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La destruction de l'habitat...

8 Mars 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Le 1 à 5 % le plus riche, est en train de détruire sa niche et son habitat.
A force de trop tirer sur la corde, les apatrides finissent par gagner un gros rien du tout, et s'il est certain que la dette publique ne sera pas remboursée, les placements privés sont tout aussi problèmatiques.

 

Carrefour est un exemple. Le chiffre d'affaire a baissé de 0.8 % en 2011, et le résultat, lui, a fondu littéralement sur place.

Le résultat opérationnel de 2011 baisse de 19 %, et le résultat net de 14.3 %.
Encore ne connait on pas les chiffres officiels pour janvier/ février, qui s'annoncent calamiteux certains disent -15, - 20, -30 %.

les actionnaires vont se voir traiter à la dur, et le dividende va passer de 55 % du résultat à 45 %.
On va appeler nanard pour plaindre ces pauvres riches, qui maigrissent parce que les pauvres sont déjà morts.

Si, bien entendu, les chiffres de la nouvelle année s'avèrent aussi calamiteux qu'annoncer, il va y avoir des grandes surfaces à louer.
Bien entendu, quand une économie dégraisse, ceux qui gagnent, c'est ceux qui ont compris le mouvement, et choisit de sacrifier un peu les prix et donc la rentabilité au maintien du chiffre d'affaire et de la situation sociale.
Encore un truc que nanard a du mal à comprendre.

 

Dans la catégorie "zombie", on peut noter des compagnies aériennes célébres, dont l'une n'a qu'un avantage, c'est d'avoir  de la trésorerie, et de manière importante.

Bien entendu aussi, comparé au trou qu'ouvre la hausse de l'or noir, les efforts de réductions des coûts, c'est des clopinettes.

 

Le problème de Carrefour, comme de Air France, ce sont des surcapacités. Pour Air France, tailler dans la main d'oeuvre et les avantages sociaux, ne servirait à rien.

Les compagnies low-costs sont dans le rouge, hors racket exercé sur les autorités politiques locales friandes et férues d'aéroports coûteux et inutiles, mais signe de virilité économique. 

 

Encore une chose où un effondrement économique aurait du bon, c'est de nous débarrasser de ces monuments à l'égocentrisme des politiques.

 

Quand à certaines "bonnes nouvelles", il faut voir ce qu'il y a derrière : "Baisse "historique" de 25% du nombre de morts sur les routes en février."

Bien entendu, en 1770, on pouvait noter une mortalité zéro à cause de l'automobile. Et pour cause, le parc se limitait à 1, pieusement conservé au musée depuis. 

 

Je me rappelle aussi qu'au détour du siècle dernier, un journal stéphanois fustigeait la compagnie de transports en commun, responsable d'innombrables accidents, comparés aux si vertueux automobilistes, qui n'en créaient jamais...

 

On peut se féliciter justement de cette baisse du nombre de victimes, mais on peut se poser la question de connaître la consommation de produits pétroliers en février, signe indubitable de crise -récession ou plus vraisemblablement dépression- ou pas.

 

Il va s'en dire que des firmes "sur le fil", comme Carrefour ou Air France seraient pulvérisées par une dépression, une fois grillée leur trésorerie.

Alors, il faudrait tailler à la hache, dans les destinations, leurs nombres, le nombre d'appareil, et chez Carrefour, tailler à la hache dans le nombre d'établissements.

Pour espérer sauvegarder un croupion, signe d'une économie qui a tourné la page du pétrole...

