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Retour de la crise pétrolière et alimentaire...

8 Janvier 2011 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Energie

Comme c'est -si peu- la reprise, on revoit pointer la crise pétrolière à l'horizon, et son corollaire obligatoire, la crise alimentaire.

les médias français découvrent la crise algérienne depuis peu, alors que les émeutes y étaient déjà quotidiennes depuis longtemps, mais là, un seuil a été franchi.

Contrairement à la crise des années 1990 et l'insurrection islamiste, cette fois-ci, c'est beaucoup plus sérieux.

En effet, ce sont des émeutes de la faim.

 

La donne reste identique.

De 1928 à 1973, les prix du pétrole furent bas, il fallait rendre accro au pétrole.

Une fois cette dépendance acquise, ce qui fut long et difficile, le pétrole bon marché disparut.

De 1973 à 2003, ce fut le pétrole cher.

Aujourd'hui, on passe du pétrole cher, au pétrole très cher, et comme la bouffe actuellement, ce n'est que du pétrole, les prix alimentaires font la culbute.

 

La période du pétrole bon marché et celui du pétrole cher ont désappris à la population de s'approvisionner elle même, et dans la communauté noire US par exemple, c'est même déshonorant.

Ce passage du pétrole cher au pétrole très cher a conduit à l'explosion de la bulle immobilière, et la finance débridée, pousse désormais au crime.

 

Pour ceux qui ont lu Braudel (Jorion l'a t'il lu ?), les "marchés", chéris des libéraux et des paysans souvent, ne sont qu'une manipulation de taille, et le pouvoir des puissances d'argent ne trouve que les pouvoirs politiques pour s'opposer à lui. 

Le roi d'Espagne fit saccager Anvers, avant de commencer une guerre de 50 ans avec les Provinces-Unies, il ne se satisfaisait pas de leur domination économique.
Finalement, il perdit. Un petit fils d'un roi d'Espagne, Louis XIV reprit la même politique, il tentât d'écraser militairement les Provinces-Unies.

 

On se souvient aussi de l'Union Soviétique. Qu'est ce que ces trois puissances (France, Espagne, URSS) avaient en commun ?
Une chose simple, elles étaient dominées dans le rapport économique, et une seule chose pouvait s'y opposer, le fait du Prince.

Toutes trois ne pouvaient tolérer de se voir piller économiquement, et leur structure, leur taille, faisait que le marché n'y existait tout simplement pas.

 

Des ministres débiles sous Louis XVI voulaient imposer la libéralisation du marché des blés. Le résultat de leur brillante action fut l'action de Marat, et la taxation du prix du pain pendant près de deux siècles.

Un iranien, nostalgique de la monarchie, disait sur ce blog que le shah n'était pas un tyran. Louis XVI était sans doute bien intentionné aussi. Dommage que le français qui gagnait 1.50 franc par jour n'en ait pas été informé et n'ait vu que la montée du prix du pain, qui lui consommait 80 % de son revenu.

 

Historiquement aussi, la Russie, comme l'URSS, n'a qu'un seul principe vital qui l'anime, c'est le principe politique, et ce pour une seule bonne raison, la densité humaine.

Elle est de 8.3 hab au km2, c'est à dire, encore moins sur la plupart de sa superficie. Le "triomphe" du capitalisme n'y a donc jamais été que bref.

Certains disent que la corruption a freiné le développement des infrastructures autoroutières, contrairement à la Chine. (1 500 km construit récemment, contre plus de 30 000).

En réalité, la corruption et la mafia sont davantage chinoises que russes, mais tous les projets sont rentables en Chine, eut égard, justement à la densité humaine, et ne le sont pas en Russie, toujours eu égard à la densité humaine.

 

La Russie, c'est des villes perdues au milieu de nul part. Le retour du marché des années 1980 (et la baisse des prix des matières premières)  avait un but : couler l'économie minière de l'URSS et esclavagiser le tiers monde. 

