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Potemkine, sans la marine...

29 Novembre 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport terrestre

Jean Ferrat disait qu'il aimait la marine, dans le cuirassé Potemkine.

 

Aujourd'hui, l'heure est à Potemkine, et à ses villages, mais si je dis que l'heure est à Marine, ça risque d'être interprété.

 

Vinci veut donc vendre ses parkingueux (parce qu'on y range et taxe les gueux). Histoire de ramasser 2 milliards de bouzoufs.

Ces places de parcage (sans herbe) ont un chiffre d'affaire de 700 millions, par an.
On comprend mal pourquoi Vinci, veut vendre une pareille vache à lait, à moins, que, bien sûr, ils veuillent refiler une activité en chute libre, tant par la fréquentation que par la rentabilité.

 

Bien sûr on nous retorquera "opportunités de croissance externe", totalement farfelu. Pourquoi renoncer à une rente, au profit d'une éventualité ? Traduction du vieil adage "un tiens vaut deux tu l'auras", sauf si, bien sûr, ce qu'on tient deviens du sable.

 

On nous parle aussi de facturation à la minute et non plus à l'heure, ce qui entraînerait une baisse de 16 % des chiffres d'affaires.
Bien entendu, comme les prix sont libres, rien n'empêcherait de gonfler le prix de de la minute. L'excuse est facile, mais pas vraisemblable.

Mon explication, c'est que les dirigeants de Vinci ont très bien pris en compte :

- la chute relative et absolue du parc automobile US,

- la chute relative et le plafonnement du parc automobile européen, même si certains pays pour se mettrent au diapason, bradent leurs canassons, et se mettent aussi à l'automobile.

 

En bref, l'activité risque de connaître une chute de l'activité, et de la rentabilité. Comme je l'ai déjà dit, et comme cela l'a été confirmé par un lecteur, la seule activité rentable de bien des aéroports, c'est le parking payant.

 

On a abandonné la route qui montait, pour celle qui descendait. 50 ans de dépression pour jancovici.
il y a de quoi faire pêter toutes les rentabilités, et tous les régimes politiques, et la montée des partis dit "extrémistes", ne fait que commencer. 

Surtout, comme "C dans l'air" nous le serine à longueur d'ondes, on entame une "baisse des dépenses publiques".

Comme les cas grecs, espagnols, etc, le prouvent à l'envie, le coefficient multiplicateur des baisses de dépenses entraîne une baisse encore plus importante :

- des recettes publiques,

- du pib,

- et en fin de compte, entraîne la banqueroute.

En outre, historiquement, les trois seules occasions où les prélévements baissérent, ou tombèrent à zéro sont :

- la révolution française, (20 ans de guerres civiles et étrangères, 2 millions de morts),

- la période du temps des troubles appelée "guerres de religion" (40 ans de guerres civiles et étrangères),

- pendant la grande jacquerie, les millions de morts aussi ne payérent plus l'impôt. 

 

Dans tous les cas, la rente est sacralisée, avant d'être supprimée. Quand Charles VII supprima les rentes de Paris, il avait une bonne raison, la baisse de la population était tellement réduite, qu'elles étaient tombées à zéro.

Pendant les guerres de religion, par contre, le royaume avait un avantage non négligeable : il ne paya pas financièrement la guerre, celle-ci étant alimentée par les pays européens.

 

La consommation, base de la société, baisse, et le chômage augmente.

Le "black friday", aux USA, est étendu, dans un consommation en berne.

Mais bon, ouvrir davantage les magasins ne réglera pas le problème de paupérisation. Et la chute des revenus.


Quand à la baisse du chômage, dont se gargarise normal 1° et compagnie, elle ne concerne que la première catégorie ( A), soit - 20 000, les autres catégories elles, flambent ( + 40 000).

Les radiations se mutliplie, et le traitement social, aussi est de retour sur le tapis.

 

Dans l'effritement et l'effondrement général, dont la vente de Vinci est simplement un symptôme, l'antiracisme, hier excommunication, devient inopérant, et même créateur quand les gamelles sont vides...

