Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

SECESSION...

23 Février 2017 , Rédigé par Patrick REYMOND Publié dans #Economie, #Politique

Les américains ne connaissent pas leur propre histoire. La dévolution (sécession), de la Californie, de certaines villes qui-n'ont-pas-besoin-finalement-des-bouseux.

Mais, comme je l'ai dit souvent, un état, une ville peuvent parfaitement faire sécession. Et s'apprêter aussitôt à voir la faillite de la mondialisation, quand sa monnaie vaudra zéro, que ses fontaines seront sèches, et ses lampadaires, éteints. Bien entendu, pour la bouffe, ça durera un peu plus longtemps, mais juste le temps des supermarchés, c'est à dire pas grand chose.

Comme je l'ai dit souvent, l'approvisionnement de l'Ukraine en gaz n'obéissait pas aux mêmes règles, à l'intérieur de l'URSS et celle-ci une fois disloqué. Pourquoi la Russie lui ferait des prix ??? Voir pourquoi l'approvisionnerait elle ???

La Californie des grandes villes va être amusante, à vrai dire. D'abord au niveau hydrique, avec le Boulder Dam qui ne lui livrera plus sa flotte, ni au même prix, ni aux mêmes conditions. Il pourront compter sur le barrage d'Oroville, enfin, s'il est encore debout et s'ils font de GROSSES, TRES GROSSES ECONOMIES d'eau, et fera passer leur situation tendue d'aujourd'hui pour une période de miel et de douceurs.

Mais, ce qui ramène à l'histoire US, c'est qu'Oroville est situé en pleine zone "rouge", c'est à dire, blanche et républicaine. Susceptible de faire sécession dans la sécession. Parce que, même la guerre civile elle même vit des situations locales contrastées, une partie du Tennessee fit sécession unioniste, Kentucky, Missouri et même Virginie eurent des gouvernements concurrents. La Virginie occidentale est le reliquat de cette période. La majorité des politiciens virginiens étaient hostiles à la sécession, et ils se réfugièrent dans cette zone hostile et largement truffée de troupes fédérales. Une bonne partie de la Caroline du Nord, montagneuse, fournie des troupes à Sherman.

La densité de troupes fédérales, d'ailleurs, impliquât la non sécession du Maryland, et du Delaware. 100 000 hommes de milices qui occupent, ça dissuade. Je ne rappellerais pas, non plus, les guerres civiles circonscrites dans un état, qui émaillèrent l'histoire des USA au XIX° siècle.

Bref, si la racaille mondialiste veut se couper des états, ils provoqueront un effondrement, pas une vie indépendante. D'ailleurs, le surréaliste, ils ne le voient même pas.

Le surréalisme, c'est de croire que leur monnaie vaut quelque chose, et qu'ils pourront continuer dans leur économie de merde, appelée, "économie de service". Economie de merde, parce que, je le dis, l'économie des grandes villes, ce n'est, à l'heure où elles ne sont plus productives, que la gestion de l'entassement, et de la merde que produisent ses habitants.

De plus, il leur a complétement échappé, eux qui voyagent comme ils respirent, qu'être indépendant d'un grand état, c'est connaitre les délices de la douane, du visa, etc, et que les douaniers, surtout après des épisodes mouvementés, ça peut être plus que tatillon.

Les grandes villes n'ont pas besoin des bouseux, ils ont seulement besoin de leur eau, électricité, charbon, gaz, pétrole, blé, etc...