Aujourd'hui, changement de décor. Les ressources faciles sont épuiser, et le prix des matières premières minières flambent. On paie aussi le non-investissement qu'il y a eu sur 25 ans, ainsi que les fermetures intempestives d'unités "non-rentables".

 

Comme l'a dit récemment Gorbatchev, l'URSS ne se serait pas effondré avec un baril de pétrole à 140 $.

Les prix du pétrole augmentent à nouveau. Avec un décalé, on va donc assister à une nouvelle récession économique, en pire.

Car là, les séquelles de la crise n'ont pas été digérées, les victimes enquistées et culpabilisées.

 

Les bénéfices augmentent, au même rythme que le chômage,  le lustre de la cour de Louis XVI, de celle du Shah, fait tâche dans la misère qui s'étend. 

On nous dit que nous ne pouvons laisser la dette à nos zenfants et piti-zenfants. Que dit on aux Algériens alors que le pays est submergé par les pétro et gazo devises ? 

Les classes dirigeantes verraient bien les choses continuer ainsi, mais il y a de gros "hics".
Ces hics portent le nom de déficit budgétaire et chômage.

 

On l'a vu depuis 1973, les sociétés peuvent résister longtemps, mais certainement pas indéfiniment. Alors, ceux qui, dès 1973 disaient que le chômage conduirait à la révolution s'ils avaient tort, n'ont eu tort que sur le terme.

Pour Todd, l'euro n'a que peu de chance de passer l'année, comme il est vraisemblable une crise chinoise, trop dépendante des exportations.

 

La crise que nous vivons n'a qu'un exemple historique, c'est la crise du XIV°siècle : crise de l'état, crise de l'endettement, épisodes révolutionnaires, crises de subsistances, effondrement de la population et pandémies.

