Ebola : hors de contrôle...
28 Août 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie
Pour qu'on nous dise qu'une épidémie est "hors de contrôle", surtout en Afrique, il faut que la situation soit réellement très grave.
En effet, la fièvre Ebola était une fièvre rurale, mais qui est désormais passée dans les villes et les capitales.
De plus, vu l'inexistence et/ou la déficience des services de santé, il a fallu du temps pour que celui-ci soit au courant de ce qui se passait. La zone rurale, éloignée de tout, n'a pas le temps d'aller au dispensaire, ni l'intérêt. C'est souvent hors de prix, et puis, pourquoi y aller, si c'est pour ne pas y être soigné ? Cela n'a, en soit, rien de cohérent.
Ebola, finalement, est un sida en beaucoup plus rapide. Même sans soins, un sida peut durer des décennies. Là, la contamination se fait par les sécrétions, (sang, sperme, excrétions, salive, gouttelettes et aérosols), à la différence qu'il est beaucoup plus difficile de transmettre le sida.
L'incubation dure de 2 à 21 jours, la maladie de 6 à 16 jours. La mortalité atteint 90 % des patients. Comme pour le SIda à l'origine, la mortalité est donc très importante.
Là aussi, l'état des moeurs influe notablement sur la propagation, ainsi que les voies de communications. C'est une épidémie classique, qui ne demande qu'à devenir pandémie.
Toujours est il que cette épidémie est signe de son époque, du libre échange, et du désengagement de l'état. Tout cela a préparé et déblayé le terrain devant le virus. Cet état de fait n'aurait pu avoir lieu en Afrique, même avec le service de santé des années 1970, beaucoup plus efficient, et pas victime du FMI.
Le traitement pour arrêter l'épidémie est diablement simple : eau de javel, quarantaine et feux. Mais tout cela va à l'encontre de la doxa actuelle.
Les romans et films catastrophes ont très bien relaté, finalement, la situation actuelle. Ils sont simplement poussé à l'extrême pour l'instant.
Car on peut très bien imaginer un virus mutant échappant à tous contrôle et tuant réellement une portion significative de l'humanité.
L'humanité est très nombreuse, et tout bon éleveur vous dira qu'un grand troupeau fait une grande épidémie. A quoi on peut aussi ajouter que dans certains pays comme l'Inde, où tout est entassé, l'usage des antibiotiques à très grande échelle nous donne une indication : plus qu'une mauvaise utilisation, on peut y voir des commencements d'épidémies en continu.
Quand aux 20 000 cas annoncés par l'OMS, cela fait pitié. Avec 1500 cas reconnus actuellement, des états africains touchés totalement défaillant, il est probable que ce chiffre soit déjà, totalement dépassé. Seulement, on ne dispose même pas d'outil statistique.
Comme l'Iceberg du Titanic, on ne voit que la partie émergée, c'est à dire ce que contrôlent réellement les autorités dans certains pays : 10 %, et la capitale.
On peut s'attendre, aussi, à un effondrement de la "croissance", comme diraient les niais qui nous gouvernent, en réalité à un effondrement et de l'état, et de l'économie, peu habituée à l'hérésie actuelle : le stock; ce qui amplifiera l'épidémie elle même...
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