rencontré le président russe dans le cadre d'un déplacement purement commercial. Le grand patron, fier de la récente victoire lors du Superbowl des Patriots, a exhibé au chef d'état sa<br /> bague de champion NFL : une chevalière ornée de diamants d'une valeur de 25 000 dollars (19 000 euros). Dans le New York Post, Robert Kraft témoigne : "J'ai sorti la bague et je la lui ai montrée.<br /> Il l'a mise puis il a dit : "Je pourrais tuer quelqu'un avec cette bague". J'ai tendu la main mais il a mis la bague dans sa poche. Trois gars du KGB l'ont entouré et il est parti."<br /> <br /> Robert Kraft demande à la Maison Blanche de récupérer sa bague<br /> <br /> On ne sait pas si le président Poutine a fait exprès de voler cette bague. Peut-être pensait-il que Robert Kraft voulait la lui offrir. Il n'empêche que ce vol a mis le président de New England<br /> dans tous ses états. Il est même allé voir le président des États-Unis de l'époque, George W. Bush, à la Maison Blanche pour lui demander de récupérer le bijou.
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Y
Et donc quoi ? monter les salaires, dévaluer, et protectionisme sont censé nous sortir de la crise c'est ca ?
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P
<br /> <br /> on reprend la main sur notre destin, oui.<br /> <br /> <br /> <br />