Inondations dans un centre ville historique...
7 Juin 2016 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Immobilier
Contrairement à ce que l'on m'a dit, un centre ville historique est souvent bâti a un endroit judicieusement choisi, pour éviter justement les désagréments divers.
Alors, pourquoi, aujourd'hui, ces bâtis historiques sont ils menacés ?
La réponse est le changement globale d'environnement de la campagne immédiate, et la bétonisation de l'espace.
Les haies ont disparues avec le remembrement, et elles absorbaient des quantités considérables d'eau, qui vont directement dans le sens de la pente désormais, elles permettaient aux sols de jouer leur rôle d'éponges, et empêchaient les terres de partir.
J'ai vu, moi aussi, il y a des années, une maison forte du XII° siècle voir sa cave inondée. Elle ne l'avait été que deux fois en 800 ans, lors de trombes d'eau, puis 2 fois en deux ans. Pendant 800 ans, il n'y avait pas de route en goudron qui y amenait directement. Puis, devant la menace, la mairie a fait quelques travaux, pour orienter le flux vers les égouts. Depuis, il n'y a plus rien eu.
Mais la situation se reproduira certainement. Ces travaux ont permis simplement que ce phénomène soit un peu plus rare, mais le caractère artificiel de la route fera reproduire le phénomène. Du moins, tant qu'il y restera du goudron, sur la route desservant des lotissements immenses et neufs. Enfin, du moins, pas très ancien.
Rôle aussi de la mémoire collective. Quand justement des travaux eurent lieu, il y a une quinzaine d'années, il fallut quand même faire remarquer que les buses en béton, devant remplacer les anciens déversoirs étaient deux fois plus petits. Et qu'en 1980, les anciens déversoirs en pierres sèches débitaient à 100 % de leur capacité.
Il est une évidence que ce 100 % arrive une fois par siècle. Mais à chaque fois, il n'y avait pas de dégâts, ou peu, ou sauf quand il y avait des trombes, encore moins fréquentes. La trombe étant l'accident climatique, le reste la connerie humaine.
Les travaux étaient rares et chers. On évitait donc d'y revenir le plus possible. Il n'y avait pas de lobbys de constructeurs. Là, ils se frottent les mains.
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