L'islamisme n'est pas un projet de gouvernement...
11 Juillet 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
Nous dit, en le découvrant, "le Monde".
Toutes les charias du ... monde, ne remplissent pas les gamelles, et les islamistes sont clairement alignés sur les canons occidentaux, en matière de capitalisme extrémiste et mode de gouvernance.
"Les chefs d'accusation sont multiples : incompétence économique et sociale, népotisme partisan, autoritarisme sectaire, rhétorique d'exclusion, etc. "
En bref, les islamistes ne comprennent pas pourquoi ils ont été virés, ils se comportent exactement comme n'importe quel parti "de gouvernement", du monde occidental.
Seulement, quand la gamelle est vide, elle est vide, et le réconfort de la religion, inexistant. D'ailleurs, dans les premiers temps de l'Union soviétique, les musulmans soutinrent massivement le régime.
La vraie question, même en Europe occidentale, n'est pas dans la question de l'élévation des minarets, mais de celle du SMIC, beaucoup plus vitale et importante.
Seulement, l'aide sociale, la charité et la prière ne peuvent rien contre un bon petit effondrement économique, causé à 100 % par le capitalisme extrémiste, dont le programme a été appliqué à 100 % en Egypte par les frères musulmans.
Comme en Europe, il ne suffit pas d'une alternance pour faire gober aux populations n'importe quoi, et la régression sociale. Cela se passe différemment en Europe, plus violemment en Egypte, pays qui étouffe dans les limites étroites de la vallée du Nil.
Personne n'aurait fait mieux, nous dit l'I-monde canard ? Du moins, pas tant qu'on ne rompt pas avec l'autre livre saint, les 10 commandements de l'école de Chicago.
Plus que le Coran, les Frères Musulmans, et même les salafistes, adhèrent à ce livre saint, et toute personne allant contre est un hérétique, un chiite.
Toute dictature doit aussi s'appuyer sur un certain degré de succès économique. Tout aspirant dictateur doit remettre de l'ordre -économique- et amener des succès -économiques-.
Sans cela, c'est la bolivianisation qui guette : pendant presque deux siècles, un putch tous les 9 mois...
Prise de conscience tardive des journaleux, en tant que miroir de la classe dirigeante...
Et une vraie nouvelle dans tout ça ? En voilà une : la mortalité routière a baissé de 15.1 % au premier semestre, avec 1440 décès "seulement".
Qu'est ce que cela indique ? Une crise économique dernier dan.
329 morts en juin 2010,
336 morts en juin 2011,
322 en juin 2012,
287 en juin 2013.
Comme on le voit, on meurt moins, parce que l'on circule beaucoup moins... On circule beaucoup moins, pour cause de crise économique.
Le seul problème est que l'on possède des journalistes assez ouin-ouin, pour ne pas se poser et poser de questions...
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