Le surendettement en vedette.
23 Novembre 2009 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
En moyenne, il fait 40 000 euros, contre 20 000 en Allemagne et 18 000 en Belgique, preuve donc, que la barre était haute en France, concrétisation de la volonté politique de plafonner le nombre de faillites et de procédures de redressements.
Seulement aujourd'hui, la digue a craqué.
Le crédit revolving ne sera pas interdit (selon la lagarderie du jour, on y perdrait des emplois...).
D'ailleurs faire du revolving c'est facile, on ne vérifie rien et on prend tout, avec un taux d'intérêt digne des années 1970 : " une enquête de l'UFC Que choisir a démontré que 87 % des établissements financiers n'ont même pas vérifié la solvabilité de l'emprunteur, ni même prêté attention au projet du consommateur ".
En réalité les établissements savent très bien où ils en sont : à plumer les pauvres.
Le rythme annuel est passé de 188 000 dossiers à 212 000. On n'ose penser au nombre, si on avait les mêmes montants de surendettement que l'Allemagne et la Belgique.
La réalité est que les consultations pour surendettement augmentent nettement plus que les procédures (40 % contre 16 %), ce qui indique une stratégie de pourrissement.
En effet, on peut estimer que la situation est ingérable à un niveau moindre.
Mais on refuse d'accepter de voir que des sommes "ridicules", de 5 000 à 10 000 euros, prendront aussi le même chemin.
On préfère empoisonner la vie de nombreux ménages, pour cacher, un temps, la crise sociale.
Le mythe des "classes moyennes" aussi explose, elles sont largement atteintes. Selon D. De Villepin, elles commençaient à 1000 euros mensuels pour atteindre les 3000.
A ce tarif là, je préfére parler de "classes populaires".
Pour éviter l'effondrement du marché immobilier, on permettra aux propriétaires d'y recourir sans les forcer à vendre.
D'un autre côté, les "autorités" de l'immobilier, plaide pour la généralisation du Prêt à taux zéro, et sans doute ne verraient ils pas d'un mauvais oeil, une hausse du plafond.
On le comprend, on est rentré dans la maison des fous.
Il est certain qu'on peut s'attendre à des surprises, quand le statut de propriétaire ne "protégera" plus de la banqueroute (lire : la rend impossible).
Les défaillances atteignent des taux élevés aux USA. Elles atteignent les 10 % et mêmes, avec les début de défaillance, 15 %.
Autant dire que les banques sont mortes et que la litanie des convois funébres n'est pas prêt de s'arrêter.
Toujours nouvelles des USA, une fille de 10 ans, qui criait et refusait d'aller prendre sa douche a été tasée par un policier, après avoir été appelée par la mêre.
On voit donc bien des demeurés : le policier, la mêre, la fille.
Je pense que l'application générale du fouet, voir du martinet pour tout ce monde serait une mesure de salubrité publique.
Que nul ne soit oublié, fillette, policier, mêre, surendetté, banquier et BDF.
Ni pouvoir, ni vouloir, ni limite.
Contrairement à ce qui est indiqué sur les articles, ce n'est pas la crise, c'est le surendettement qui mêne en surendettement.
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