"Moins que prévue"...
La fécondité baisse dit on "moins que prévue" en Afrique. En réalité, c'est, là aussi, une grosse couillonnade. Les "experts" ne parlaient même pas de baisse de fécondité pour l'Afrique il y a peu.
Et en réalité aussi, le plus simple serait de dire qu'on n'en sait rien, car la tenue des statistiques au jour le jour, en Afrique, est très aléatoire, et que fait on alors ? On reprend les anciennes.
Le Nigéria, dont il est question avait causé la surprise. Les recensements d'Afrique du sud, du Nigéria et d'Iran, qui eurent lieu la même année dans la décennie 1990, mirent en relief qu'il manquait 40 millions d'habitants, par rapports aux projections.
On parle de 7, bientôt 10 milliards d'habitants. Sans poser la bonne question. On va les nourrir avec quoi ? Avant, on a réussi à faire face, mais aujourd'hui ? En pleine crise économique, le baril de pétrole "recule", à... 80 $ ledit baril... Pour un recul, c'est un recul...
En réalité, nous avons touché un plafond, comme l'indique le prix, et ce prix ne créera pas d'autres ressources.
En effet désormais, la principale ressource, c'est de ne pas consommer.
Mais il y a un secteur où ce "joint" reste problématique, c'est l'agriculture. Nous ne consommons pas de produits agricoles, mais du pétrole.
D'ailleurs, le Nigéria dont il est question connait une évolution visible. En Afrique, c'est l'endroit où a commencé à apparaitre le phénomène des enfants abandonnés, phénomène qui se généralise. Il y a peu, cela n'existait pas, il existait toujours une famille plus ou moins proche pour recueillir. C'est fini aujourd'hui.
En outre, le Nigéria est dans une situation de guerre larvée à l'état endémique. Nord contre sud. Delta contre gouvernement central. Populations des zones pétrolières contre compagnies.
Stocks bas, intrants qui flambent, on a tous les ingrédients du détonateur...
La crise sociale actuelle est un ciseau. Les prix flambent, les moyens diminuent. Les gens pris au milieux sont entre le marteau et l'enclume. Les récents troubles du RU peuvent être interprétés comme ceux résultant d'une crise énergétiques.
Comme me l'a dit un internaute, le RU est dans une logique explosive. La "croassance" implique une immigration, qui va s'entasser dans une île désormais sans
ressources. Plus de 60 millions d'habitants, sur 250 000 km2, très dépendants de l'extérieur, et des "marchés".
En cas de troubles sérieux frumentaires, le dit marché à toute les chances de cesser d'exister d'un claquement de doigts. Les dépendants auront donc toutes les chances de mourir très vite.
Dans l'article, on dit que les génocides (lire : accidents démographiques) sont très rares. En réalité, ils ont été oubliés.
Dans le passé, c'était constamment le problème de la jointure, et diverses causes ont entraînés aux 4 coins du monde des accidents démographiques catastrophiques. Il n'y a pas un pays qui ne l'ait testé.
Le nouveau monde a connu, lors de sa découverte, un choc démographique entrainant la perte de 90 % de sa population.
Dans l'ancien monde, c'était plus raisonnable. On n'atteignait -en général- que les 50 %...
Imaginons un collapsus de cet ordre là aujourd'hui : France : - 30 millions d'habitants, RU, -30 millions d'habitants (On peut penser beaucoup plus pour un RU deux fois moins grand que la France)...
Sans doute, les pays plus fragile connaitront une baisse plus importante.
Famines, troubles civils, épidémies... Rien que la transition russe vers l'économie de marché a tué 10 millions d'habitants...
Fait notable aussi, le jardin potager devient un objet de conversation... Parfois, dans du très beau monde.
Reste à savoir, ce que dans les palais, on prévoit. Ou pire, ce qu'on ne prévoit pas.