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Trafic aérien : toujours Will. E. Coyot en action...

23 Janvier 2013 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #transport aérien

Ils sont pathétiques tellement ils sont bêtes.
Ils veulent conserver LEUR aéroport, coûte que coûte, et ça coûte. Quand à l'impact sur l'activité, on se demande où il est.

Car, si des endroits étaient bourrés de godons à une époque, aujourd'hui, on les cherche.

Nous aurait on menti, et leur présence était elle liée à la bulle spécultative bancaire et immobilière, et non à la présence d'aéroport ???

 

Un article est savoureux : "Menaces pour une grande partie des aéroports régionaux français. "

Bruxelles  se penche sur les aides accordés aux compagnies low-costs.

Et met en péril ceux-ci, et sans doute aussi, la compagnie Ryanair, dont la totalité de la rentabilité est constitué par les aides, et on voit aussi les raisons de l'échec du low cost en Russie.

Là-bas, on ne paie pas pour voir des avions atterrir.

Là bas, les aéroports ne versent pas de bakchich (certaines mauvaises langues disent que même, c'est eux qui les reçoivent).

Donc, tout le modèle économique de Ryanair (et autres) est un modèle assis sur le racket de gens trop idiots pour arrêter les frais, et la pérennité des aides est pour elle, un avantage acquis non négociable, car dès qu'elles disparaissent (ou simplement qu'elle ne correspondent pas aux voeux de la compagnie aérienne), la dite compagnie aérienne prend ses cliques et ses claques et va voir le copain à côté...

 

« Un certain nombre de gestionnaires d'aéroports se posent des questions sur la pérennité de leur exploitation (...) car leur modèle peut être remis en cause» notamment les aides au démarrage de lignes.

 Le seul problème étant que les lignes "démarrent", pour certains, depuis 40 ans et plus, et qu'elles n'en finissent pas de démarrer, et qu'effectivement, la simple existence de la plupart des aéroports français n'est pas justifiée.

 

La raréfaction des moyens des colectivités locales devraient donc tordre le sifflet à ces danseuses aussi coûteuses qu'inutiles.

Si les sommes investies dans les transports ferroviaires et autres sont plus importantes, il est aussi clair que le nombre d'utilisateurs est beaucoup plus important aussi.

 

Ils n'ont simplement pas intégré que les arbres ne montaient pas jusqu'au ciel...

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D
Patrick<br /> Le problèmes des aeroports, ce n'est pas que le biznaisse modèle de Ryanair, c'est aussi le business-model du copinage car tout l'aeropage public-privé qui tourne autour des aeroports et donc des<br /> chambres de commerce donne une belle rente pour les amis des élus. Ils avaient une belle histoire à raconter sur le developpement économique et l'attractivité des "territoires". Mais comme vous le<br /> rappelez qd la mer se retire on voit ceux qui se baigaient à poil... vite une autre rente à trouver, et là dessus je peux vous dire qu'ils ne manquent pas de "compétences"
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