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B
Bon, maintenant, la question est :<br /> <br /> Quand aura lieu le troisième plan de sauvetage de la Grèce ?<br /> <br /> Dans deux ans ?<br /> <br /> Ou alors dans trois ans ?<br /> <br /> Quand les contribuables de la zone euro devront-ils une troisième fois jeter des dizaines de milliards d'euros dans le tonneau des Danaïdes ?<br /> <br /> Un nouveau plan pour la Grèce probable d'ici deux à trois ans.<br /> <br /> Après l'effacement de dette historique avec ses créanciers privés, Athènes risque d'être obligée de demander aux créanciers publics d'alléger son fardeau.<br /> <br /> La diffusion d'un document confidentiel du FMI montre l'étendue du problème : pour que la trajectoire de dette grecque revienne à un niveau soutenable, fixé à 120 % du PIB d'ici 2020, il aurait<br /> fallu qu'au moins 95 % des investisseurs participent à l'opération d'échange bouclée jeudi 8 mars. Dès lors, pour un certain nombre de spécialistes, la restructuration historique qui est en cours<br /> n'empêchera pas un nouvel effort des créanciers dans quelques années.<br /> <br /> « Les estimations de croissance retenues pour la Grèce à moyen terme sont trop optimistes », souligne Jacques Cailloux, chez RBS. Il rappelle que la Troïka, dans son premier rapport, avait par<br /> exemple anticipé une contraction de l'activité de 2,6 % en 2011, alors que la réalité risque d'être plus proche de 6 %. « Pour l'avenir, nous prévoyons une croissance de 2,5 % à partir de 2015,<br /> alors que la Troïka table sur 4 %. »<br /> <br /> Autre hypothèse irréaliste selon l'économiste de RBS : la balance primaire (balance budgétaire hors intérêts de la dette). « Le scénario d'un excédent primaire moyen de 4,5 % sur la période<br /> 2014-2020 ne tient pas. » Dès lors, pour Jacques Cailloux, sans un nouveau plan d'aide, le niveau d'endettement par rapport au PIB risque d'atteindre 160 % en 2020.<br /> <br /> Un risque encore plus important attend Athènes : le risque politique. La colère du peuple grec pourrait se traduire prochainement dans les urnes. Les intentions de vote inquiètent déjà la<br /> communauté internationale : le Pasok (le parti actuellement au pouvoir) et son rival Nouvelle Démocratie sont en déclin, alors que les partis des extrêmes font une percée. Les objectifs de rigueur<br /> assignés à Athènes pourraient dès lors être sérieusement menacés.<br /> <br /> « Le nouveau plan d'aide de 130 milliards d'euros est censé couvrir complètement les besoins de financement d'Athènes jusqu'à la fin 2014 », rappelle Ioannis Sokos, chez BNP Paribas. « Cela<br /> signifie qu'en 2015, la Grèce devra soit bénéficier d'un nouveau programme de soutien, soit emprunter sur les marchés, soit faire défaut et opérer une nouvelle restructuration de sa dette . » Or, à<br /> ce jour, aucun analyste ne croit que le pays pourra faire appel aux marchés financiers dès 2015...<br /> <br /> Les autres scénarios mettent les créanciers officiels de la Grèce en première ligne. « La dette grecque va passer des mains du privé au public, à savoir le FMI, l'Union européenne, le Fonds de<br /> stabilité européen (FESF), et la Banque centrale européenne », explique Ioannis Sokos. Selon lui, en 2015, le FESF aura une créance de 167 milliards d'euros sur Athènes, celle de l'UE et du FMI<br /> atteindra 64 milliards. En face, les obligations grecques détenus par les investisseurs, ne représenteront que 62 milliards, soit 18 % de la dette.<br /> <br /> Selon OpenEurope, un cercle de réflexion britannique, la dette entre les mains des prêteurs officiels va passer de 36 % en ce début d'année à 85 % d'ici 2015 %. Une vraie menace pour les<br /> contribuables de la zone euro.<br /> <br /> http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/finance-marches/actu/0201940494675-un-nouveau-plan-pour-la-grece-probable-d-ici-deux-a-trois-ans-300159.php
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G
Bientot les nouveaux tarifs pour 4 a/r pour moscou l'été : d'apres ebbokers.fr -20 %<br /> <br /> c'est bon le KAPITALISM !<br /> <br /> AHAHAHAHAHAHAAHA
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C
La bêtise ne connaît plus de limite :<br /> http://tinyurl.com/6w5so9a<br /> <br /> "J'ajoute que la récente reprise du chômage réduit le score du président au second tour mais on constate que ce rebond ne touche pas toutes les régions et que la dégradation économique touche à sa<br /> fin. On a assisté à une reprise aux Etats-Unis et on a coutume de dire que la France suit toujours six mois après. La situation n'est donc pas défavorable à la majorité."<br /> <br /> <br /> Quelle suffisance. Quel aveuglement.
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B
Jeudi 8 mars 2012 :<br /> <br /> Zone euro : la BCE pessimiste, recul du PIB et inflation attendus en 2012.<br /> <br /> La Banque centrale européenne a revu en baisse jeudi ses prévisions de croissance pour la zone euro, prévoyant un recul de - 0,1 % du PIB en 2012, et un maintien de l'inflation au-dessus de son<br /> objectif de moyen terme de 2 %.<br /> <br /> Le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi a annoncé jeudi que l'institution tablait désormais sur un recul de - 0,1 % du Produit intérieur brut (PIB) de la zone euro en 2012,<br /> contre une croissance de + 0,3 % jusqu'ici.<br /> <br /> La BCE table dans le même temps sur une inflation de 2,4 %, supérieure à son objectif de moyen terme, contre 2 % précédemment, notamment en raison des prix de l'énergie.<br /> <br /> La BCE est également plus pessimiste pour 2013, tablant sur une croissance de 1,1 % en 2013 (contre 1,3 % jusqu'à présent) et une inflation de 1,6 % (contre 1,5 %).<br /> <br /> (Dépêche AFP)
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