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C
jancovici est un âne sorti de l'x...et la clique du giec des escrocs<br /> <br /> qui ont permis à gore et consorts de s'en mettre plein les fouilles
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B
Samedi 30 novembre 2013 :<br /> <br /> Le magazine "Observer" publie un sondage sur la Grande-Bretagne et les autres pays de l'Union Européenne. L'étude a porté sur plus de 2.000 personnes interrogées en Grande-Bretagne, et plus de<br /> 1.000 dans chacun des autres pays, France, Allemagne et Pologne.<br /> <br /> - 62 % des Polonais pensent que l'Union Européenne est une bonne chose<br /> - 55 % des Allemands pensent que l'Union Européenne est une bonne chose<br /> - 36 % des Français pensent que l'Union Européenne est une bonne chose (je dis bien : 36 % des Français !)<br /> - 26 % des Britanniques pensent que l'Union Européenne est une bonne chose<br /> <br /> Ce sondage est historique.<br /> <br /> Ce sondage montre qu'aujourd'hui, en France, seule une petite minorité soutient encore l'Union Européenne.<br /> <br /> Les résultats des élections européennes de mai 2014 seront intéressants à observer.<br /> <br /> Lisez cet article :<br /> <br /> Europe : l'écart se creuse entre la Grande-Bretagne et le reste de l'UE.<br /> <br /> Les Britanniques sont une minorité à penser que l'Europe est une bonne chose, selon un sondage, dans le même temps les pays de l'UE estiment de plus en plus que la Grande-Bretagne apporte peu de<br /> bénéfices au reste de l'Union.<br /> <br /> L'écart se creuse entre la Grande-Bretagne et les autres pays de l'Union européenne, selon un sondage réalisé dans quatre pays et publié samedi 30 novembre.<br /> <br /> L'enquête du magazine Observer réalisée par l'institut de sondage Opinium en Grande Bretagne, France, Allemagne et Pologne, montre que les Britanniques ont une vision de l'UE qui se dégrade.<br /> <br /> Seuls 26% des Britanniques pensent que l'UE est une "bonne chose"<br /> <br /> Dans le même temps, les pays de l'UE estiment de plus en plus que la Grande-Bretagne apporte peu de bénéfices aux 28 pays de l'Union. Le Premier ministre britannique David Cameron a promis un<br /> référendum sur l'adhésion du pays à l'Union européenne avant la fin 2017, s'il devait être réélu en 2015.<br /> <br /> L'enquête montre également que seuls 26% des Britanniques pensent que l'UE est une "bonne chose", contre 62% de Polonais, 55% d'Allemands et 36% de Français.<br /> <br /> http://www.rtl.fr/actualites/info/international/article/l-ecart-se-creuse-entre-la-grande-bretagne-et-l-europe-continentale-7767489613
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B
La vidéo dure 33 minutes, mais vous pouvez aller à la conclusion, à la 29ème minute :<br /> <br /> Jean-Marc Jancovici déclare :<br /> <br /> Ce sera un monde violent et chaotique. Violent et chaotique. Quand le GIEC qui va publier son cinquième rapport d’évaluation dans trois jours va vous dire : « On risque quelques degrés de plus »,<br /> en gros, moi, je vous le traduis avec le langage de tous les jours : « On risque la guerre, mais pas contre les gens du Bangladesh, non, non : avec nos voisins, entre nous-mêmes, parce que la<br /> compétition pour les ressources deviendra trop forte pour que la démocratie y résiste. »<br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=nderLmgkwus
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L
L’intérêt du texte de Taguieff est de montrer combien le terme de « race » est soluble dans une infinité de différentiations et de représentations -sociales ou ethniques- qui n’ont plus grand-chose<br /> à voir avec le concept caractérisé de race.<br /> <br /> Au bout du compte, la « race » est ce qu’il reste du racisme quand l’autre est identifié comme un adversaire ou un ennemi définitif de sa propre tribu.<br /> Cela va de « l’allemand est une sale race » de ma grand-mère lorraine, au « t’es pas de ma race » du rappeur, basané ou non.<br /> <br /> De la même manière, il y a vingt ans au Rwanda, des hutus massacraient d’autres hutus sous le prétexte qu’ils étaient des tutsis, tout en sachant pertinemment qu’ils ne l’étaient pas (cas<br /> d’enseignants qui se mettaient à exterminer leurs élèves habituels, mauvais hutus et mauvais tutsis confondus), et tout en étant convaincus qu’ils l’étaient !<br /> <br /> Absurdité historiquement banale, qui ne traduit que le fait patent que l’exterminé, quel que soit la réalité de son statut (il s’agissait en fait ici de hutus modérés), avait rejoint le camp<br /> racialement flou mais rédhibitoire « des autres ».<br /> <br /> Une analyse strictement marxiste du conflit rwandais reste néanmoins possible, si l’on admet que la raison d’être et de mourir « de l’autre » était de détenir quelque chose à piller, dans un pays<br /> qui portait tous les stigmates du surpeuplement. On a beaucoup parlé de l’effarant holocauste rwandais mais pas assez du gigantesque pillage –intimité des femmes comprises- qui l’a accompagné.<br /> <br /> Le terme de « classe », cher aux positivistes, marxistes ou non, et à Patrick Reymond en particulier, est-il plus fiable ?<br /> <br /> Il l’est seulement si l’on tient à la réalité insaisissable de la classe en tant que moteur de la trame conflictuelle de l’histoire. Je crois malheureusement –et je ne serai jamais d’accord avec<br /> Patrick Reymond là-dessus- que cette incontestable et fondamentale tendance historique est appelée invariablement à se dissoudre dans des conflits qui n’ont qu’un rapport incertain avec les guerres<br /> de classe idéales.