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A
<br /> Source :<br /> <br /> http://www.bloomberg.com/news/2011-01-10/wall-street-dumps-most-treasuries-since-2004-as-dealers-betting-on-growth.html<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Les banques vendent les bons du trésor US ...que la FED rachète ...<br /> La BCE, elle, achète directement...<br /> Ça fait un sacré paquet de centaines de milliards qui vont se déverser dans les poches des banques.<br /> À votre avis mais où donc va aller tout cet argent ?<br /> Parce que, quelque part, le but du jeu c'est de gagner des sous avec des sous .<br /> Mon petit doigt me dit que ça va être la folie sur les prix de l'or , l'argent , le pétrole ,le cuivre , le blé, le sucre ,le cacao ,le caoutchouc, les espadrilles, les chapeaux mous ,les<br /> préservatifs etc. etc...<br /> En règle générale tout ce que le peuple utilise d'une manière plus ou moins indispensable pour vivre.<br /> Le peuple est un marché captif, en général bon public, qui n'a pas vraiment le choix et comme il n'y a pas d'autre planète à habiter et que la cravate va serrer très fort autour du cou du peuple<br /> que va-t-il se passer ?<br /> Il semblerait que les choses s'accélèrent.<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Lundi 10 janvier 2011 :<br /> <br /> La BCE rachète de la dette portugaise.<br /> <br /> Selon des traders, la Banque centrale européenne est intervenue lundi sur les marchés pour racheter des emprunts d’Etat portugais à 5 ans et 10 ans.<br /> <br /> Vers 13 heures, les rendements portugais sur ces deux maturités se détendaient d’ailleurs respectivement de 12 points de base et 5 pb, à 5,99 % et 7,01 %.<br /> <br /> La flambée des coûts de financement du souverain, qui devrait encore se vérifier mercredi 12 janvier lors de deux adjudications prévues sur des lignes à 5 et 10 ans, rend cependant probable un<br /> recours du Portugal à l’aide européenne.<br /> <br /> La Commission européenne a nié lundi discuter d’une aide d’urgence au pays, un discours déjà entendu en novembre dans le cas de l’Irlande avec le résultat que l’on connaît.<br /> <br /> http://www.agefi.fr/articles/La-BCE-rachete-dette-portugaise-1163922.html<br /> <br /> Ces rachats de la dette portugaise par la BCE empêcheront-ils le domino portugais de tomber ?<br /> <br /> Vous le saurez dans les prochains épisodes de "La Chute", le blog de Patrick Reymond.<br /> <br /> Le suspens est insoutenable.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Une remarque pour BA.<br /> <br /> Ce matin, les taux sur les obligations 10 ans, 5 ans, de Espagne, Portugal, Irelande, Grèce avaient pour certains DEPASSE les plus hauts enregistrés lors des crises de mai et novembre<br /> dernier...<br /> <br /> Ca faisait mauvais genre...<br /> <br /> Après déjeûner, ni une ni deux... miracles, ils ont baissé.<br /> <br /> La BCE doit acheter à tour de bras.<br /> <br /> Trichet le Tricheur continue sa petite musique.<br /> <br /> Alors bien sûr, c'est juste une journée, mais cela illustre parfaitement ce qui se joue en ce moment. Et la manière dont le jeu se joue.<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Juste une remarque sur « la mafia russe »<br /> Je ne sais pas si vous avez déjà remarqué la prolifération du mot MAFIA ; on l’accroche un peu partout et à n’importe quoi.<br /> La vérité c’est que ce mot a la même utilité que jadis le mot DAHU.<br /> La vrai mafia (financière) articulé à une autre (vraie aussi – celle des médias) nous sert ce mot assorti à toutes les sauces (Russe, Serbe, Balte etc.) pendent qu’ils nous font les poches.<br /> A lire absolument un livre très instructif sur la question : Celui d’Hervé Ryssen ; il traite justement la question des mafias.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Et voilà les gars, emballé pesé.<br /> <br /> Je vous avait dit que c'était du théâtre...<br /> <br /> L'Allemagne commence à être "moins pas d'accord". ;-)<br /> Avant d'être complètement d'accord.<br /> <br /> Ces gens là sont aussi tricheurs que Trichet, Lagarde, Sarko etc.<br /> **********************<br /> Germany may be softening its opposition to expanding the 750 billion-euro ($966 billion) rescue facility for indebted euro nations as investors question Portugal’s ability to avoid tapping the<br /> fund.<br /> <br /> Chancellor Angela Merkel’s chief spokesman, Steffen Seibert, declined to repeat German objections to restocking the fund after the Handelsblatt newspaper reported European Union leaders may discuss<br /> the matter in February.<br /> <br /> “No decision has been taken about widening the rescue fund,” Seibert said by telephone yesterday. “We should note that only a small part of the available funds has been tapped.”<br /> <br /> http://tinyurl.com/29nuope<br /> <br /> <br />
