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Marché automobile : le retour...

1 Février 2012 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

De la dépression.
Après une chute impressionnante en décembre, le marché automobile ne se sent pas mieux en janvier.

- 20.7 en données brutes, - 24.3 % en données corrigées, après - 17,8 et - 14.1 en données corrigées en décembre.
Mais, la crise remonte plus loin. En effet, globalement, l'année a été la plus mauvaise depuis 2008, après le pic de mars 2011.

Les petites cylindrées se vendent le moins, ces salauds de pauvres n'achetant plus.

 

Comme on est dans un marché mondialisé, la production française, elle, ne baisse pas, et même progresse, donc, ce sont les importations et les usines étrangéres qui vont prendre, bel exemple que les liens tendus par la mondialisation se répercutent parfois loin, avant de toucher les centres de crises.

 

La désindustrialisation, d'ailleurs, répond davantage  a un désir de lutte des classes, qu'à une politique cohérente. La preuve dans ce schéma :

ipad.pngDans le prix d'un Ipad, on voit que la main d'oeuvre n'a qu'un prix de revient très marginal. Et encore, dans ce cas là, l'Ipad ne coûte pratiquement rien en frais de transport, dont on voit qu'ils ne sont même pas indiqués.Mais il serait quand même intéressant de les connaître...

On voit donc une carence de comptabilité analytique, basée sur une idéologie, plus qu'une donnée objective (= on fait dire aux chiffres ce que l'on veut).

Pour les produits plus pesant, le coût du transport aussi n'est pas ventilé. Et là, ça pèse lourd, en poids et en coût...