<br /> <br /> Magie désespérante, mais qui a toujours fait les délices des manipulateurs de tout poil, qui voit la simplicité des illusions révolutionnaires se perdre dans ce que les savants appellent « des<br /> conflits catégoriels », mais que j’identifie moi comme la ronde mortifère éternelle des tribus constituées.<br /> <br /> Tribu de petits fonctionnaires bolcheviques contre tribu des prolétaires et tribu des paysans, avec l’appuis de la tribu militaire (cosaque revue et corrigée, pour parler comme PR). Au point que,<br /> dans son « Pavillon des cancéreux », Soljenitsyne fait dire à raison à Kostoglotov, rescapé de la tribu des zeks, en s’adressant à un spécimen de la tribu des apparatchiks, que son boulot par<br /> essence est celui d’un « raciste ».<br /> <br /> Il m’apparaît tout aussi évident que Marx a donné inconsciemment tous les attributs idéalisés de la race à la classe, celle-là mal campée sur ses sables mouvants, et qu’il ne s’en est pas trouvé<br /> plus avancé pour autant. Certains de ses émules ont d’ailleurs franchi le pas en s’engageant résolument –et fort logiquement- dans l’impasse de la génétique prolétarienne derrière ce pauvre<br /> Lyssenko.<br /> <br /> E. Todd, à cet égard, est présumé être plus solide intellectuellement que Lyssenko (bof !), mais lorsqu’il dit que la France préfère la lutte des classes à la lutte races, que fait-il d’autre que<br /> chasser la brume par la fumée ?<br /> <br /> En guise d’application pratique, voici un superbe exemple de tribus en voie de constitution qui ne vont pas tarder à se mettre sur le râble -si un fruit est en train de mûrir c’est bien celui-là<br /> (clin d’œil à un disparu). Bourguignons à ma gauche et armagnacs à ma droite (PR, ceux-là vous les avez aussi oubliés), les troupes sont en place et que Marx y retrouve son casque s’il n’a pas<br /> perdu la foi de là où il est !<br /> <br /> Il est non moins évident qu’au dessus de tout ça une autre tribu se rie des tribus d’en bas et tirent tous les marrons du feu qui couve. Mais, dans la mesure où nous sommes tous aisément formatés<br /> pour récolter une étiquette, qu’est-ce que cela change ?<br /> <br /> http://www.fdesouche.com/438867-sens-89-comite-daccueil-contre-marine-le-pen
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F
Black Friday et ses clients fous :<br /> <br /> http://www.infowars.com/walmart-ejects-customer-for-filming-violent-black-thursday-mobs/<br /> <br /> Regarder les vidéos des clients du magasin walmart... et dire que ses gens, un jour, n'auront peut être plus rien à acheter, regardez leur comportement, ça promet plus tard lorsqu'il y aura des<br /> troubles....<br /> @+
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L
Concernant le racisme; cela as toujours existé sous toutes les latitudes, dans tous les pays, dans toutes les religions et dans tous les partis politiques. En plus il y a differente forme de<br /> racisme qui peut se décliner en fonction de la latitude, du pays, de la religion, de la politique, mais il y a aussi le racisme comportementaliste entre les différentes classes sociales, entre les<br /> différentes valeurs culturel, mangeur de grenouille ou morceau de viande, rossbiff par example. La moindre critique peut aussi devenir au yeux de l'autre un acte raciste, pour peut qu'il soit d'une<br /> autre latitude,pays,religion,parti,couleur.<br /> <br /> Quelle différence y a t'il entre un ministre de l'intérieur qui hurle a tout vends qu'il faut combattre l'adversité par tous les moyens et qui s'arroge la prétention d'être le partie a qui<br /> appartient la france ?<br /> <br /> Ont as donc le droit de haïr l'autre de vouloir le combattre, ont peut aussi l'insulter. Mais là se n'est pas un acte raciste. C'est un droit inaliénable d'apreés lui.<br /> <br /> Il semblerait que le racisle de classe, qui voudrait diviser le monde entre la classe détenant le pouvoir et les autres. L'oligarchie peut se moqer en douce de tout les peuples qu'elle cherche a<br /> diviser, les taxer, les tuer dans le cas de fabius et surement d'autre. Mais la notion de racisme de classe et de caste ne semble pas être aussi punissable que le racisme de race, a l'intérieur<br /> d'une mêm espéce m^me diviser en sous classes.<br /> <br /> La paupérisation de l'individu de la sous classe ne semble avoir aucune importance alors que celle de la classe supérieur est inimaginable et qu'il faut que la classe inférieur fassent des efforts<br /> pour maintenir le standing des classes supérieurs. Il faut subventionner les classes supérieurs ou les défiscaliser pour maintenir leurs biens être tandis que pour les classes inférieurs le sérrage<br /> de ceinture est bien sur de mise.<br /> <br /> Il faut donc se faire a l'idée qu'il y a la bon racisme et le mauvais racisme et que c'est la classe supérieur qui a le droit de déterminer le bon du mauvais en fonction de se qui les arrangent.<br /> Hier ont colonisait pour faire évoluer les sauvages, aujourd'hui ont ont inverse la vapeur pour que les sauvages d'hier puissent devenir les électeurs de demains, en plus il sont prés a travailler<br /> pour rien.
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E
Mangez en paix bonnes gens on s'occupe de tout<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/29/ogm-l-etude-polemique-du-professeur-seralini-desavouee_3522525_3244.html
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