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S
<br /> Je préciserai tout de même le point suivant:<br /> <br /> En 2011, nous sommes très loin des 80% des revenus consacrés à l'achat du pain....<br /> La marge de manoeuvre reste énorme. Le seul problème, c'est que ne voulons pour rien au monde renoncé à notre "cocooning", à savoir, sortir de la matrice.<br /> <br /> Les gens ne se révolteront pas CONTRE le système, mais POUR y rester!<br /> <br /> L'Histoire ne repasse pas deux fois les mêmes plats.<br /> <br /> Autre point important: l'oligarchie a clairement choisi la fuite par le chaos, ce qui rend toute action piégée d'avance, car quoi que l'on fasse, cela fera leur jeu.Ce qu'on peut résumer par "il<br /> est déja trop tard", car les choix nous échappe. Il va falloir ruser.<br /> <br /> <br />
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C
<br /> Peut-être faut il réfléchir en mode "diagonale du fou" ?<br /> <br /> Rappel : en septembre 2008, le vide s'est ouvert sous les pieds des US et de l'Europe. Nous étions "game over".<br /> <br /> Pourtant, grâce à Paulson, Trichet, Bernanke, et après Geitner, le système a tenu. A coups de "unconventional measures".<br /> <br /> Aujourd'hui, nous sommes en Europe encore plus "game over".<br /> Reconfiguration de l'Euro, défaut sur de larges parts de la dette, faillites, récessions, nettoyage des bilans pour ensuite repartir sur des bases saines... voilà ce que la "logique"<br /> commanderait.<br /> <br /> Mais politiquement c'est intenable.<br /> <br /> Certes les CDS, et les taux grimpent. Mais je crois que vous sous-estimez l'instinct de survie du système et de ses partisans.<br /> <br /> Voyez Attali qui appelle de ses voeux maintenant... une crise de l'euro ! Car il sait bien que c'est l'occasion idéale pour booster l'intégration politique, fiscale de la zone euro.<br /> <br /> Donc non seulement, ils vont multiplier les "unconventional measures" mais en plus la crise, in fine, sert leur projet politique.<br /> <br /> Deux très bonnes raisons pour tout faire pour donner tord à la "logique".<br /> <br /> Ici-même nous avions parlé du "rempart" allemand. Certains répétaient la vieille antienne "jamais les allemands laisseront faire... les faucons.... la BCE... Weber... Merkel"... Mais c'est du<br /> simple théâtre pour entretenir la tension et faire durer le plaisir.<br /> <br /> Ils vont nous pondre les Euro bonds, comme ils ont pondu le "machin" du fond d'urgence qui a permi de calmer l'incendie de mai dernier (crise grecque).<br /> On a gagné 6 mois jusqu'à la crise irlandaise.<br /> Les euros bonds leur permettront de gagner bcp plus de temps.<br /> <br /> Ces gens sont des tricheurs, n'ont aucune morale, aucun honneur. Ils ne s'avoueront jamais battu.<br /> <br /> Les règles du jeu posent un problème ? Il suffit des les modifier.<br /> <br /> C'est ce qu'ils font avec une constance remarquable, depuis 2 ans.<br /> <br /> Méfiez-vous si vous pariez sur un effondrement du système, un "game over", rapide.<br /> <br /> <br />
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A
<br /> Pour Patrick,<br /> <br /> Une lecture marxiste de la crise<br /> <br /> http://cib.natixis.com/flushdoc.aspx?id=51136<br /> <br /> <br />
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B
