Nouvelles de Cuba
17 Décembre 2010 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Actualités
L'appréciation sur Cuba transpire grâce à wikileaks. Les dissidents cubains sont des branquignols, les américains sont très bien placés pour le savoir, ce sont eux qui les font vivre.
Ils coûtent suffisamment cher comme ça, mais vous savez comme c'est en occident : quand on a un budget, on ne va pas le supprimer sous le prétexte qu'il ne sert à rien, voir rentre en conflit avec la politique menée, mais on va demander son augmentation au nom des avantages acquis.
Diable, vous savez le nombre de bureaucrates que cela fait vivre ?
Visiblement, même, on se demande si les ennemis occidentaux ne redoutent pas finalement de voir le régime s'écrouler, finalement.
Le peuple cubain a aussi ses avantages acquis : santé, éducation, logement, nourriture, et on voit ce que ça peut coûter dans les pays de l'OCDE, et si les dissidents sont "exsangues", les exilés à Miami sont eux, carrément d'une autre planète.
Exilés depuis longtemps, ils ont perdus depuis longtemps le lien avec un cuba qu'ils ne connaissent plus.
En général, aligné sur le parti républicain, ils auraient un programme économique répulsif sur le cubain moyen.
En effet, cela signifierait pour l'homme de la rue, perdre tous les avantages, pour devenir une sorte de sous-haïti.
On parle de 500 000 à 1300 000 personnes en surnombre dans les entreprises publiques, un chômage larvé qu'on a bien tenté de résoudre, mais cela ne ferait que créer un chômage réel pour lequel il n'y aurait pas de solution.
Tout ce qui a été fait pour diversifier l'île, l'état l'a tenté, c'est le tourisme et la prostitution. Dans le meilleur des cas, les deux ne feraient qu'augmenter...
Enfin, la touche de comique : "le régime et son fonctionnement interne demeurent une énigme ".
On peut appliquer cette maxime à tous les pays occidentaux et notamment le premier d'entre eux, les USA.
Seconde touche de comique : beijing trouve les cubains durs en affaire,et que les investissements y sont risqués...
Le vrai problème de l'économie cubaine, c'est une spécialisation dont elle n'est jamais sortie. Elle est indépendante du système politique et lui survivra.
Comme survivra au régime la situation géographique de l'île.
Les systèmes d'organisation politique sont souvent l'effet de ces spécialisations et de ces situations géographique.
Jorion dit que la fin de l'euro conduira à la reconstitution du saint empire romain germanique. Parce qu'un empire sans structure qui a duré mille ans correspondait à une réalité géographique, économique et humaine sous jacente, comme l'URSS n'était qu'avatar de l'empire tsariste, qui avait largement repris bien les traits de celui-ci, en les adaptant, les accentuant et les modernisant; notamment par la marche forcée à l'industrie lourde.
Cuba est condamné, de par sa situation à être soit absolument hostile aux USA, soit sa chose. Du moins, tant qu'existent des USA.
D'autant qu'en matière d'esclavagisation, notamment des états latinos, les dits USA ne font pas dans la dentelle...
Avec un peu d'intelligence politique, il aurait été facile de domestiquer Fidel Castro.
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