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W
The down fall of the car market has been in the news headlines for a long time. I think it is still undergoing the same stage. There have been no impressive changes in the situation. It was informative to know about the impact of globalization over such business domains. Thanks.
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A
Il n´y a pas que l´automobile :<br /> <br /> Le montant des crédits immobiliers accordés par les banques a enregistré un très fort recul en janvier, avec une baisse de 25,7 % :<br /> <br /> http://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/industrie-financiere/20120206trib000682071/les-credits-immobiliers-degringolent-en-france.html
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L
Rien n'empeche les banques d'utiliser une partie de leur dépots a la BCE. d'ailleurs personne ne sait de quoi sont fait ses dépots. je me rappel le temps ou les grosse boite qui engendrait beaucoup<br /> de cash suite aux appel de fond journaliér, gagnait plus de 50% de son chiffres d'affaire a déposer se cash en fin de journé a la banque de france pour qu'il y soi remunéré au jour le jour.<br /> c'est une ancienne coutume financiére, seulement maintenant il ne veulent plus e^tre rémunérer mais être protége du crack qui pourrait advenir a l'autre bout du monde :) :) :)
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J
@hudson<br /> <br /> Si je peux me permettre, les banques peuvent apparement faire de la double comptabilité. C'est à dire qu'elle peuvent placer ce fric à la BCE et l'utiliser pour d'autres choses comme si c'était une<br /> garantie (voir le blog Acting-Man).<br /> <br /> C'est là le coup de maître, les gars peuvent continuer à faire du risky et inflater le prix des assets sans se faire voir (mais en aucun cas la majeure partie du fric ne descend dans l'economie<br /> réelle, sauf avec l'effet inverse c'est à dire ponction sur tout ce qui est lié aux activité spéculatives).<br /> <br /> Enfin allez voir Acting-Man il explique mieux que moi tout cela.
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G
C'est comme notre boss a 450 keuros /an, sa premiere mesure d'economie a ete de forcer les imprimantes en recto-verso ...<br /> Belle incompetence !
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B
• Détente sur la dette des États.<br /> <br /> Le «bazooka» de la BCE n'a pas seulement agi sur la crise bancaire. Il a aussi permis de soulager considérablement les tensions sur les dettes souveraines. Avec ce nouvel afflux de liquidités, les<br /> taux d'intérêt sur les pays de la zone euro se sont fortement détendus. L'Italie, par exemple, a émis vendredi des bons à six mois assortis d'un rendement inférieur à 2%, soit 3 fois moins qu'en<br /> novembre pour une adjudication équivalente! Cette détente n'est pas seulement le résultat d'un meilleur moral sur les marchés. Elle révèle qu'avec l'argent qu'elles ont emprunté à 1% à la BCE, les<br /> banques achètent des obligations d'État, surtout quand elles rapportent beaucoup, comme en Espagne et en Italie.<br /> <br /> «Les banques espagnoles et dans une moindre mesure italiennes reconstituent leurs marges en utilisant l'argent tiré à la BCE pour acheter de la dette de leur pays», relate un banquier. C'est ce<br /> qu'on appelle le «Sarko trade», car le président français avait publiquement souhaité que les fonds libérés par la BCE viennent, par l'intermédiaire des banques, se placer sur les dettes d'État.<br /> Ont-elles subi des pressions amicales de leur Trésor national? Vraisemblablement, rétorquent les spécialistes, mais c'est aussi l'intérêt bien compris du secteur bancaire de ne pas laisser son pays<br /> faire faillite…<br /> <br /> Paradoxalement, même si le nom de Nicolas Sarkozy a été donné à ces opérations, on assure à la fois du côté de Bercy et des banques que ces types d'achats n'ont eu lieu qu'à la marge en France. Ce<br /> qui n'a pas empêché les obligations tricolores, par contagion, de bénéficier elles aussi d'une détente sur ses taux, malgré la perte du AAA.<br /> <br /> http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2012/01/29/20002-20120129ARTFIG00235-comment-la-bce-soulage-la-zone-euro.php
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H
@BA, Les banques européennes n'ont pas emprunté pour préter aux états... elles ont emprunté pour replacer à la BCE à un taux de 0.25%. Pourquoi? Parce qu'elles ont besoin de consolider leur ratio<br /> tier one (je ne suis plus très sur du nom)! Cela veut dire qu'elles sont fragiles très fragiles si elle ne veulent plus gagner 5, 7 voire 15% d'intéret en pretant à des états!!!
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B
Voici comment fonctionne le circuit fermé, en haut :<br /> - Les banques privées européennes empruntent 489 milliards d'euros à la BCE à 1 %.<br /> - Ensuite, avec cet argent, les banques privées européennes prêtent aux Etats européens périphériques. Elles leur demandent de payer des taux d'intérêt très élevés.<br /> - Enfin, la BCE rachète aux banques privées les obligations des Etats européens périphériques.<br /> <br /> En haut, ce circuit est un circuit fermé. L'argent tourne dans ce circuit fermé.<br /> <br /> L'argent ne descend pas financer l'économie réelle, en bas.<br /> <br /> Coup de frein à la croissance des crédits aux entreprises.<br /> <br /> Selon les dernières statistiques de la Banque de France, la croissance des crédits aux entreprises a été divisée par deux en un mois, entre novembre et décembre dernier, à 1,6 %. Une décrue liée à<br /> la chute des crédits de trésorerie.<br /> <br /> (Source : Les Echos, lundi 30 janvier 2012)<br /> <br /> Les banques prévoient un net durcissement du crédit.<br /> <br /> Un quart des banques de la zone euro prévoient de durcir leurs conditions de crédit aux entreprises au cours des prochains mois, accentuant une tendance déjà nettement perceptible fin 2011, montre<br /> l'enquête trimestrielle publiée mercredi par la Banque centrale européenne.<br /> <br /> Menée entre le 19 décembre et le 9 janvier, cette enquête auprès de 124 établissements ne prend sans doute pas pleinement en compte l'impact de l'injection massive de liquidités réalisée par la BCE<br /> à l'occasion de son premier appel d'offres à trois ans le 21 décembre. Mais elle est de nature à nourrir les inquiétudes sur les risques d'assèchement du crédit avec la prolongation de la crise de<br /> la dette dans la zone euro.<br /> <br /> « Les banques participantes ont expliqué l'intensification du resserrement des règles de crédit par la conjonction défavorable de la détérioration des perspectives économiques et de la crise de la<br /> dette souveraine de la zone euro, qui a continué de saper la situation financière du secteur bancaire », explique la BCE.<br /> <br /> Elle ajoute que 35% des banques ont durci leurs conditions de crédit aux entreprises au quatrième trimestre. Cette proportion n'était que de 16% dans l'enquête sur le troisième trimestre 2011.<br /> <br /> Une banque sur cinq (21%) prévoit une baisse de la demande de prêts des entreprises sur les trois premiers mois de cette année, contre 5% seulement au troisième trimestre. La demande de prêts<br /> immobiliers est attendue en baisse par 44% des établissements.<br /> <br /> Vendredi, le président de la BCE, Mario Draghi, avait déclaré que les 489 milliards de liquidités apportés aux banques lors du refinancement à trois ans de fin décembre avaient permis d'éviter un<br /> "credit crunch" majeur, mais il avait ajouté que le crédit restait fortement affaibli dans certaines parties de la zone euro.<br /> <br /> http://www.20minutes.fr/ledirect/871376/banques-prevoient-net-durcissement-credit-bce
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C
Oui, la petite musique atroce de la dépression revient.<br /> <br /> Alors que notre Grand Président a encore répété dimanche que les voyants passaient au vert.<br /> ;-)<br /> <br /> Pourquoi donc faire la fine bouche ?<br /> <br /> Ce n'est plus un problème idéologique, ou un problème de "comptabilité analytique" (il fallait oser celle là !).<br /> <br /> C'est juste un beau spectacle.<br /> <br /> La fête est finie. Retour à la soupe popu pour les veaux.<br /> <br /> Moins de trafic (essence trop chère), moins de bagnoles, c'est parfait. On respirera mieux.<br /> <br /> Retour à l'ordre naturel des choses : les riches devant, seuls, et tous les autres chez eux, au chômedu, devant la téloche.<br /> <br /> Ils auront ainsi le temps de méditer sur le sens de la vie, et de réfléchir pour qui ils voteront dans 3 mois !<br /> <br /> Sarko ? Hollande ? Oh oui il est bien Hollande... Mélanchon peut-être ? ah ah ah ah.<br /> <br /> Que du bonheur.<br /> <br /> "2012, j'le sens bien !"
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