<br /> Vendredi 7 janvier 2011.<br /> <br /> Saviez-vous qu’en ce début d’année 2011, les obligations d’Etat des pays émergents sont considérées comme moins risquées que les Bons du Trésor émis par les pays d’Europe de l’Ouest, France et<br /> Allemagne comprises ?<br /> <br /> Autrement dit, les investisseurs sont plus confiants à placer leurs deniers dans les pays en développement que dans les nations de la « vieille » Europe.<br /> <br /> C’est ainsi que l’indice mesurant le risque de défaut de paiement des pays émergents dont la Turquie, la Roumanie et même l’Ukraine – le iTraxx SovX CEEMEA – est aujourd’hui au même niveau que<br /> celui qui se réfère aux pays d’Europe de l’Ouest – le iTraxx SovX Western Europe – alors que ce dernier était encore en avance de plus de 160 points en Février dernier…<br /> <br /> Nul ne peut donc imaginer dans quelles conditions – et à quel prix ? - cette Europe de l’Ouest devra – ou pourra ? – se financer alors qu’elle se doit de lever environ 825 milliards d’euros en 2011<br /> pour simplement continuer à tourner.<br /> <br /> Et par quel tour de force magistral l’Espagne et l’Italie parviendront-elles à se financer en 2011 alors qu’elles devront se procurer à elles deux quelque 317 milliards d’euros ?<br /> <br /> Le cercle vicieux d’une rigueur ayant pour objectif de diminuer les déficits mais qui, pour solde, brisera net le (petit) élan de croissance ne motive à l’évidence pas les investisseurs vis-à-vis<br /> du financement des nations périphériques européennes.<br /> <br /> Le spectre de la déflation par la dette sur le point de faire des ravages au sein de ces pays se traduira par une croissance mièvre, de 1.5 % en 2011 selon le F.M.I. en Europe de l’Ouest, tandis<br /> que les pays émergents afficheront plus que le double, soit 3.1 % toujours selon le F.M.I.<br /> <br /> Les Credit Default Swap, jauge du risque de défaut de paiement de la dette souveraine, s’améliorent progressivement pour des pays comme la Bulgarie, la Lituanie et même pour le Kazakhstan, mais ne<br /> cessent par ailleurs de se dégrader – parfois de manière affolante, voire terminale – pour la majorité des nations de la vieille Europe.<br /> <br /> C’est ainsi que les CDS espagnols ont accéléré leur descente aux enfers atteignant 346 points de base en ce début d’année, contre 120 il y a trois mois … pendant que leurs alter ego grecs<br /> atteignent 1023 points de base … partant de 273 points il y a trois mois !<br /> <br /> Record historique également enregistré pour les CDS irlandais qui se sont aggravés sur la même période de 448 à 640, forçant ainsi ce petit pays à s’acquitter désormais de 640.000 dollars<br /> d’intérêts pour chaque tranche de 10 millions empruntée…<br /> <br /> Le coup de grâce ayant été donné aujourd’hui par la Banque Nationale Suisse qui a refusé de prendre des obligations irlandaises en garantie de prêts consentis.<br /> <br /> Et pourquoi ne pas conclure en évoquant le cas de la Roumanie qui prévoit de résorber ses déficits jusqu’à 4.4 % de son P.I.B. pour 2012 (venant de 7.2 % en 2010), alors que ces déficits se montent<br /> à 15.4 %, 14.4 % et à 11.1 % de leur P.I.B. respectivement pour la Grèce, l’Irlande et pour l’Espagne.<br /> <br /> Michel Santi.<br /> <br /> http://www.gestionsuisse.com/2011/no-comment%e2%80%a6/<br /> <br /> <br />
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M
<br /> Pour info :<br /> <br /> <br /> http://www.courrierinternational.com/article/2010/12/16/islande-qui-rit-irlande-qui-pleure<br /> <br /> <br /> http://www.lexpansion.com/economie/l-islande-sort-de-la-recession_244719.html<br /> <br /> <br /> http://www.alterinfo.net/La-reussite-Islandaise-reprise-economique-anticipee-autonomie-politique-derange-l-imperialisme-financier_a53569.html<br /> <br /> <br />
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A
<br /> La Russie, c'est des villes perdues au milieu de nul part.<br /> <br /> Pas toutes , sans parler de St Petersbourg, Moscou via son canal est est reliée par des voies navigables à cinq mers .<br /> <br /> Et ne pas oublier la colonne vertébrale qu est la Volga , plus grand fleuve d Europe ,<br /> navigables presque entièrement:<br /> <br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Volga<br /> <br /> Mais , pour le reste comme Ekaterinbourg (4 e ville ), Novossibirsk (3 e ville )<br /> ou Vladivostok, sont des créations du pouvoir.<br /> <br /> A moins d avoir toutes les routes goudronnées (un peu cher ) , la raspoutitsa vous rappelle les difficultés de circuler.<br /> <br /> (je ne mets pas Irkoutsk qui a plus une histoire type ruée vers l or version russe ).<br /> <br /> <br />
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P
<br /> Et si on passait de AAA à BBB ? D'un coup. Crac ! comme la moelle épinière du pendu qui se rompt par la gravité Crac ! ^^<br /> <br /> <br />
