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Economie russe...

24 Décembre 2014 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie

L'effroyable vérité apparait désormais incontournable. L'économie du pays des ogres destructeurs d'enfants, violeurs de troupeaux, et mangeurs de femmes se porte bien mieux que la notre.

En effet, il reste un fond solide de l'ex-URSS, dans leur PIB, ils ne décomptent, finalement, que le réel, solide, en oubliant, promeneur de chiens, intérêts financiers, et que le palpable, ils en ont beaucoup, faisant, là aussi reparaître le concept soviétique d'autarcie, ou "socialisme dans un seul pays", crée par l'abondance des ressources naturelles, la crainte de la rupture avec l'étranger, et simplement, le coût d'un approvisionnement extérieur.

C'est même pire que cela. Car si on défalque, dans les pays occidentaux, le PIB crée par le secteur bancaire, totalement artificiel (plus de 20 %), les cascades d'intermédiaires pour les importations, créant, eux aussi, à chaque intermède, une plus value tout aussi fictive, le PIB russe, dépasse, largement, celui des occidentaux.

En plus, pendant la transition, il s'est débarrassé d'un fatras de vieilles choses, pour ne garder que le meilleur. On ne peut pas en dire autant de l'occident, et de sa montagne de dettes.

En France, on attend la relance de la baisse du pétrole, sans voir l'effet pervers...

En effet, structurellement, l'économie, s'est habitué à des prix très haut et a bâti ses schémas économiques, en fonction de ce prix. La baisse du prix du pétrole risque d'être un signe de déflation, parfaitement catastrophique, et non un mieux.

Des pertes monstrueuses devront être constatées, non seulement dans l'industrie pétrolière, mais dans toute l'économie. Comme je l'ai dit, le CAC 40 est étroitement lié à l'énergie, et ce n'est même que cela.

De plus, la baisse des prix entraînera, c'est sûr, une baisse de la production. Le Texas est déjà en récession, les boumvilles du pétrole et gaz de schistes vont être tout aussi vite abandonnés qu'ils ont été crées. Sans compter tous les gisements classiques dont le prix de revient est largement au dessus de 50 $ le baril.

Répéter ce qui a été constaté hier, est une profonde erreur. Lors du contre choc pétrolier, les capacités de production disponibles étaient grandes, et il n'y avait qu'à y faire appel.

Aujourd'hui, elles sont au taquet, et toute baisse d'investissement, se traduira immanquablement par une baisse de la production, au moins à moyen terme, et comme la production supplémentaire n'avait été faite que par le pétrole de schiste, on devra voir bientôt la vérité. Parce que les puits s'épuisent très vite. Ils ne durent pas 50 ans comme les puits classiques. Mais quelques mois.

Quand à la réédition de l'exploit, causé par des taux tombé pratiquement à rien, un prix du pétrole en chute, ce sont des fusils à un coup.Pas de quoi défiler dans la rue.

Mais bon, le manque d'anticipation et d'imagination n'est pas un crime, nous dira t'on plus tard...

N'empêche, les popofs, vont avoir l'air complétement ridicules, assis sur leur tas de charbon, d'or, de pétrole, de gaz, de nickel, de potasse, de fer, d'uranium, de cuivre, et j'en passe, alors qu'on atteint le pic de tout.

Non ?!?!?!?! Tandis que nos activités de promeneurs de chiens ne risquent absolument rien...

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M
En gros la Russie c'est les Etas Unis en 1900 CAD un pays avec des réseves intactes de tout et en plus un haut niveau technologique.<br /> j'oubliais et pas de dette et une capacité de résilience réelle et prouvée.
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