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Oui à croire lorsqu' on lit certains articles que les paramètres de 2017 rejoignent celle de 1917 :<br /> <br /> http://www.courrierinternational.com/article/1917-annee-russe-la-chute-de-lempire
Répondre
P
Le "précariat", une nouvelle classe entre colère et "réengagement"<br /> <br /> http://www.boursorama.com/actualites/le-precariat-une-nouvelle-classe-entre-colere-et-reengagement-d233446eb6e521ed123880605ad29182<br /> <br /> ILS VEULENT NOUS RECUPERER...(NOS VOTES)<br /> <br /> Puis ils vont dire aux politiques, vous voyez "vous êtes rien les politiques sans nous les journalistes", c'est nous qui sommes capable de les faire voter convenablement !<br /> DONC CONCLUSION , IL FAUT AUGMENTER LES SUBVENTIONS POUR LES JOURNALISTES !<br /> Et nous leur ferons admettre leur nouvelle classe sociale !<br /> <br /> Et bien mesdames et messieurs, vous pouvez aller au diable !<br /> <br /> INTERVIEW - Le best-seller de l'économiste britannique Guy Standing "Le précariat, les dangers d'une nouvelle classe" est sorti jeudi 23 février en France. Il explique comment l'augmentation des travailleurs précaires représente une aubaine pour les "populismes de droite", mais provoque aussi un "réengagement" chez les "progressistes".<br /> <br /> Agence France-Presse : Vous parlez du "précariat" comme d'une "nouvelle classe" qui se développe dans le monde. Qu'est-ce qui la définit ?<br /> <br /> Guy Standing : "Il s'agit de millions de personnes qui basculent dans l'instabilité professionnelle. Elles sont constamment à la merci d'une erreur, d'une maladie, d'un accident, qui peut les mettre à la rue. Les précaires doivent déployer beaucoup de force pour arriver à travailler et ils n'ont pas le sentiment de contrôler leur temps. Leur vie professionnelle n'a pas de 'trame narrative' qui leur donne l'impression de devenir quelqu'un.<br /> <br /> Ils ont un niveau d'études supérieur aux qualifications nécessaires pour les emplois auxquels ils peuvent prétendre, ce qui engendre beaucoup de frustration. Ce précariat n'a rien d'accidentel, il est voulu par le capitalisme mondialisé. Un système qui veut du travail flexible, sans contrepartie en termes de sécurité puisque les précaires sont constamment dans l'incertitude économique, risque contre lequel on ne peut pas s'assurer".<br /> <br /> AFP : Quelles sont les incidences politiques de l'émergence de cette nouvelle classe ?<br /> <br /> Guy Standing : "Sur l'échiquier politique, les précaires ne trouvent personne qui comprenne vraiment leur situation et y réponde. Leurs parents avaient pour la plupart des activités qui leur apportaient une fierté, un statut : des choses que les moins éduqués aujourd'hui n'ont plus. Cela nourrit leur colère et contribue au vote pour Donald Trump, pour le Brexit, pour Marine Le Pen et autres populistes de droite.<br /> <br /> Je ne suis pas pessimiste pour autant, parce que l'émergence de Trump et de tous ces populismes dangereux poussent la frange progressiste du précariat à se dire : 'Nous ne pouvons pas rester en retrait de la politique, nous devons nous réengager'. C'est une évolution positive. Nous sommes dans une période de transition dans laquelle de plus en plus de personnes réalisent qu'ils font partie du précariat, quand d'autres, qui n'en font pas partie, comprennent qu'eux aussi, ou bien leurs enfants, pourraient y basculer. Dès lors, les gens prennent conscience qu'ils peuvent agir. <br /> <br /> Cela débouche sur des nouveaux mouvements comme Podemos en Espagne, Razem en Pologne, Alternativet au Danemark et, dans le même temps, sur des changements au sein des vieux partis socialistes et socio-démocrates".<br /> <br /> AFP : Les candidats à la présidentielle en France s'adressent-ils à ces précaires ?