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V
<br /> le dernier paragraphe de Patrick est évidemment très réaliste ... je plains les pauvres gens surendettés et sans bon sens ...<br /> <br /> retour de La Gaulle .... hello !<br /> <br /> <br />
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B
<br /> A-A-A la queueleuleu<br /> Je suis avec attention l’évolution de la note de la France dans les débats et dans la presse et je constate :<br /> Il y a deux ans la note de la France était un AAA tonitruant, le gosier du locuteur bien dégagé, accompagné d’exemples corroborant le fait incontestable admis par la Communauté Internationale et<br /> non modifiable<br /> Il y a un la note de la France était un AAA sans commentaire particulier<br /> Il y a six mois la note de la France était un AAA par les liens avec l’Allemagne et à la stabilité de l’Euro.<br /> Il y a trois mois la note de la France était un AAA mais … le coût d’assurance pour les emprunts d’état français flambent et on est en droit de se demander par quelle logique intellectuelle<br /> l’absence de risque devient-elle si chère à assurer.<br /> Au cours de ces derniers mois on entend ici et là de plus en plus de HAHAHA par les mêmes brillants économistes agréés par le consortium des médias populaires.<br /> Aujourd’hui les moutons français se préparent à faire Bê-bê-bê .<br /> <br /> <br />
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T
<br /> Oui, je rappelle, comme Patrick, que la Grande Peste arrive peu de temps aprés la chute du premier systéme bancaire international, avec les lombards et le commerce de la laine anglaise...<br /> Voilà pour la petite histoire.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> Trop pressé ! Pardon pour le doublon !<br /> <br /> <br />
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L
<br /> La crise du Moyen Âge, comme la nôtre, était aussi une crise monétaire, laquelle en constituait le symptôme le plus manifeste.<br /> Contrairement à une opinion parfois avancée à ce sujet, il n’y eut -pas plus qu’aujourd’hui d’ailleurs- de crise des métaux précieux.<br /> http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1951_num_29_2_2097<br /> Dans un monde où toutes les anciennes structures explosaient, l’instrument monétaire –y compris son prolongement naturel, le circuit du crédit (pour faire écho à un débat très contemporain puisque<br /> vous parlez de Jorion)- était simplement devenu trop étriqué et inefficace.<br /> N’y a-t-il pas un parallèle avec la situation actuelle. Les complexes et savantes (pour ne pas dire ésotériques) manipulations financières, qui nous ont été vendues comme autant de signes<br /> inéluctables et providentiels avant de nous conduire à la ruine, ne sont-ils pas eux aussi plus que des vieilles charrues obsolètes en regard du nouveau monde qui surgit, opaque à notre pauvre<br /> entendement d’aveugles nés sous d'autres modes.<br /> Le « vent du large » d’hier ronfle déjà comme un phtisique à l’agonie.<br /> <br /> <br />
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L
<br /> La crise du Moyen Âge, comme la nôtre, était aussi une crise monétaire, laquelle en constituait le symptôme le plus manifeste.<br /> Contrairement à une opinion parfois avancée à ce sujet, il n’y eut -pas plus qu’aujourd’hui d’ailleurs- de crise des métaux précieux.<br /> http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rbph_0035-0818_1951_num_29_2_2097<br /> Dans un monde où toutes les anciennes structures explosaient, l’instrument monétaire –y compris son prolongement naturel, le circuit du crédit (pour faire écho à un débat très contemporain puisque<br /> vous parlez de Jorion)- était simplement devenu trop étriqué et inefficace.<br /> N’y a-t-il pas un parallèle avec la situation actuelle. Les complexes et savantes (pour ne pas dire ésotériques) manipulations financières, qui nous ont été vendues comme autant de signes<br /> inéluctables et providentiels avant de nous conduire à la ruine, ne sont-ils pas eux aussi plus que des vieilles charrues obsolètes en regard du nouveau monde qui surgit, opaque à notre pauvre<br /> entendement d’aveugle.<br /> Le « vent du large » d’hier ronfle déjà comme un phtisique à l’agonie.<br /> <br /> <br />
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