<br /> <br /> Guy Standing : "Les hommes politiques français parlent, de manière générale, un langage du XXe siècle. Quand j'écoute François Fillon ou Marine Le Pen, j'entends un discours du passé. Ils semblent tellement en décalage, ils utilisent des mots qui ne collent pas avec les évolutions actuelles. <br /> <br /> La désignation d'un candidat socialiste différent (Benoît Hamon, NDLR) pourrait changer la nature du débat. Car l'idée du revenu de base est de dire que notre richesse, nos revenus dépendent plus des efforts de nos ancêtres que de nos propres accomplissements. Si l'on accepte que l'on puisse hériter de ses parents, pourquoi ne pas accepter le principe d'un héritage social ? Ce 'dividende social' donnerait aux gens une sécurité de base, et renforcerait leur liberté de dire 'non'".<br /> <br /> "Le Précariat. Les dangers d’une nouvelle classe", de Guy Standing (traduction Mickey Gaboriaud). Les Editions de l’Opportun, 460 pages, 22 euros.
Répondre
D
L'AVENIR RISQUE D’ÊTRE CRUEL<br /> <br /> [Réunis à l’appel d’un collectif d’habitants d’un township de la ville, les manifestants accusent les étrangers, dans un contexte de fort chômage et de pauvreté, de voler le travail des Sud-Africains et d’encourager la criminalité....<br /> <br /> des dizaines de bâtiments occupés par des étrangers, notamment des Nigérians, et soupçonnés d’abriter des maisons de passe ou du trafic de drogue ont été brûlés par des riverains en colère à Johannesburg et à Pretoria. ]<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/afrique/article/2017/02/24/manifestation-anti-immigres-et-vague-de-xenophobie-en-afrique-du-sud_5084908_3212.html
Répondre
E
When Was America's Peak Wealth?<br /> http://www.zerohedge.com/news/2017-02-23/when-was-americas-peak-wealth
Répondre
H
cocorico ??? faudrait passer à la pratique et envoyer l'infos en français !!! l'empire nous étrangle et ça passe aussi et surtout par la langue non ???
E
Calexit - Beat The Crowd<br /> http://www.zerohedge.com/news/2017-02-23/calexit-beat-crowd
Répondre
D
« La société du tout jetable n’est apparue qu’il y a une soixantaine d’années. Auparavant, les valeurs d’épargne et de sobriété prévalaient, souvent portées par la religion. »<br /> <br /> http://www.lemonde.fr/tant-de-temps/article/2017/02/24/laetitia-vasseur-tout-le-monde-a-interet-a-l-obsolescence-programmee_5084675_4598196.html
Répondre
D
Dix-sept ans après avoir posé le pied en Arabie saoudite, Dominic Steck a renvoyé ses deux chats et est reparti en Allemagne avec son épouse et ses deux enfants qui connaissent à peine leur pays. Et il est loin d'être le seul expatrié dans ce cas.<br /> <br /> Les temps ont changé en Arabie Saoudite: comme l'économie du pays ralentit, le royaume donne de plus en plus la priorité à une force de travail locale et les effectifs de cadres expatriés à salaire élevé comme M. Steck se réduisent à la vitesse grand V.<br /> <br /> Depuis la mi-2014, le premier exportateur mondial de brut, qui est aussi la première économie du monde arabe, doit composer avec des revenus pétroliers substantiellement plus bas qu'auparavant. Et les mesures d'austérité et de réduction des coûts ici et là affectent les travailleurs expatriés.<br /> <br /> http://www.romandie.com/news/Lage-dor-est-fini-pour-les-expatries-en-Arabie-saoudite_RP/776229.rom
Répondre
N
comme je le dis tout le temps, tant que c'est fly emirates sur les tee shirts du psg, rien ne bougera, mais le jour où c'est castorama ou auchan sur les maillots, vous avez intérêt à marcher avec un œil dans le dos car à partir de ce moment la plus personne ne sera en sécurité à transférer le cadis dans le coffre de la bagnole.
L
A rapprocher d'États comme Monaco Andorre le Luxembourg jersey. La suisse. Faux états qui ne vivent que parce qu'il y a un interland dans un pays de bouseux voisin qu'ils exploitent pour ses matières on ne cause d'ailleurs jamais de l'avenir de ces ''' paradis''''
Répondre